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 [hot] Do you really want me ? || Thybalt

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MessageSujet: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyDim 16 Oct - 20:42

Thybalt & Seven
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Bras dessus, bras dessous, je sortais de la boîte en compagnie de Thybalt, certaine filles me regardaient comme la dernière des arrivistes. Je haussais les épaules demain matin, il sera certainement parti. Et je pendrais mon petit déjeuner ensemble. Mais je crois que je n'avais pas envie de que ça se passe comme ça. Mais si cela devait se dérouler de cette façon, je ne serais pas spécialement déçue ou surprise. J'avais simplement peut être pas envie de me réveiller seule demain matin. Nous traversions la salle sous la musique, les regards de filles, de garçons, je ne savais pas véritablement dans quelle direction j'allais. Mais je savais que je sortais, j'étais à moitié bourrée, j'avais la vision assez bancale, mais je répondrais de tout, de tout. Je me redressais inspirais. Des choses plus personnelles. Je souriais rapidement, puis il me demanda pourquoi pas chez moi. Je ne répondais rien, préférant attendre d'être sortie.

Je fus sortie de la boîte, les lumières m'agressèrent les yeux, je grimaçais un peu et fronçais du nez. Mes yeux s'habituèrent à la lumière, je distinguais la rue, les gens qui entraient et sortaient de la boite, je ramnerais machinalement mes cheveux en arrière, souriant face à ma vue brouillée à cause des verres que j'avais pris au bar avec Thybalt. Je me retournais vers lui en souriant. « Chez moi ? » Je me penchais vers lui collant mon front contre le sien, je souriais. Il faudra pas que tu regrette d'entrer dans mon monde, d'entrer de cet hangar que nous avions refait en loft, où traînait des guitares, des basses, une batterie dans le fond, deux chambres qui se fermaient par des grosses portes de garages que l'on tirait. Des vieux canapés en cuir, beaucoup de plantes, des murs en briques nues, pour un effet loft New Yorkais. Il était Grand, plein de canapé, c'était pas du grand design, mais on s'éclatait. Il y a avait des grandes fenêtres des tapis et une cuisine superbe. Je regardais Thybalt faisant toucher le bout de mon nez avec celui du jeune homme en face de moi. « Allons y ». Je fis glisser mes mains le long de son bras et lui prit la main. Je l'entraînais, marchait devant lui. Envoyait un texto à ThomaS. " Casse toi du loft ou je jure de te castrer. " Réponse : " Je suis plus au loft. Arianna m'a entrainée dans un sqouat. " Parfait.

Après quelques minutes de marche, nous arrivions dans l'Upper West Side, en face d'un vieil immeuble de l'air industriel, je le plaquais contre la porte de chez moi. Et me collait un peu contre lui. Alors maintenant, on fait quoi ? On visite l'appartement, ou tu me fais goûter à ces choses plus personnelles ? « Tu veux toujours rentrer ? ». Je passais la clef dans la serrure, déverrouillant la porte de l'entrée. Je le fixais. Je n'ai pas de force, rien, pas la moindre assez pour faire comprendre que je suis pas ici pour faire de la figuration. Je le fixais. Pourquoi je ne pouvais détacher mon regard de ces yeux ? Tout ceci, n'était qu'un jeu. Ca devait rester un jeu. Sinon, je vais me noyer, perdre, me noyer.



Dernière édition par Seven T. Belle le Lun 19 Déc - 19:48, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyLun 17 Oct - 12:25



La passion est l'Essence de la vie.

La soirée venait finalement à peine de commencer pour moi. J'avais joué un coup de poker, et c'est qu'elle avait relancé aussi sûrement que je l'aurais espérait. Ah, j'adorais vraiment la tournure de cette soirée. Tout d'abord, mon pote me met un plan, ce qui a eu le don de m'énerver au plus haut point. Personne ne me met de plan. Puis, j'ai quand même rencontré une femme, une vraie par la suite, loin des stéréotype en vigueur, elle faisait explosé tous les critères sociaux, et c'est en ça que je me retrouvais en elle. Oui, j'aimerais bien me retrouver en elle, mais la vulgarité est un vilain défaut. Dommage qu'il m'habite.

Nous étions sorti de cette antre à la débauche, j'avais récupéré ma veste en cuir Marc Jacobs et j'étais en train de l'enfiler, fronçant les yeux par la lumière extérieur des lampadaires en face de nous. Une fille vint de mettre entre Seven et moi, semble t-il qu'elle ne l'avait pas vu. Je fronçais alors encore plus les sourcils, baissant les yeux sur sa main qui se faufilait entre ma veste et ma chemise. « Rachel, rentre chez toi, t'auras rien de moi. » J'avais ôté sa main avec violence, je m'en étais pas rendu compte. Ce fut alors la façon dont elle me regarda ensuite qui me fit comprendre que j'avais été brusque. Rien à foutre, elle croyait quand même pas que j'allais la sauter tous les soirs. Je tourne moi, je fais plaisir aux autres. J'avançais alors vers Seven, posant une main sur ses reins, et l’entraînant un peu plus loin. Elle se retourna d'un coup, son expression me troublant véritablement. Elle s'approcha de moi. Je la regarda sans même ciller. Elle posa son front contre le mien, son nez touchant le mien, puis lâcha dans un souffle une réponse positif. Me mordillant les lèvres, je préférai ne pas trop lui montrer combien j'étais soulagé, elle aurait pu me dire finalement de rentrer chez moi. Je la suivit alors dans la nuit noire, fraîche, presque effrayante avec comme fond sonore les sirènes du 911.

Durant le trajet, j'avais shooté plusieurs fois contre des canettes de bières vides, j'avais allumé une cigarette que j'avais partagé avec elle, et Seven avait écris à je ne sais pas qui. Peut-être à son amant en lui demandant de vite rentrer chez lui. Je sourit à cette pensée, et lorsque nous arrivions enfin devant chez elle, dans une zone presque industriel, je m'immobilisa un instant. J'attendais à vrai dire qu'elle entre la première, ce qu'elle fit. Je jeta la clope loin derrière moi et ne me fit pas prier pour la suivre, posant mon regard sur ses formes qui me plaisait bien. Arrivé devant la porte de chez elle, je me retrouva plaqué contre le bois dur, elle s'approchant dangereusement de moi. J'espère qu'elle savait qu'il n'y avait en général pas de retour possible, une fois la bête réveillée, elle ne dort plus. Elle se colla à moi, une de mes mains l'attirait volontairement contre mon torse, elle chercha à ouvrir la porte et j'essayais de la déconcentrer en rapprochant mes lèvres des siennes sans jamais les toucher. J'entendis le cliquetis de la clef et je me retourna pour ouvrir la porte, prenant sa main dans la mienne. « Bien sûr que je veux toujours entrer. » C'était ma réponse à sa question stupide posée quelques secondes plus tôt. La vision qui m'apparut alors me congela sur place. Un endroit complètement unique, hors norme. Tout comme elle et sa beauté frappante. Déjà, le quartier m'avait plu, car je n'avais pas l'habitude d'y aller. J'étais plutôt de l'autre côté de Central Park, pour ma part. Mais, j'appréciais aussi la différence et le style de vie des autres, surtout lorsqu'il était à l'antithèse du mien. Des briques. C'est ce qui me choqua en premier. L'effet qui en ressortais était étrangement chaud. Oui, on aurait pu croire à une certaine froideur, mais de ma place, je ne ressentais pas ça mais bien tout le contraire. Puis ensuite, l'espace m'interpella. C'était immense. Et vert. Fleuri, oxygéné, l'air y était pur. J'avançai jusqu'à atteindre une sorte d'immense salon... « Putain. » J'avais pas trouvé autre chose à dire, ça allait être un plaisir de faire l'amour en ces lieux, oui, je m'imaginais déjà en position, alors que finalement, rien était fait. Loin de là ...
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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyMar 18 Oct - 14:35

