En tête à tête avec un ange [Bonnie]

Ouah... un quartier comme Loris n'en a jamais vu en Allemagne. Les américains sont bien les gens les plus riches du monde d'après lui. Même à Berlin, capitale de l'Allemagne, Loris n'en a pas vu des comme ça. Mais qu'est ce qu'il faisait ici ? Le jeune homme se posait la question. Ah mais oui, son amie Bonnie l'avait invité chez lui pour le dîner. Pour l'occasion, Loris était allé s'acheter son premier costard de sa vie. Une veste noire avec un pantalon noir, un cravate noire et bien sur la chemise blanche toute belle et repassé qui allait avec. Cela lui avait coûté la peau du cul, mais ça en valait la peine. Le jeune homme préférait passer dans ces rues là avec un costard, plutôt que d'y passer en jogging ou en vieux jeans. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer pour les petits dealers comme Loris dans les rues aussi importantes. Donc autant qu'il ait l'air d'un homme d'affaire que d'un bandit. De toute façon, Loris avait apporté une petite mallette avec lui. Cette dernière ne contenait aucun argent. Non, juste des vêtements un peu plus approprié pour lui. Enfin, si son costard plaisait à Bonnie, il le garderait bien évidement. Sinon il avait un jeans et un t-shirt noir avec une glace à la vanille dessinée dessus. Loris aimait bien ce t-shirt noir rigolo.
Le jeune homme rentra dans l'immeuble et il prit l'ascenseur pour rejoindre l'appartement de Bonnie. Arrivé devant, il toqua en attendant que son amie vienne lui ouvrir. Loris était tout propre, tout neuf car personne ne l'avait encore attaqué dans la rue. Bien sur, des personnes l'avaient regardé mais juste parce que personne ne l'avait encore jamais vu dans ce coin.

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BONNIE & LORIS

Dix-huit heures douze. C'est exactement à cette heure-là que je pose les yeux sur la pendule. J'ai passé ma journée à courir car en été tous les touristes sont là et New-York est vraiment inacessible, il y a vraiment trop de monde. Je suis partie faire des emplettes ou plutôt les courses, le truc que je déteste le plus, passer une heure à la caisse, ca me gave. Pourtant j'adore faire du shopping mais c'est pas la même chose, le shopping n'est pas un besoin vitale c'est une passion tandis que les courses, c'est vitale quoi. Je suis rentré chez moi, sur le coup de deux heures trentes pas plus mais quand tu reçois un appel vachement long de tes parents et que tu dois les rassurer, tu n'avances pas tellement. Mes parents sont super attentionnés mais disons que niveau timming ca ne m'arrangeait pas trop. Je faisais des efforts parce que je reçevais mon ami Loris, c'est une des rares personnes que j'autorise à rentrer dans ma tanière... Je devais quand même un minimum de propreté bien que je sois plus bordelique que maniaque, je l'avoue. De toute façon depuis mon divorce, je ne suis plus la même, c'est certain. Je n'ai plus peur de rien.Je ne veux plus rien faire non plus d'ailleurs, donc quand j'ai vu l'heure, je me suis un peu activé. Vu que tout était propre, je suis partie sous la douche, pour parraitre assez présentable puis je n'allais pas ouvrir en jogging quoi. Je ne fais pas une dépression, c'est toujours mieux pour soi-même d'avoir une bonne image à transmettre aux autres même si Loris était au courant de mes problèmes, je lui en avais parlé. Comment je l'adore et en plus c'est lui qui me fournit la drogue -chose que j'ai réellement besoin pour vivre désormais- même si je le voulais, je crois que maintenant, je n'arriverais pas à décrocher. Enfin bref, je m'habillais décontracté, jean, converses rouges et un haut rouge avec un smiley dessus. Je me maquillai un peu et laissai mes cheveux sécher à l'air libre, ils allaient ondulés naturellement. Je commençais à préparer l'apéritif fin les trucs que j'avais fait pour ça, des trucs super simple hein, fallait pas se prendre la tête, ça allait être une bonne soirée puis j'entendis quelqu'un frapper à ma porte, j'eus un sourire, ça ne pouvait être que mon ami donc je laissai ce que j'étais entrain de faire puis j'allais lui ouvrir avec un énorme sourire et de nature tactile, je le serrai dans mes bras.

« Salut ! Tu es tout beau ce soir dis-donc, j'adore, ça te vas trop bien ! Mais viens, entre ! »

Aujourd'hui, à part aller s'acheter des vêtements neufs, Loris n'avait rien fait de spécial. Il s'était levé assez tard pour une fois, à 11h à cause du réveil en plus. L'après midi il avait fait les boutiques et après, il était simplement rentré chez lui pour se laver et se changer. Rien de bien fatiguant. Mais c'était presque la plus part des journées de Loris qui était comme ça. A part voir ses amis, il ne faisait rien de ses journées. Bien sur, il vendait de la drogue mais seulement 3 ou 4 fois par semaine car plus on le fait, plus on a de chance que la police vienne nous arrêter. Donc il évitait de le faire trop souvent. Et puis, avec ce qu'il vendait, il avait assez d'argent pour vivre pendant le mois donc ça suffisait.
Bref, il était enfin arrivé chez Bonnie. Regardant à droite, puis à gauche dans le grand couloir de cet énorme immeuble, Loris n'espérait qu'une seule chose, que Bonnie vienne vite ouvrir cette fichue porte. Tout ce qu'il ne voulait pas, c'est que quelqu'un apparaisse d'un côté ou de l'autre du couloir. Cela mettrait Loris bien mal à l'aise car il n'avait pas envie de se battre avec qui que se soit. Oui car les rencontres avec les gens peuvent être pleines de rebondissement. Quand on voit quelqu'un dans le couloir, cela ne veut pas dire qu'il est bon. Parfois, il est mauvais et comme Loris réagit souvent au quart de tour...
Ah ça y est, Loris entend du bruit derrière la porte quelques secondes à peine après avoir toqué. Bonnie devait être bien pressé que Loris arrive car il peut entendre ses pas se précipité à travers la porte. Cela ne veut bien évidement pas dire qu'elle marche comme un éléphant. Cela veut juste dire qu'elle doit être pressé que son invité arrive. Elle ouvrit la porte et sauta dans les bras de Loris un sourire sur les lèvres. Le jeune homme la serra légèrement contre lui pour la soulever du sol et il entra dans l'appartement. Il la reposa et ferma la porte sans la regarder. Ouf... il était à l'intérieur. Il sourit à la gentille réflexion de Bonnie.

Salut... Oui, je sais, d'habitude... je suis tout moche alors là j'avais envie de changer. Il n'y a que ce soir que je suis beau... et c'est rien que pour toi.

Loris adorait la taquiner. Il fit quelques pas dans l'appartement et il sourit. Ce n'était que la première fois qu'il venait ici. Le jeune homme avança encore et observa la pièce principale. Ce qui est sur, c'est que cet appartement là n'avait rien à voir avec le sien. Rien que la grand pièce faisait la taille de son appartement tout entier. Loris eut du mal à retenir un ''Ouah...''. Il n'avait jamais vu une telle merveille dans l'immobilier.

Grandiose ton appartement. J'aime beaucoup.

Spoiler:

Ma journée était normale, même si j'étais toute contente de voir mon ami, ce soir. Je tiens beaucoup à lui alors que je sais qu'il deale et ça ne me dérange pas vu que je suis sa cliente, une cliente régulière en plus. Loris sait pour mon divorce, a quel point je l'aimais, mais aussi à quel point mon ex-mari m'a fait mal en me trompant avec Miley, une fille qui ne m'aime pas et que maintenant, j'éprouve de la rancoeur envers elle, mais je hais plus mon ex-mari, j'ai compris bien plus tard ses motivations pour me détruire à cette fille. Je ne vais pas dire que je la comprends, mais presque.. Sauf que je n'aurais pas été aussi loin. La Bonnie que tout le monde connait maintenant, la fille pas responsable, la droguée, la triste, la glace dans son âme, ce n'est pas moi, c'est ce que j'aurais dit avant, mais plus ça va et plus cette Bonnie prend de la place. Oui j'ai changé, d'ailleurs je ne fais presque plus rien. Avant, je voyais mes amis, je respirais la joie de vivre, j'adorais sortir en boite déconner, Erza m'a tout pris, j'ai vraiment l'impression d'être vide maintenant et de sonner creux, mais avec Loris, je me sentais bien, il me redonnait un peu le sourire, comme Tyler, April, Lullaby et les autres.. Enfin certains, pas tout le monde. Donc recevoir Loris, quelque part, c'est se ré-habituer à voir des amis et j'en étais toute contente. Je suis dans un quartier huppé, mais je suis riche aussi, ma famille est fortunée et est à la tête de pas mal entreprise d'hôtel dans tout le pays ainsi que dans certains pays, un siège se trouve à Paris, l'autre au Maroc et au Mexique. C'est en pleine expansion, c'est cool que ma famille ait de l'argent, mais ce n'est pas cool pour les gens qui subissent la crise.