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Je ne sais pas trop. Je ne devrais pas. J'ai toujours fui les attirances, j'ai pris des risques. Je prends des risques. Je regardais Thybalt, je refermais la porte du loft, espérant pouvoir ouvrir la porte ensuite. Pourquoi fallait il que je trouve ce soir un alter égo ? Je regardais autour, cherchant la lumière que je trouvais automatiquement. C'est mon loft. Mais c'est celui d'un groupe, d'un univers, de plusieurs personnalités. Les lames de designers de Paul, qui venait de la East. Les tableaux immenses en enduit de ma mère aux tons chauds, les photos de soirées, d'amis qui tapissait un pan de mur. Un univers d'art. On avait pas de magnifiques canapés en cuir blanc ou crème, on avait simplement apporté un peu de nous dans cet endroit. On avait juste l'envie de partage. La porte claqua. Me ramenant à Tybalt. Je regardais le jeune homme qui lâcha un " putain". Ce qui me fit rire. Je déposais mon sac, retirait ma veste que je balançais sur un des canapés. Il était dans le salon. Ma pièce préférée. 

Mais je suis un tyran. J'ai fait de ma vie ce que je voulais. Je n'ai pas de craintes particulières de la vie, je me lève le matin en me disant que ma vie est cool. Je m'occupe, et parfois même je fais de la photo. Je regardais Thybalt, allumais une cigarette. J'avais pas envie de perdre mon temps en parole en l'air, en tentative de drague, des étapes que nous avions déjà passées. Une fois chez moi, on oublie les civilités. Je m'avançais alors, vers ce type qui dans son attitude me plaisait. Un ensemble complet de charisme, une sorte d'aura peut être même. Je réfléchissais aux risques, mais qui furent vite balayés par mon taux d'alcoolémie, et mon envie de sentir sa peau contre la mienne. Il vaut joué avec mes lèvres, posé ses mains sur mes reins, devions nous vraiment nous encombrer du superficiel ? Je me retrouvais à son niveau. Je ramenais mes cheveux sur le coté. On était francs, on avait des points en commun qui m'effrayait, mais je ne suis pas un flan. Je suis un tyran. 

« Soit on s'amuse a se chercher et á se trouver. Ce qui me semble bien plus divertissant.  » je tirais sur ma cigarette, souriant en coin, caressant le col de sa chemise. Toujours, je tirais sur ma cigarette, remarquant la peau qui apparent, le creux du cou, le sensualité de cette partie du corps.  « Soit on se convaincs qu'il faut se parler pour pouvoir avoir la suite des festivités. Ce qui me semble très superficiel.  ».

Je peux paraitre très entreprenante. Très directe, mais je suis pas une pauvre fille, je me fais désirer quand il le faut. Mais quand il faut passer aux choses sérieuses, je ne tourne pas autour du pot. Il me plait. Je lui plais. Devons franchement nous encombrer de paroles encombrantes et inutiles ? Je lâchais son col. Et allait m'asseoir sur un canapés croisaient les jambes et continuaient de fumer. Au final qu'est ce que je savais de lui ? mais c'était physique, c'était un tout, je détaillais sa silhouette sans gêne aucune appréciant la forme des hanches, la légère cambrure de son dos, ses épaules carrés, et la subtilité des traits sous la chemise de Thybalt. Je souriais, appréciant le spectacle. J'aime l'ensemble du corps masculin, la carrure, la magnifique imperfection de la musculature nerveuse et tremblante lors de l'acte. J'aime les respirations fortes et saccadées, j'aime le contact humain, la chaleur, tout. Je me cambrais un peu. Alors ? « Regardez moi... Je suis le plus beau du quartier.. Le bien aimé, des qu'on me voit... On se sent tout comme envouté comme charmer, mmh... Lorsque j'arrive, les femmes me frôlent de leur.. Regard penché..  »... Jouons.


Dernière édition par Seven T. Belle le Dim 18 Déc - 20:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptySam 22 Oct - 16:08



La passion est l'Essence de la vie.

Tout se complétait ce soir. Tout. J'avais perdu un ami qui m'avait lâchement abandonné pour une garde blonde. Et j'avais trouvé une partenaire de jeux aussi folle que moi. Aussi impulsive. Aussi motivée. Aussi charmée. Du moins, je l'espérait au fond de moi. Mais ce qu'elle me montrait me prouvait qu'elle me voulait. Au même point que moi je la désirais. Ces lèvres qu'elle s'humidifiait à chaque fois que nos regard se croisaient. Ses jambes qu'elle pliait comme pour tenter d'enfermer le diable en Elle. Son regard qui pétillait. Je savais bien ce que nous allions faire, et en sachant cela, j'avais terriblement envie de jouer. Je ne voulais pas que ce soit comme avec toutes celles que je saute dans les toilettes. Ou bien dans mon lit sans même prendre le temps de nettoyer les draps. Vous voyez, cette fatalité d'être celle qui sera mienne ce soir, mais que j'ignorerais demain. J'avais cette impression que je ne voulais pas reproduire ce schéma-là avec elle. Comme si elle était devenu importante pour moi en une soirée, alors qu'elle était une étrangère pour moi, une inconnue. C'est sûrement ça qui m'attirait.

J'avais suivit Seven pour ensuite m'égarait jusqu'au salon, immense, magnifique, rempli d'un charme qui se rapprochait de l'art populaire. Nous étions tous des artistes, mais certains plus que d'autres. J'étais frappé par tout ce talent, on aurait dit qu'elle venait de m’assommer. J'étais resté debout, et elle venait de me rejoindre. Je pensais sentir l'odeur de son parfum et celui de la cigarette qui se mélangeait. J'aimais bien l'odeur. Elle s'était posé devant moi, je ne quittais pas ses lèvres du regard, j'avais envie de les manger, de les capturer... Elle touchait mon col de la chemise que je portais. Et ce geste très anodin eut pour conséquence de me faire frissonner. Je pouvais être très précoce à certains moment. Enfin, je me comprend, n'allait pas croire que je l'étais pendant l'acte. Mais j'étais très sensible aux contacts des mains d'une fille, et elle venait de toucher mon cou, ma clavicule, ce qui me rendait doucement fou. Fou d'elle. Elle me proposa alors deux choix : ce qui me montrait qu'elle était joueuse... Ou nous jouons sans trop tarder pour passer à l'acte. Ou bien nous cherchions midi à quatorze heures et demain nous y serions encore. Ma réponse allait être clair, mais elle se décala et alla s'asseoir sur le sofa. Je fixai alors ses jambes qu'elle venait de plier...

Parfois, dans la vie, il faut accepter le fait que rien n'est prévisible, partiellement ou totalement. C'est une thèse réfutable, ceux qui sont adepte de la destinée ou de ce genre là. En revanche, pour ma part, je n'y crois pas. Sinon, à peine née j'aurais été prédestiné à rentré en prison aussi rapidement ? A me tatouer sur le pectoral droit " I'm not a slave for a God who doesn't exist " Ou bien sur le biceps gauche une rose fanée ? Ou bien j'aurais déjà été conditionné à avoir baisé autant de femmes de tout horizon ? Je n'y crois pas. J'accepte chaque jour tel qu'il est en me disant et en me rappelant que je ne suis pas parfait, mais que je ne souhaite pas l'être. Je ne suis pas quelqu'un de bien, et on me le répète assez souvent, alors à force j'ai intégré cette idée, et en m'analysant, je dois avouer que j'ai fait plus de mal que de bien dans ma vie, si on ne prend pas en considération le fait q'un orgasme donné est le fruit d'un bien être offert.

Pourquoi penser à ça maintenant ? Peut-être parce que je la fixais et qu'elle me disait quelques mots qui m'avaient fait réfléchir. Mon dieu qu'elle était belle comme ça, une simplicité qui faisait tous son charme... Qui aurait cru qu'une fille comme ça attirerait mon attention, moi qui était si suffisant à certains moments, si porté sur la superficialité à d'autres moments. Je me rendais compte alors que je n'avais rien comprit à la vie. Je m'approchais d'elle, détaillant sa magnifique cambrure alors qu'elle semblait me manger des yeux. Je m'installais à ses côtés et posa ma main sur sa mâchoire pour rapprocher son visage du mien. Je m'arrêta à quelques centimètre d'elle, pour plonger dans ses yeux qui empreint de tellement d'émotion à la fois. Puis, je l'embrassais avec passion, un de ces baisers que vous ne voudriez jamais arrêter. Ma langue glissait sur la sienne, sur sa lèvre inférieur, mes dents mordillait sa bouche, mon corps se rapprochait d'elle dangereusement. Puis j'ai mis fin à ce moment, me rappelant que je voulais faire durer tout ça, et inconsciemment, apprendre à la connaître un peu. J'étais terrassé par ce bouillonnement en moi, si j'avais voulu me mettre aucune limite, je serais en elle à l'heure qu'il était... Classe. Et bien justement, ce soir, je voulais l'être...


« Je ne sais pas ce que tu as fais, mais ce que je sais, c'est que j'agis différemment avec toi. Et ça me trouble. Qui es-tu Seven ? ... » Je l'embrassai à nouveau, comme si mes lèvres avaient besoin des siennes. Ma main glissait jusqu'à sa clavicule, dévalant ensuite la douce vallée menant à sa poitrine que je caressait encore à travers son tee-shirt ...

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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyDim 23 Oct - 2:58

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Il est évident, et je ne m'en cache pas, il est évident que j'ai envie de lui. Il est évident que s'il est là ce n'est pour jouer au monopoly. S'il est là ce n'est pour rien. S'il est là, c'est qu'à un moment ou à un autre, je ne répondrais plus de rien, et advienne que pourra, nous ne sommes que des hommes après tout.

Mon débardeur dévoilait un peu de mon identité et des tatouages que je possédais. Les dates de naissances de mon frère et de ma soeur. Le J et T, initiales des prénoms de mes parents, si l'on regarde dans l'emmanchure de mon débardeur, ma peau apparente affichait un "The Pills" écrit en lettre minuscule d'imprimerie, signe de mon appartenance à mon groupe. Une note de musique derrière l'oreille. Dès que je quitterais mon short, on remarquera la plume qui trône sur ma hanche, signature de ma mère lorsqu'elle termine ces toiles. Je trouvais que c'était un clin d'œil magnifique. Après tout, ne suis-je pas une de ces toiles ? Et le long de mon dos, on pouvait lire : Here's my soul is hide. C'est ici que ce cache mon âme. J'aime l'idée d'avoir quelque chose autre qu'organique, j'aime me dire que quelque chose qui me survivra une fois physiquement, morte.

Je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais aspirée par lui, par son orgueil qui ne froissait jamais le mien, par son regard qui ne semblait demander qu'une suite à toute cette comédie. Cherchons pour nous trouver, ne passons pas la nuit à blablater sur des sujets dont nous n'aurions rien à foutre. Je suis ce qu'il peut arriver de mieux comme de pire à une personne, tout dépends du point de vue que vous aborderez. Il avait tout ce que j'aimais chez les hommes : De l'assurance, du charme, des gestes francs, certains, un regard qui m'annonçait des choses plus qu'attrayantes. Il s'approcha, je fumais toujours ma cigarette, mais je l'écrasais rapidement quand il m'attrapa et joua avec mes lèvres, ma langue, je me pris au jeux, jouant avec sa lèvre inférieure, mordillant doucement le jeune homme. Il se dégagea, j'en restais terriblement frustrée. Il me demandait alors qui j'étais. Et il semblait qu'il était aussi intriguée par son attitude envers moi, comme je l'étais envers lui. Il continuait de ma caresser, il ne m'en fallait pas plus. Qui je suis ? Ce que j'ai fait ? Mais qui est-ce ? Qui suis-je ? Qui sommes nous l'un pour l'autre ? Sauf deux fous aimant la sensation charnel de l'un contre l'autre, l'épaule qui d'un mouvement en avant laisse le corps de cambrer, se crisper, se soulever à la recherche de lèvres comprendrait la demande à l'aide. J'aimais tellement ce partage, cette envie de plaisir donné à l'autre. Je me mettais sur ses genoux à califourchon profitant de ma position dominante. Mes mains glissèrent le long de son cou, je répondrais à sa question. Je me penchais alors vers lui frôlant ses lèvres que je venais de goûter qui avait un goût de tabac et d'alcool. Je voulais sentir son souffle, je m'approchais, et ressentais le bouillonnement en lui qui était le même que le mien. Mais sa question m'interpellait. Il était beau cet homme en face de moi. Cette mâchoire franche, ses lèvres qui avaient emprisonné les miennes sans me laisser de choix, et en voulais-je véritablement des choix. La franchise de ces lèvres me bouleversait.
Je me penchais vers lui, effleurais son cou du bout des lèvres embrassant son menton, puis je me noyais à nouveau dans son regard, ne sachant pas ce que je pourrais y trouver.« Et toi qui es tu ? » j'embrassais la commissure de ses lèvres. Je ne voulais pas répondre à des questions qui au final me faisait peur. J'ai toujours fui ces attirances autant physique que par la personnalité, il avait tout pour lui. Le pire, c'est qu'il faudrait mieux que je fuis. Mais c'était plus fort que moi, je ne semblais pouvoir bouger qu'avec lui ce soir. Il ne me fallait personne d'autre que lui. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je comptais profiter de chaque parcelle de ce type aussi taré et vulgaire pouvait il être. J'accepterais. Car il en faut pour accepter mon impulsivité, mon caractère de merde et mon orgueil mal placé. Mes doigts glissèrent le long de son cou, puis mes mes mains entourèrent son visage, je me cambrais un peu plus. Sous mes doigts, je sentais la barbe naissante, je ne pu m'empêcher de rester un sur cette partie rugueuse, j'aimais ce toucher. J'aimais la dureté de la sensation. Je me penchais vers lui laissant mes cheveux glisser sur le côté pour l'embrasser à mon corps, mes mains encadraient son visage. Mes lèvres glissaient sur les siennes. Je lui souriais. « Je suis celle qui a la prétention de vouloir marquer ton esprit. N'est ce pas assez ? Au final, je pense que tu es le seul à pouvoir répondre à ta question. »

Je n'oserais jamais lui poser cette question. Car au final, la réponse m'effraie. Je l'embrassais à nouveau, enroulant un de mes bras autour de son cou.


Dernière édition par Seven T. Belle le Dim 23 Oct - 20:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyDim 23 Oct - 3:38



La passion est l'Essence de la vie.