Bref quand Loris arriva, je m'étais vraiment empressé d'ouvrir, pour ne pas trop le faire attendre puis je mettais jeter dans ses bras, bon dieu que ça faisait plaisir de le voir. Mon confident, je l'adore. Il me souleva du sol et je me mis à rire. D'ailleurs on rentra et il fermait la porte de mon appartement, je le laissai faire qu'il fasse comme chez lui.

« Rien que pour moi ? Je suis flatté et non, tu es toujours beau mais j'avoue que ton costard te va comme un gant, je me sens minable maintenant de ne pas m'être mieux habillé maintenant ! »

J'avançai avec lui doucement tout en souriant. C'est vrai que l'appartement est vraiment spacieux. Il est bien lumineux aussi c'est agréable. Je souris quand j'entendis son "Ouaah", la cuisine était juste en face du salon sauf qu’enfaîtes, elle pouvait voir tout vu qu'ils avaient abattus une partie du mur pour en faire un bar. Je souris en disant

« Merci, en plus le quartier est calme ! »

Je regardais alors mon ami puis je repris en disant

« En tous cas, installes-toi fais comme chez toi, si tu veux visiter ou autre dis-le moi »

L'appartement devait faire le triple voir le quadruple de celui de Loris. C'était vraiment impressionnant. Heureusement qu'ils n'avaient pas fait l'inverse, que ce n'était pas Loris qui avait invité Bonnie chez lui. Elle se serait sentie bien à l'étroit. D'ailleurs, le jeune homme n'avait pas pu s'empêcher de dire ''ouah'' en voyant tout cela. Oui car c'était énorme. Loris fit quelques pas à l'intérieur de l'appartement et elle répondit à ce qu'il avait dit au tout début. Techniquement, c'était quand même rien que pour elle que le jeune homme s'était habillé de cette façon. Bien sur, aussi pour ne pas se faire agresser en jeans dans la rue. Les seuls personnes qu'il avait vu dans la rue de Bonnie étaient toutes habillés classes. Pour les filles, robe de soirée avec talons et pour les garçons, costard cravate et Loris n'avait aperçu aucun jeans. Le jeune homme tourna la tête vers elle, la regardant de haut en bas.

Merci pour ce petit compliment. Et, non... tu n'es pas si horrible que ça à regarder. J'aime toujours autant poser les yeux sur toi.

Il est comme ça Loris, toujours à complimenter les femmes. C'est la seule chose qu'il sait bien faire avec elles et seulement avec elles. Les hommes, Loris les hait presque tous car il est toujours en concurrence avec un homme pour lui piquer sa conquête, ou sa copine.
Il jeta un coup d'oeil à droite, puis à gauche à nouveau et il sourit. Pas mal, la classe de vivre et de dormir ici. On dirait une suite royale d'un grand hôtel. Ah, quelque chose qui plaisait à Loris. Le quartier est calme ici. Tant mieux, s'il revient une prochaine fois, il n'aura pas besoin de raser les murs.
Le jeune homme ne releva pas cette phrase, la laissant couler dans l'air. Il écouta surtout la prochaine qui le fit sourire. Loris posa sa petite mallette pleine de vêtement et autre chose pour se diriger vers le bar. Il visiterait plus tard. Après tout, ils avaient toute la soirée pour visiter les pièces de cet appartement de luxe.

On a le temps de visiter après. Alors, comment c'est de vivre comme une star ?

Il sourit. Le jeune homme faisait exprès de la charrier.

Tu dois vraiment être trop à l'étroit ici dis donc... J'ai l'impression de n'être qu'une petite fourmi moi par rapport à mon appartement.