Où étais-je ? Qui étais-je ? Qui était celle qui m'accompagnait ? Quelle était cette odeur de peinture que j'appréciait ? Toutes ces questions tournoyaient dans ma tête. Putain mais sérieusement, j'avais perdu entièrement mes esprits, et plus les secondes défilaient, moins j'allais être capable de les retrouver. Avec elle je ne répondais plus de rien. Physiquement, c'était normal, j'étais un homme, j'avais tout pour moi, aucune maladie où il ne fallait pas, aucun membre mal formé, tout allait bien. Mais la façon dont je venais de l'embrasser me prouvait finalement que j'étais complètement perdu, je laissais mon corps la trouver. Et ça, je n'avais jamais l'habitude de le faire. Jamais. Quand j'embrasse une fille, c'est bestiale. C'est presque inutile. C'est comme pour saluer mes mouvements de bassins. Mais là, ça n'a rien à voir. Certes, c'est également sauvage, c'est bien sûr la passion et l'envie qui parle. Mais c'est aussi une chose que je ne connaissais pas. C'était beau. La beauté d'un baiser donné avec tant de volonté. Cette fille, je ne la connaissais pas, et elle me déroutait. Je me demandais presque si elle n'avais rien mis dans mon verre tellement j'étais dans une dimension parallèle en ce moment même.

Je pouvais voir qu'elle avait également des tatouages, j'adorais ça. C'était le truc le plus masculin possible, à la base. Mais sur elle, les dessins qu'elle avait choisis soulignaient alors sa féminité. Sa passion. Son cercle intime. Quand je lui avais posé cette question, mettant fin à notre fougue charnelle , j'avais senti son énervement soudain, comme si je lui avait enlevé quelque chose qui lui appartenait de droit. Ce qui e fit rire, ma lèvre s'était étiré d'un côté plus que l'autre, c'était ma particularité. Entre autre. Elle me répondit quelque chose qui me fit une nouvelle fois bien réfléchir : « Et toi qui es tu ? » Qui étais-je au final ? Nous revenions à ma question de départ. Je ne savais pas qui j'étais, et encore moins maintenant, ici, dans son salon, en face d'elle, mon corps frissonnant de plaisir pour elle. Qui j'étais ? Moi ? Sûrement un mec bien trop sûr de lui et qui finira par crever de narcissisme. Un ex taulard qui veut faire de la politique. - Blague - un mec intelligent qui se fait passer pour un demeuré. Un type sincère et parfois émotif qui a toujours vécut seul, et qui fait souffrir les femmes en se faisant passer pour quelqu'un de mal et de malsain. J'étais un putain de paradoxe à moi tous seul. Je montrais ce que je n'étais pas forcément complètement, et ce que je devrais montrer je l'avais enfouis il y a fort fort longtemps, si bien que ça ne devait même plus faire parti de moi, de ma personnalité. J'étais un enfoiré de première qui n'assumait pas complètement qui je devrais être. J'avais adressé comme réponse un simple regard. Un regard impressionné. Presque effrayé par tout ce qu'elle faisait naître en moi, dans mon sein. J'étais un type qui analysait constamment, chez moi, quand j'étais seul. Là, on aurait cru que j'avais des absences, tellement je divaguais. En vrai, j'essayais de comprendre ce qui m'arrivais. Je ne m'étais pourtant pas drogué, alors que nombre de fois j'aurais pu aujourd'hui...

Elle se mit ensuite sur moi, à califourchon, mes mains se posèrent automatiquement sur ses cuisses découvertes. Mon corps montrait et dévoilait ce que je cachais, l'excitation parlait , je ne pouvais plus rien camoufler. Je posais alors mes mains sur ses hanches pour la soulever et l'installer convenablement sur moi et sur l'endroit voulu. Nous étions encore parfaitement habillé, mais c'était finalement pour débuter ce lien qui allait durer toute une nuit. Et histoire de poser les choses, mettre les cartes sur table et lui expliquer à quel point ça allait être ... dur. Elle touchait mon menton, mon cou, je touchais ses reins, ses poignets d'amour si fins que je dus les chercher. J'adorais le contact avec sa peau, elle était douce. A l'endroit des tatouage je sentais alors le relief du aux écritures artificielles. Alors qu'elle caressait mes quelques poils naissants, mon nez s'en alla renifler son cou, j'y déposai ensuite de petit baiser, avant d'y laisser glisser doucement ma langue, chaude, humide, envieuse. Soudain, les rôles furent inversés et c'est elle qui effleurait mon cou avec ses lèvres. Je tremblotais à certains moments, sans pouvoir contrôler les spasmes de mon corps, de mes muscles qui se contractait à vue d'oeil. Je relevai mon visage jusqu'à fixer le plafond si haut, si haut. En sentant sa bouche qui me cherchait je baissa mon visage et nous nous embrassions à nouveau, mes mains se faisant encore plus présentes sur elle, la faisant inconsciemment glisser sur moi, s'éloigner , revenir, en rythme avec moi et mes quelques mouvements de bassin. Sa voix résonnait ensuite ... « Je suis celle qui a la prétention de vouloir marquer ton esprit. N'est ce pas assez ? Au final, je pense que tu es le seul à pouvoir répondre à ta question » Et sans m'en rendre compte, j'avais laissé filer un « Non, ce n'est pas assez » de mes lèvres. Oh mon dieu, je devais être drogué, c'étais sûr. Je la fis alors basculer sur le sofa, poussant les quelques coussins, en calant un sous sa tête, et commençant à déboutonner ma chemise. Arrivé au deux tiers, j'avais qu'une envie, enlever son débardeur. Je posais alors mes mains rugueuses, masculines sur ses hanches, pinçant son vêtement dans le but de le relever. De le jeter loin, loin, qu'elle ne le remette jamais. Ma respiration s'accélérait affreusement.. C'était clair maintenant, je savais qui elle était. Celle qui aurait la prétention de me changer... de me troubler...
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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyDim 23 Oct - 15:26

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Avais-je perdu l'esprit ? Avais-je oublié mes principes ? Avais-je perdu ma liberté ? Une à une, mes limites se brisaient, sans aucune gêne, ils faisait voler en éclat tout ce que j'avais bien voulu bâtir. Qui est il ? Pourquoi mes lèvres n'osaient pas poser cette question ? Pourquoi ne voulais-je pas ? En une soirée, en un instant, je divaguais, je me noyais dans une passion qui m'était alors inconnue, pourquoi aimais-je cette envie qu'il avait de vouloir en savoir plus ? J'étais là, contre lui, j'aurais du fuir il y a longtemps. J'avais juré de fuir l'attirance, l'alter égo qui m'embarquerais dans je ne sais quel tourment, j'avais juré de ne pas être dépendante de lèvres aussi avides que les miennes. Il m'emprisonnait, me faisait bouillonner, me tourmenter de ses lèvres qui insatiables allait se permettre de parcourir ma peau. Mon assurance, sa confiance, ma prétention, sa franchise, , ma folie, son orgueil, ma passion, sa franchise, rien, rien n'était laissé au hasard. Il n'y a pas de destin. Il n'y a que des jours, et des nuits.

Il posa ses mains sur mes cuisses, me plaçant là où je devais être. Je souriais, et continuait mon exploration de ses zones qui appelaient à la passion, mais surtout à la folie. Car nous étions fous de vouloir approfondir tout ça, car je ne sais pas ce qui allait en ressortir. Le cou, la nuque, les lèvres, le menton, ses épaules, son dos. Il n'avait donc aucune pitié, comme je n'en avais aucune. Si demain il s'en va, je préfère laisser mon corps profiter de cette chaleur aussi longtemps qu'il est possible. Il bougeait en cadence, mon corps le suivait instinctivement. Ce n'est pas la réalité. C'est un rêve. Il répondit que ce n'était pas assez. Je restais sans voix, perdue. Je basculais, il me fit basculer. Il déboutonnait sa chemise, mais pas entièrement, attrapant mon débardeur fermement, prêt à la remonter. Mes doigts glissèrent sur ces lèvres, caressant cette partie charnue, ayant la prétention d'être parfaite dans l'imperfection.« Pourquoi ce n'est pas assez ? »murmurais-je. Pourquoi ce n'est pas assez ? Il avait la même réflexion que moi. Qui sommes nous ? Pourquoi maintenant ? Avions nous perdu l'esprit ? Pourquoi ne pas être comme il était d'usage ? pourquoi vouloir plus, alors que nous n'en avions jamais voulu plus ? La vertu n'est pas toujours la plus sure. Ce n'est pas assez ? mais pourquoi ? Pourquoi en si peu de temps ? Les questions se mêlait dans ma tête. Mes glissèrent le long de son torse caressant parfois la peau qui s'était faite visible après le déboutonnage. J'attrapais ses mains, le fixant droit dans les yeux. Pourquoi en veux tu plus ? Pourquoi n'ai-je pas envie que ce soit comme pour tous les autres ? Je guidais ses mains, remontant mon haut, mes mains sur les siennes. Je le retirais entièrement, dévoilant une peau blanche, un soutien gorge bleu nuit bustier. Je respirais de manière saccadée, mon corps suppliait presque la clémence. « Qui suis-je, pour toi ? » C'était la question. La véritable question. Celle que je me posais moi même. Qui suis-je ? Je sais qui je suis, mais qui je suis pour lui ? Je suis une fille d'artiste, orgueilleuse et certaine de ces envies, j'ai fait de ma vie tout ce que je souhaitais. Je chérie ma famille, mes amis, et la fête. Je suis une fille sans prétention avec la vie, mais ayant la terrible prétention de vouloir vivre. Mes jambes se pliaient, mes bras remontèrent, mes mains glissèrent sous la chemise, vers son dos, pour l'amener à moi l'embrassant à nouveau, mordillant sa lèvre, ma langue glissaient contre la sienne. Pauvres fous que nous sommes. Pourquoi avais-je cette prétention ? Pourquoi avais-je cette envie d'avoir cette peau contre la mienne plus longtemps que les autres ?
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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyJeu 15 Déc - 14:17



La passion est l'Essence de la vie.

La sentence était posée, j'étais condamné. Condamné, emprisonné dans ce cercle de passion, je ne pourrais en sortir qu'une fois les choses rétablies, et surtout qu'une fois que je le voudrais. En l'occurence, je ne le voulais pas, tout venait à peine de commencer, pourquoi arrêter la machine en marche ? J'étais un putain de condamné, chanceux comme personne d'autre. A l'heure actuelle, j'étais pris dans ce tourbillon d'émotion que je n'avais jamais rencontré auparavant. Il y a deux choses à distinguer : la passion, et la Passion. L'une est volatile, elle vient et repart selon la plastique chevauchée, la bouche mordillée, restant parfois plus longtemps que d'autres. L'autre, c'est l'Envie, la Découverte, les picotements dans le bassin qui ne sont pas seulement dus à l'attirance sexuelle. C'est un sentiment plus développé, plus prenant aussi, et par conséquent, plus frustrant. Elle était celle qui me faisait décuvrir un univers que je me pensais incapable de voir, d'appréhender des choses que je ne voulait pas. Non, c'était volontaire, j'aime tout contrôler, je suis un homme de pouvoir, manipulateur au possible, une femme je la prend et je la jette. Pour la simple et bonnes raisons qu'aucunes n'a su me remettre en question. Elles sont envahies et constituées d'une banalité ennuyante, toute la copie de la précédente, et l'affreuse base de la prochaine. Je m'ennuyais avec les femmes, alors je ne leur parlais pas. Je venais, je m'activais et je repartais. C'était posé, clair, et personne ne m'avait prit la tête quant à mon style de vie. Seulement, dans ce loft ground représentant l'univers et le paradigme d'une inconnue, je m'y sentais à ma place, comme si je devais venir ici pour finir de me construire. Comme si Elle devait être celle qui m'apprenne finalement ce qu'était la Vie. Bien que je me doutais d'une chose, elle n'avait absolument pas prévue elle non plus de ce qui se jouerait finalement. Et il se jouait bien plus que notre simple volonté de se satisfaire. Il y avait autre chose, de plus intime, plus personnels, nous disions sûrement au revoir à tout ce dont nous avions toujours cru et revendiqué auparavant. Car plus les secondes passées, plus j'avais l'impression d'être en face d'un double féminine. Même si elle c'est l'Ouest, moi c'est l'Est, elle c'est les marchés, moi c'est le luxe. On peut être bien différents et pour autant s'avérer semblables.

Nous avions échangés quelques mots révélateurs de notre pensées, mais aussi de nous crainte. Qui étions nous ? Pourquoi nous ne finissions pas plus rapidement l'acte qui allait arriver, qui devrait déjà être arrivé. Bordel, je devrais déjà en avoir fini avec elle, elle aurait déjà du crier un bon coup - voire plusieurs - et je devrais déjà me rhabiller. Pourquoi tardions nous ? Avions-nous peur ? Puer de nous-même ? Moi, j'avais peur. Clairement peur de son pouvoir et de son empreinte sur moi. Ce petit gabarit posé sur moi, je l'avais fait basculé sur le sofa, ses mains ayant finis de me rendre fou, abrupte, mes gestes étaient loin d'être gracieux, mais je n'était pas un rat de Moscou. Je laisse à d'autre l'art d'être féminin, moi, j'étais un homme, un vrai, un putain de macho misogyne sur les bords, narcissique au possible et constamment dans la provocation. Elle me faisait aimer ce que je voyais, ce que je faisais, et God knows how scared I was. Je lui avais lâché dans un souffle que rien de tout ça ne me suffisait, que j'étais demandeur de tellement plus. Putain, elle me rendait fou, j'observais son magnifique visage, elle était une oeuvre d'art à elle toute seule, une femme menue avec une explosion caractérielle en son sein. J'adorais ses formes gracieuses et fines à la fois, je voulais qu'une chose, ne former qu'un avec elle. Mais j'avais pas envie que ça se finisse, pas envie d'être maladroit, bien que je n'y pourrais rien. J'étais maladroit. Je ne pouvais pas non plus me métamorphoser. Mais ce qui était spur, c'était que je voulait faire les choses bien, et je suis du genre à dire que les actes ne valent que par leur intention. Je sais que je serais pas très doux, mais si seulement j'avais voulu l'être, est-ce que ça compte ? Se doute t-elle de tout ce combat en moi ? Ma complexité mentale me faisait défaut, mais je n'arrêterais jamais de me questionner, c'est ainsi que je suis fait. « Pourquoi ce n'est pas assez ? » Ce fut ses mots. Je relevais mon visage alors que je comptais descendre happer légèrement sa poitrine. Me mordillant la lèvre, je lécha alors son doigt qui venait à ma rencontre. « Parce que j'en veux plus. » Je la regardais alors un instant, essayant de lui faire comprendre qu'elle sera mienne ce soir. Il pourrait se passer la pire des catastrophe à l'extérieur, ou bien même l'arrivée d'un homme ici, je ne m'arrêterais point. Elle m'avait accompagné alors que j'avais remonté son débardeur, ma chemise entrouverte, ses mains glissant sur mon torse, provoquant en moi des sensations perverses. Je voulais faire des mauvaises choses avec elle, le générique de True Blood me venait en tête instinctivement et je pressais alors mes mouvements. Il fallait que nous soyons rapidement nu, car là, je ne pouvais plus vraiment attendre. J'étais pas précoce, loin de là, Dieu merci. Mais je voulais commencer les choses sérieuses, j'étais avide de me satisfaire, et surtout , de la satisfaire. Car oui, pour la première fois de ma vie mon plaisir personnel passerait après. Elle aura ce qu'elle voulait, je m'y engageais sous parole. Son soutien-gorge bleu nuit accapara mon intérêt, j'embrassais alors sa poitrine, du moins la peau de ses seins qui n'était pas compressée par ce tissu aphrodisiaque. Elle était belle, je le redis. Je me redressa pour ôter ma chemise, dévoilant ma ligne abdominale contractée au maximum, et les quelques poils qui se battaient en duel le long de mon torse. Je voyais mon ombre se refléter au sol, mes épaules carrées, ma cambrure légère. Je me regardais alors lui enlever son short, parce que je trouvais ça sensuelle, ça m'excitait ou plutôt finissait de m'exciter. Je remarquais son string, son épilation parfaite, observant son tatouage que je touchait d'un doigt tremblotant. « Qui suis-je, pour toi ? » Sa question fut sèche de réalisme. Que répondre ? Qu'elle était bien plus que je n'aurais cru, que je n'aurais voulu. Car j'étais effrayé d'elle, de moi-même, de nos vies qui s'étaient croisées. Peur du futur. Je me relevais, enlevant rapidement mon pantalon, j'avais pas de temps à perdre avec la logistique, j'avais la plus belle des femmes entre mes mains. Je ne voyais pas autre chose à ce moment là. Fermant les yeux, je me replaçais sur elle, mon membre durcit par sa faute bien evidemment. Mes mains se baladaient librement sur son corps, sa peau douce... « Tu es peut-être celle qui me fait douter de tout ce que je pensais être vrai. »