Mon appartement était grand et avait plusieurs chambre spacieuse, je l'avais acheté avec Erza enfaites tout ce que j'ai bâti hormis ses derniers mois, je l'ai fais en commun avec mon ex-mari. Il n'avait rien récupérer de notre appartement qui est devenu mon appartement hormis quelques trucs que sa famille nous avait offert. Sinon, il n'avait rien eu. C'est dingue quand même, quelque part, il est toujours avec moi, d'ailleurs mes musiques se ressemblent, elles parlent de coeurs brisés depuis quelques mois alors qu'avant elles inspiraient la joie. Dans cet appartement il y avait pas mal de chose en rapport à la musique, ma guitare, mon piano. Aussi quelques posters de Michael Jackson ainsi que d'autres chanteurs, des notes de musique. Tout mon univers, c'est ce qui se refletait dans ma décoration. Loris était vraiment superbe quoi, son costard aussi fallait le dire. J'étais beaucoup moins chic, il n'y avait pas photo. Bref, quand il me complimenta, je trouvais ça super mignon, je me mis à rougir légèrement, comme à chaque compliment qu'on me fait d'ailleurs. Je lui souris et déposa un petit bisous sur la joue à Loris en disant

« Merci, tu es adorable ! Tu sais que si j'aurais été ta copine, j'aurais été très jalouse que tu t'habilles aussi bien pour une amie puis même les filles dans la rue, tu n'as pas dû les laisser indifférente ! » lui répondis-je en souriant. C'était vrai en plus ce que je disais, Loris était beau, fallait le dire, du coup certaines femmes ont du se retourner à son passage.

Bref, Loris était éblouie par mon appartement, c'est vrai que la première fois que j'ai été le visité, j'ai été pareil que lui. Je me suis toujours imaginé dedans et je ne pense pas que je déménagerais de sitôt. Cela me convenait très bien et pour toute les personnes qui me connaissait, il trouvait ça trop grand pour une seule personne, je ne trouve pas. Au cas où si un jour j'ai des enfants, autant prendre grand non ? Au moins pas besoin de déménager, c'est moins chère et le loyer ici n'est pas trop cher, ça va encore. J'eus un sourire puis Loris se dirigea vers le bar, je fis la même franchement je n'étais pas une bonne hôte même pas je lui ai proposé à boire, j'étais a côté de lui

« Alors qu'est-ce que tu prends ? » lui demandais-je, j'avais de tout. Ensuite il me dit qu'on visiterait après, je me mis à rire a son expression, ça fait quoi de vivre comme une star.

« Ecoute, je ne plains pas, vivre comme une star, c'est plutôt cool ! » Je souris quand il me dit que je devais être à l'étroit, je rentrais dans son jeu en disant « Oh ouais c'est vraiment trop petit, il me faudrais un appart qui fasse au moins trois fois celui la pour que je me sente bien ! » je souris en disant « Non, il est cool d'ailleurs si tu veux passer la nuit ici, il y a aucun soucis, j'ai de la place, tu seras comment c'est de vivre comme une star comme ça ! »

Spoiler:

Les posters de beaucoup de stars musicales étaient accroché au mur. Bonnie avait également quelques instruments de musique. Il ne savait pas qu'elle était musicienne. Après tout, il y avait beaucoup de chose que Loris ne connaissait pas sur sa tendre amie. Comme elle, elle ne savait pas tout sur le beau ténébreux. Après tout, c'était normal, un homme ou même une femme ne peut pas révéler toute sa vie à n'importe qui. Bonnie n'était peut être pas n'importe qui mais même, Loris n'était pas prêt à lui dire tout de sa vie et elle devait en être au même point avec lui.
Loris venait de faire quelques compliments à la jeune femme. Il aimait bien complimenter les gens, surtout les jeunes femmes. Elle lui avoua alors que s'il avait été son copain, jamais elle ne l'aurait laissé sortir comme ça chez une fille. Loris eut un petit rire suivit d'un large sourire.

Je n'ai pas de copine donc... je sors habillé comme je veux... chez qui je veux. Et je ne fais pas attention aux filles qui me regardent dans la rue. C'est moi qui choisit les filles qui ont le droit de me regarder. Et ce soir, tu es l'heureuse élue.

Le jeune homme venait de se diriger vers le bar. Bonnie le suivit de près et elle lui demanda ce qu'il voulait bien boire. Le jeune homme marcha jusqu'à côté de Bonnie et en se plaçant derrière elle, la tête sur son épaule droite, il observa les bouteilles d'alcool qu'elle avait. Chez lui, Loris n'avait que deux ou trois bouteilles. Bonnie elle, en avait minimum dix. Il se décolla de la jeune femme pour lui répondre.

Une vodka s'il te plaît.

Loris fit le tour du bar pour revenir en face de Bonnie et il se permit de lui dire une phrase.

Au passage, tes cheveux sentent très bons.