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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyDim 18 Déc - 21:54

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Je voyais. Écoutais. Cherchais à comprendre ce qu'il pouvait bien se passer, sur le canapé de mon loft. Les respirations plus appuyées, les gestes appuyés, sur des parties du corps qui appellent à plus d'intimité. Mon coeur s'accélérait. Mais ce n'était pas tout. C'était ses mots, ses mots qui étaient ceux que j'aurais pu employer, je le regardais lui et sa prétention à détruire mes pauvres et pseudo grand principes de vie. Mon corps, le traître, se calait au rythme du sien. Habilement, les mains de cet homme se calait sur ma peau nue, qui au contraire de ce que j'aurais pu vouloir, répondait. Pourquoi réfléchir autant alors que les choses pourraient être si simples ? Les choses simples ne sont pas pour moi. Les choses simples n'ont pas de valeurs face aux actes compliqués, devais-je m'abandonner ? Devais-je m'oublier rien que cette fois et le laisser me happer, ou devais-je au contraire lutter de toute mes forces contre Thybalt. Avions nous en tête les mêmes craintes, avais-je la même prétention que lui à en vouloir beaucoup plus qu'il n'était d'usage ? Derrière lui tout s'effaçait, moi qui parfois m'ennuyait avec d'autre hommes, lui ne m'en laissé pas même la pensée, pas même l'envie. J'avais envie de plus, j'avais envie de tellement plus, cette pensée me faisait peur, cette pensée m'effrayait à un point que je ne pensais pas imaginable. Perdre l'esprit dans cette passion, je le pouvais. Il répondit à mes questions, il comblait mes craintes, en amenant d'autre. Car, dans les mots qui traversaient ses lèvres, j'avais l'impression de retrouver mes mots, mes pensées, mes envies. Pourquoi fallait il que ce soit toi, que ce soit ce type qui paraissait insupportable aux premiers abordes, qui me bouleversait à ce point. N'avions nous donc plus de temps pour connaître autre chose ? Je n'avais plus envie de penser, mais à chaque mains, chaque baisers, mes interrogations revenaient sans même avoir été invitées. Garces, ne pouvez vous donc pas arrêter de me tourmenter ? Me remettre en question ? Me remettre en question à cause de quelqu'un, à cause de toi ? N'as tu pas honte de me troubler ainsi, n'as tu pas envie de quelque chose de banales comme toutes celles que tu as eu avant moi ? Pourquoi ? Une partie de moi l'aurait souhaiter je vous en assure. Une partie de moi aurait voulu qu'il soit comme tous les autres, une distraction, un pur produit de mon envie égoïste, chassé dès le soir, ou le lendemain matin pour les plus chanceux.

Quand il répondit qu'il en voulait plus, quand il me répondit ceci, je vis ce regard qu'il me jeta. Pas le genre de regard qui vous laisse indifférent. Non. Je le fixais, alors que les choses s'accéléraient, ma respiration se fit plus forte, plus impatiente, nous ne cherchions plus, nous avions passé ses civilités banales et inutiles. Il avait été direct, j'avais juré de lui résister, mais ce fut impossible, impossible. Ses lèvres glissèrent le long de ma poitrine, mon dos se cambra, incapable de se contrôler, j'en voulais plus. Il retira sa chemise dévoilant ce que j'avais moi même imaginé. Ma main, par réflexe se plaqua contre son ventre, sentant la nerveuse musculature contre ma paume de main, je restais ainsi à le regarder. Ses mains s'activèrent sur mon short, le retirant sans même me demander mon avis, dévoilant mes hanches, et la plume tatouée sur ma hanche gauche, qu'il dessina avec le bout de ses doigts, ce contact me fit frémir, il retira son pantalon, c'était ainsi que tout allait se déroulait, je le savais depuis que nous avions passé la porte. Rien ne pouvait plus m'empêcher de le sentir contre moi, plus rien. Ma tête bascula en arrière, je soupirais d'aise de cette sensation sur ma peau, un sourire se dessina sur mon visage, l'expliquer je ne le pourrais pas. Les bouts de mes doigts se posèrent alors sur ces côtes, traçant une ligne le jusqu'au buter sur un ce sous vêtement qui servait définitivement à rien, mais je ne fis rien, j'attendais laissant mes doigts caresser la peau fébrile au dessus de cet élastique, une des dernières barrières. Je me redressais pourtant, cherchant ses lèvres, les frôlant, et je me relevais ne quittant pas son visage proche du mien. Sa dernière déclaration eut l'effet d'une bombe. Je posais mon doigts sur ses lèvres, en souriant faiblement. Qu'il arrête.

Je me levais alors. Lui prit le poignet, silencieuse, qu'il arrête de parler, qu'il arrête de me troubler, qu'il arrête d'être lui, car si ce qu'il dit est vrai, ses mots sont les miens et ses craintes les miennes. Il me faisait peur. Allais-je pouvoir me débarrasser de ses bras ? Je m'insupporte, je m'insupporte. Il me fait perdre mes moyens, mais je gardais son poignet entre mes doigts, et le tirais doucement, tranquillement, mais à pas plus rapide au fur à mesure que nous allions vers ma chambre. L'immense porte coulissante était ouverte. Vous expliquer comment est ma chambre est une perte de temps, car je ne voyais pas les murs, je ne voyais que la passion qu'il éveillait en moi. Je m'asseyais sur le lit. Je l'attirais à moi et retirais mon soutien gorge. L'homme est faible dans la relation charnelle, car ils s'abandonnent, car c'est plaisir qui n'en rejoint pas d'autre, il faut y vouer son corps, même si ce n'est que pour quelques instants. Ma main se cala sur sa mâchoire, l'autre glissa vers son dos. Pour le plaquer contre moi. Entendez ma respiration saccadée, plus forte, plus insistante. Je quittais ses lèvres, cherchait à reprendre mon souffle qui me manquait. Je repensais à ses mots. Celle qui le ferait douter de ce qu'il pensait être vrai. Que devrais-je moi ? Que devrais-je dire ? Il me volait mes mots. « A mon tour d'en vouloir plus. » déclarais-je dans un souffle, devions nous parler ? Pourquoi ne pas profiter de l'un et de l'autre ? Nous devions nous torturer l'esprit, parce que ce qu'il se passe, nous fait peur. « Fais moi peur.. » Fais moi peur avec ton envie, ta prétention, ton orgueil, ton obstination à briser une à une ce que j'avais bâti. Prendre et jeter. Les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais. Drive me crazy.