Cela n'avait aucun rapport avec la conversation mais Loris aimait dériver. Ne pas toujours parler de la même chose.
Bonnie rentra dans le jeu de Loris. Elle lui dit qu'elle aimait vivre comme une star et la jeune femme l'invita même à dormir chez lui. Elle rigola sur le fait qu'elle voulait un appartement trois fois plus grand. Pourquoi se contenter de peu quand on peut avoir mieux et être au top. Loris s'adossa au comptoir de son petit bar et il sourit.

Tu m'invite à dîner et à rester dormir, c'est carrément plus qu'un rencard là. Tu passe une étape.

Ma décoration était vraiment très personnelle, c'était sur ma passion, la musique. Dès qu'Erza était parti de chez moi enfin, je l'ai littéralement viré, ses fringues déchirés volaient à travers tout l'Upper East Side, beaucoup de passants s'étaient arrêtés. Scène de ménage, tout le monde savait que je divorçais. J'ai mis trois semaines à refaire toutes la décoration. Je n'ai jamais parlé à Loris de ma passion pour la musique ? Pourquoi ? Je ne sais pas l'occasion ne s'est dans doute pas présenté et ce n'est jamais vraiment rentré dans nos conversations les passions de l'autre. On est amis et même confidents mais on peut avoir des petits secrets. Bref, Loris m'avait complimenté, c'était plaisant à entendre et j'aimais beaucoup complimenter les autres. Je me mis à rire quand il me dit que ce soir j'étais l'heureuse élue.

« Seulement ce soir ? Je suis déçue ! » dis-je en le taquinant un peu. On se dirigea ensuite vers mon bar où il y avait pas mal de bouteille, je ne suis pas alcoolique, je n'y touche pas quand je suis toute seule, ça ne m'attire pas tellement. Il posa sa tête sur mon épaule et me répondit qu'il voulait une vodka, je ne dis rien et je sortis la bouteille de vodka. Il se décolla ensuite de moi pour faire le tour et se mettre en face de moi. Pendant ce temps-là, je préparais le petit verre mais ne m'aventurais pas à faire comme les serveuses, j'aurais tout renversé par terre. Quand il me dit que mes cheveux sentait toujours bon, je souris en répondant « Merci ! » Je lui donnais ensuite son verre en disant « Voila une vodka pour monsieur ! » Un énorme sourire, puis je me pris la même chose dans un petit verre sauf que moi je pris de la vodka noire, beaucoup moins forte que la blanche même si ça donnait pas envie au départ mais je trouve ça meilleure. Je fis le tour du bar et me plaça a côté de lui, je levais mon verre tout en le regardant dans les yeux « A nous, tu veux manger quelque chose ? Tout est prêt ! »

On parlait ensuite de l'appartement et tout ce qui s'y trame, je lui ai même proposé de passer la nuit ici. Je me mis à rire à ses paroles « J'aime bien brûler les étapes ! Après à toi de voir si toi aussi tu veux la brûler ! »

Loris n'avait pas de passion particulière dans sa vie à part la drogue et ses amis. Il ne faisait rien d'autres que ça, vendre de la drogue et sortir avec ses amis. La seule autre passion que Loris pouvait avoir, c'était de faire des grosses bêtises. Mais des bêtises à se retrouver en garde à vue ou pire. Quand il commençait à en faire, c'était comme de l'adrénaline qui montait en lui, il ne pouvait pu trop se retenir de continuer. Mais à New York, il n'avait pas encore dépassé ses limites et il était fier de lui.
La jeune femme le taquina et il sourit.

Tout les soirs que tu voudras belle demoiselle...

Elle lui servit alors un verre et le remercia au passage pour ses cheveux. Loris lui fit un signe de la tête en gage de ''merci'' et il leva également son verre. Elle lui proposa après de manger.

Tu as raison... à nous !!! On a qu'à s'installer pour dîner si tout est prêt. Enfin, c'est toi qui voit. Dîner en tête à tête avec toi... c'est une chance.

Loris sourit et il but une gorgée de son verre. Le jeune homme était du genre à boire et parfois ne plus s'arrêter mais ça, c'était surtout en boîte de nuit ou quand l'ambiance était bonne. On boit, on boit, et on se rend parfois pas compte de ce que l'on boit. Loris fixa également Bonnie droit dans les yeux quand elle lui avoua brûler les étapes. Loris but encore une gorgée et il se rapprocha d'elle jusqu'à se coller face à face. Il lui murmura à l'oreille.

J'adore brûler les étapes...