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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyLun 19 Déc - 19:39



La passion est l'Essence de la vie.


Would you know how to fix me ?

Deux sentiments se combattaient en moi. Une bataille effroyablement profonde, l'envie de rester et celle de partir. Bien sûr, je resterais, mais laissez moi vous expliquer. En restant, je me condamne. C'est le sentiment de l'inconnu. Celui de la peur également. Car, en effet, je me condamne à ne plus savoir qui je suis. Suis-je cet homme sans aucun affect, qui se joue de tout, de tous. De toutes. Ou bien, suis-je cet homme qui s'attache, comme un bébé s'attache au sein de sa mère ? Le deuxième sentiment étant l'envie, le folie, l'attachement. J'étais attachée à une femme que je ne connaissait point. D'où venait-elle ? Elle aurait très bien pu me mentir, peut-être étions-nous chez quelqu'un d'autre. Je veux dire, j'ai toujours été méfiant des autres, car ceux-ci avaient toujours finis par me décevoir. Mon père, ma mère. Je ne voulais pas accordé de confiance aux autres si c'est pour que celle-ci soit bafouée et laissée à l'abandon, je pense mériter ça. Et maintenant, à l'heure actuelle, je la laissais entrer dans mon univers sans même me prévenir des risques, et la prévenir elle. Car elle ne savait pas où elle venait d'entrer, dans quel monde elle avait mis les pieds, le mien. J'avais une puissante envie de ne jamais avoir à la quitter, mais je n'en comprenait pas les raisons. J'en était effarement déstabilisé, comme si on m'avait tendu un pistolet, deux balles sur trois. Deux chances sur trois de me tuer. De ne plus jamais me relever. Pessimiste que je suis , je suis persuadé que l'amour n'existe pas. Il ne peut pas être réel, c'est un sentiment transparent, on a tous besoin d'amour, mais on pense le trouver, en vérité il n'existe pas. Comment peut-il seulement exister alors que de nos jours, aucuns êtres humains n'est sincère, aucun d'entre nous n'est capable de vivre en faisant des compromis, en laissant une personne nous connaître entièrement, en étant sincère, fidèle, aimant, protecteur. Ce n'est pas possible. Pourquoi ? Parce que l'Homme est un loup pour l'Homme. Nous sommes dans une ère individualistes, qui a le temps de penser à son prochain ? Les écritures de la Bible sont là pour illustrer ce que l'Homme ne sera jamais. C'est un simple fait. Et si je des mes pensées, c'est parce qu'elle me fait douter. N'a t-elle pas honte ? Sincèrement, entrer dans la vie de quelqu'un et le terrasser ? Se sent-elle coupable ? Son regard m'indique que oui, elle l'est. Mais alors pourquoi, la seconde d'après elle me mange la bouche ? Et pourquoi est-ce que je lui rends ses baisers avec un cran d'intensité plus élevé ? Pourquoi je ne peux pas tout simplement me lever et me tirer. Il y a encore des minettes qui trainent dans le coin, il n'est encore que très tôt dans la nuit. Ou je pourrais aussi tout simplement partir voir une prostituée et me satisfaire d'elle, car oui, je suis le type d'homme à me faire des putes, et à ne jamais en avoir honte. Le plus vieux métier du monde, et elle au moins elles ne se prennent la tête. Elles ne risquent pas de chialer en vous voyant partir, ou de vous attendre en bas de chez vous ou bien même de dire que vous les avez violé, sous prétexte d'y avoir été un peu trop fort. J'étais l'homme sans véritable tabou, et avec des valeurs très proches de celles qui valaient mieux éviter. Hors de la norme et me complaisant ainsi.

Mais alors, pourquoi cette fille allait devenir La Fille ? J'étais scandalisé. Voilà le mot. Déconcerté, décontenancé, et subjugué. Je n'avais aucun modèle près de moi capable de m'expliquer ce qui m'arriver, personne de très expérimenté dans ce domaine. Etait-ce de l'amour ? Non, impossible. Et pourquoi pas ? Parce que. Etait-ce un coup de foudre ? Etait-ce autre chose ? J'avais regarder Blue Valentine la veille, alors je m'interdisais de tomber sous son charme. Etrangement, ce film m'avait marqué... Pourquoi ? Parce qu'il était fou de réalisme. Voyez vous le nombre de questionnement dans ma tête, alors qu'elle m'embrassait, que je la serrais fort contre moi, me persuadant que rien ne se passait alors que tout se passait. Je m'étais deshabillé comme j'avais pu, gardant encore mon boxer elastique et heureusement pour lui. Ses mains frôlaient mes reins, me faisant frissonner, me donnant l'envie de plisser les yeux comme si j'avais peur de ne pas me contrôler. Je ne voulais pas me controler, non, je lui ferais l'amour. Mais contrôler ces amorces sentimentales. Nos corps dansaient à l'unisson, c'était la danse la plus synchro réalisable. Elle me regardait, et à certains moment, je me redressait, bloquant tout mes gestes, mis à part ma main qui ôtait une de ses mèches volatiles qui barrait son visage. Et je l'observais. Pas comme celui qui observe en cachette,mais plutôt comme celui qui se ressource. Que faisions-nous ? Nous nous dirigions tout simplement au bucher, il allait faire chaud, très chaud, mais nous nous relèverions pas de cette explosion.

Que fait-elle ? Elle se lève. Me regarde. Je l'a suivi des yeux, me redressant également. Elle comptait en rester là ? Sincèrement ? Je ne comprenais pas. Elle tenait mon poignet, je ne le lâchais pas non plus, puis elle m'attira contre elle, une main que je posa sur ses hanches par la suite. Sa chambre. Bien sûr, j'aurais du m'en douter. Voilà pourquoi j'avais peur, A la seconde où j'ai cru qu'elle allait me mettre dehors, j'avais angoissé, mon ventre s'était retourné. Fuck ... Je la suivais mes yeux posaient sur son string, dévoilant son galbe parfait. Arrivés à la chambre, je la suivis jusqu'au lit, l'odeur y était presque vanillée. Elle avait ôter son soutien gorge, laissant sa poitrine ferme à vue d'oeil prendre l'air. Elle s'allongea, je ne me fis pas attendre pour me poser sur elle, mon torse collé à son ventre, à sa poitrine, son ventre, sa poitrine, mes va et vient destiné à une seul chose : l'exciter. Je savais qu'elle l'était, ses yeux pétillaient, mais je voulais qu'elle le soit encore plus, qu'elle comprenne que ce soir nous ne ferions pas les choses à moitié. Son string entre mes mains, du moins le bout de ficelle calé entre mes doigt, je l'enleva doucement, ma langue cherchant la sienne, nos souffles chaud et humides se rencontrant... Lui mordillant la lèvre, je laissa ma main descendre vers son intimité, ne fermant pas les yeux, je voulais la voir plus que l'entendre. Je m'amusa à tenter certaines choses, cherchant à voir ce qui lui plaisait le plus. Jouant avec son bouton nerveux, je frottais mon intimité à elle, tentant de repousser au maximum mes envies, les éloigner encore un peu. Ma main sur ses cheveux, je ne pouvais pas m'empecher de les caresser, les serrer à certains moments, lorsque nos bouches étaient encore plus vives, lorsque nos langues se repoussaient pour se retrouver ensuite... A ces mots, je ne me crispa pas. Elle voulait que je lui fasses peur, les autres voulaient que je leur fasse mal. J'aimais ce qu'elle me disait, elle était exactement comme moi, elle était mazo. Elle voulait se faire du mal, elle voulait que je l'effraie, et il n'y avait qu'un seul moyen de l'effrayer. Sans enlever mon boxer, mais en le baissant rapidement, j'entra en elle, violemment, sans même prendre le temps d'utiliser un préservatif, chose que je n'oubliais Ô grand Jamais.. Elle me rendait fou, elle venait tout simplement de me faire perdre la tête...