Étant très tactile, Loris aimait bien faire des câlins et des bisous sans trop prévenir. Il s'écarta et attendit que Bonnie passe la première pour aller manger. Oui, il était galant quand même.

J'adorais la soirée que j'allais passer avec Loris même s'il était arrivé il n'y a pas longtemps. D'ailleurs j'aimais beaucoup la réponse qu'il m'a donné, je ne sais pas pourquoi mais elle est plaisante alors avec un sourire assez malicieux, je l'avoue, je lui répondis.

« Si je te veux tous les soirs, tu seras là alors beau brun ? » Je continuais de le taquiner. Ensuite on passe un peu à l'apéritif. Il me dit ensuite que si tout était prêt on pouvait passer à table, je le regardais en disant « Oui, nous pouvons sauf que du congelé, ça te vas ? disons que la cuisine et moi ça fait deux et j'avais pas envie de faire exploser mon appartement parce que je voulais vraiment qu'on se voit ! » je rigolai légèrement et je me rappelle alors du gateau que je devais faire avec Lullaby, il a fini .. Sur un mur, l'entrée était déjà faite, c'était un plat froid et me mit à sourire encore une fois en disant « Je pourrais dire la même chose diner avec toi est une chance ! »

Je pris également une gorgée de mon verre pour ne pas dire tout prendre, il était super petit ce verre, c'est les verres de bars pour la vodka, c'est vraiment tout petit. Ce n'était qu'un petit verre, je ne ressentais rien, j'étais normale, comme si je n'avais rien bu. Quand Loris se rapprocha de moi et m'avoua également adorer brûler les étapes. J'eus qu'un sourire amusé

« Je prends cette réponse pour un oui alors !» je continuais à sourire comme auparavant, très galant, je lui fis un bisous sur la joue avant de passer devant lui et l'amener dans la salle où la table était dressé mais il manquait disons quelque chose à manger. « Je reviens ! » Je partit chercher ce que j'avais préparer dans l'après-midi avec l'apéritif, j'ai fais deux voyages car j'ai aussi ramener du vin, de l'eau... C'est sur qu'il ne manque rien. Je le regardais en disant « J'espère que ça te plait.. »

Un sourire aux lèvres, Loris aimait bien le fait que Bonnie lui demande si tout les soirs il serait là si elle le voulait. Oui, c'était un peu ça. De toute manière, Loris n'avait presque rien à faire les soirs. En faite, il ne faisait rien de ses journées alors quand on lui proposait de faire un truc, le jeune homme acceptait sur le champ. Dès qu'il pouvait bouger de son appartement, le beau jeune homme le faisait sans broncher. En plus, Loris adorait cela, sortir avec des amis. Que ce soit en boîte de nuit, au cinéma, au restaurant ou même chez eux, ce n'était pas un problème pour lui.

Si tu veux...

Un petit rire s'échappa de la bouche de Loris quand Bonnie lui avoua que c'était du congelé car elle n'avait pas envie de faire exploser son appartement. Ah bah... encore un point commun qu'il avait avec elle, Loris n'aimait pas cuisiner et surtout, il n'y arrivait pas du tout. Il allait donc soit au restaurant, dans un fast food ou alors il se faisait des plat décongeler.

Cela me va très bien du congelé. J'ai l'habitude d'en faire aussi t'inquiète pas. La cuisine et moi, ça fait deux aussi.

Le jeune homme sourit. Elle le complimenta alors comme il venait de le faire et il en fut très content. Les deux jeunes gens adoraient se faire des compliments. Ils aimaient bien aussi se taquiner sur des choses qu'ils faisaient ou alors sur des choses qu'ils avaient en leur possession.
Loris finit son verre et il le reposa sur le bar avant de suivre Bonnie jusqu'au salon. Elle n'avait peut être pas cuisiné, mais elle avait mit la table, et c'était très bien présenté. Elle avait tout bien aligné et avait sortit de belles assiettes et de beaux couverts. En deux voyages, elle ramena à manger, le vin et l'eau. Génial, Loris n'est pas trop amateur de vin mais celui qu'elle avait ramené était un grand vin. Le jeune homme sourit et il ouvrit la bouteille avant d'en servir à Bonnie d'abord et à lui ensuite.

Oui, c'est parfait. Je sens qu'on va bien manger.

Le jeune homme trouva ensuite le premier sujet de conversation autour de la table de la soirée.

Alors, comment tu vas en ce moment ?