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MessageSujet: Re: [hot] Do you really want me ? || Thybalt   [hot] Do you really want me ? || Thybalt EmptyMar 20 Déc - 15:16

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Est ce que tu abandonnerais si tu ne comprenais pas pas ce monde ? Serais-je assez forte pour ... tout ceci ? Je n'étais pas une femme faible, mais, mon côté auto destructeur me tuera, je le sais. Si je dois mourir, je veux mourir de la manière la plus douloureuse possible. De la manière la plus douloureuse, et déchirer ce visage qui aurait plu aux premiers éphèbes un peu bourré. Ressentir la fin, comme je pouvais ressentir ce type contre moi, mon corps souffrait de quelque chose dont je n'avais aucune idée. Je souffrais. Car, si j'avais besoin de lui pour ne plus souffrir, alors j'étais perdue, j'étais foutue, terminée, impossible, je ne le veux pas, je n'ai jamais voulu dépendre de qui que ce soit. Mais alors que je pensais cela, mon corps, le seul qui était honnête répondait à n'importe quel contact de sa peau sur la mienne. Pourquoi ? Trop de questions ce soir, beaucoup de choses qui s'enchaînaient, et le désir égoïste mais altruiste qui m'envahissait. Ce soir, il n'y avait pas seulement moi, il y avait lui. Quand c'était les autres, il n'y avait que moi. Mais maintenant, ici dans mon lit immense, où tous ne dormait pas et ne mettait pas un genoux, il y avait lui, qui devait aussi prendre du plaisir. Cette idée, ne me traversait jamais l'esprit, j'étais égoïste et je ne me concentrais que sur mon propre plaisir, mais là, c'était différent, les codes avaient changés, et dans ces règles là, j'étais une novice. Il s’allongea, contre moi, mes genoux remontèrent, mes cuisses contre ses flancs, je sentais sa peau chaude, je le sentais contre moi, je sentais, je savais, mais la surprise n'allait pour autant être gâchée. Me rendre dépendante, c'est de cela dont j'avais peur, ressentir de la frustration avec tous les autres, et jamais sans lui. Mais ce n'était pas simplement un corps. Ce n'était pas simplement une attirance purement physique, çà allait bien au delà de ça, et c'était ça qui me tuait, c'était cela dont mon corps souffrait, c'est contre ça, que j'ai toujours lutté, mais ce soir, juste pour ce soir, je rends les armes. C'était la seule chose à faire.

Je respirais contre ses lèvres, la bouche entre ouverte contre la siennes, mes lèvres frôlaient les siennes, touchaient subtilement les siennes, ne pouvant s'en détaché, une honte, c'était une honte. Je n'ai pas de mots pour vous exprimer mon sentiment, car celui ci m'est inconnu et ce qui que j'ai en tête est ma crainte la plus grande. Je suis terrifiée à l'idée de ce sentiments. Puis, je fus nue. La nudité fière, je ne me cache jamais, je ne vais jamais sous des draps pour me cacher d'un corps dont je suis fière, d'un corps qui en fait s'éveiller plus d'un, ma taille particulièrement dessinée, mon bassin étroit, ma minceur qui parfois est terrifiante, comment un si faible corps, pouvait abriter un caractère aussi terrible que le mien. Car il faut bien que celui ci souffre, qu'il garde les marques de ce caractères. Un de ses mains se glissa dans mes cheveux, tout en continuant de m'embrasser, je répondais avec une ferveur qui m'était inconnue, et comme un besoin de sentir ses lèvres contre les miennes. Non, pas lui, pas maintenant. Son autre mains libre, se laissa le droit se glisser sur mon ventre, puis descendit plus bas, plus bas, toujours plus bas... Ma poitrine se colla contre son torse. J'étais comme electrisée, je me mordais la lèvre presque jusqu'au sang pour emprisonner un son qui se voulait dévastateur, mais il continua, ma tête bascula en arrièe, incapable de faire autre chose, une frustration intense s'empara de moi, j'en voulais plus. Ma main se plaqua contre son épaule, mes doigts s'y accrochèrent, non mes ongles. L'autre quant à elle restait contre sa machoîre. J'en tremblais, j'étais fébrile un chose silencieuse mais secouée par des spasmes d'une violence inouïe. Mais je m'interdisais de ne pas soutenir son regard, mais impossible de tenir plus longtemps son regard, c'était impossible.

Puis ce fut l'apothéose, quand, enfin, il entra. Avec la violence qu'il me fallait pour me réveiller, mais j'en perdis mon souffle. Il y a des mots qui ne sont pas capable de tout définir. Il n'y avait plus de mots, il n'y avait que des souffles, des respirations. Mes lèvres ne purent contenir un long soupir, mes lèvres laissèrent échapper l'illustration parfaite de ce qu'il se passait, un gémissement murmuré. Mon bras glissa de son épaule vers son cou. Mes mains se faisaient plus pressante sur sa peau, mon autre main glissa passa sous son aisselle et vint se plaqua dans son dos, mon bassin cherchait à entamer un mouvement. C'était une sensualité que j'aimais. Abandonner tous vos sens au plaisir, qu'il soit le seul Dieu de votre existence, c'est à lui seul qu'une jeune fille doit tout sacrifier et rien à ses yeux ne doit être aussi sacré que le plaisir. J'aimais cette philosophie. Je ne disais mot. C'était de la folie, ce n'était rien d'autre que de la folie. Comment étais-je censé comprendre ce qu'il se passait ? Alors qu'il secouait mon corps de sa propre folie. Quel mot fallait il mettre sur tout ceci ? Étais-ce ce que l'on appelait un coup de foudre ? Étais-ce cette chose cliché au possible qui m'arrivait en ce moment même, alors que je me sentais soulevée vers des sensations qui ne pouvait être liée qu'à ça. Effrayant, et terriblement plaisant. C'était de la folie, j'étais folle, j'étais foutue, horriblement foutue, et à cette pensée je cherchais à ses lèvres, le paradoxe ultime, j'étais perdue. Mais tout ce dont j'étais capable ce soir c'était de le trouver.

Je sentais sous mes doigts le début de sa cambrure. Me faire peur ? N'est ce pas ce que j'avais demandé ? J'étais tétanisée. Paralysée, secouée par le plaisir qui me rendrait certainement folle un jour. Fuir ou dépendre, j'ai toujours dis que fuir son ennemi est lâche. Être lâche était peut être une solution. Mais il m'aspirait. Comme je l'aspirais. Nous étions égoïstes dans vouloir plus. Je m'arquais, laissant ma tête basculer en arrière, offrant en sacrifice ma poitrine. Je me mordais la lèvre, réflexe propre à chaque personne prenant un pied monstrueux. Folie. Folie, quand arrêteras tu de me torturer ?
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