CHAPITRE I :
«
Joyeux anniversaire Selly ! » hurla mon père à une de mes fêtes d'anniversaires. Je ne le voyais pas beaucoup, mes parents se sont séparés dès mon plus jeune âge, suite au mauvais caractère de ma mère Rachel. Elle le regardait, elle était contente pour moi. «
Merci papa ! » je courrais dans ses bras. Mon père était dans la publicité, il voyageait beaucoup, donc je ne le voyais pas souvent mais il n'est pas un mauvais père. Il a toujours tout fait passer avant moi. Je regardais alors autour de moi, je ne voyais pas mes grands-parents maternels «
Papy et mamie sont pas là ! » une pointe de déception se fit sentir dans ma voix. Ma mère eut un petit sourire qui se voulait réconfortant en disant «
Ils ne vont pas tarder ma chérie ! » et à une de ses amies «
Ils doivent encore être occupé avec la frangine ! Jamais de temps pour moi ou ma fille mais par contre elle, faudrait limite lui construire un palais ! » ma mère partit ensuite fumer. Je retournais ensuite à ma fête d'anniversaire. Elle avait raison car ils ne sont pas venus.
Ma mère a toujours été « le vilain petit canard » dans sa famille. Elle a toujours du passer après sa sœur. Par exemple quand ma tante est tombé enceinte, ma mère s'en ai prit plein et quand elle partit, ma mère commença à compter un peu plus à les yeux, mais pas tellement, la fille « prodigue » leur manquait. Elle est partit tôt de la maison, elle ne pouvait plus. Elle ne supporte pas sa sœur d'ailleurs et elle refuse que je sois trop proche de mon cousin, le fils de ma tante bien qu'elle me laisse le voir assez souvent, c'est une réussite
[…]
«
Comment ça sa mère est partit ? J'arrive tout de suite ! » dit alors, ma mère au téléphone. je devais avoir six ans. Elle débarqua en trombe et je vis la frimousse de mon cousin chez mes grands-parents, sa maman l'avait laissé ici d'après ce que j'ai compris, pour son bien, ils habitaient déjà chez nos grands-parents, il était logé et bien, mais sa mère ne s'en occupait plus trop du coup. Je lui fis un bisous sur la joue et je le pris pour la main, on va aller jouer, ça va être sympa. «
On joue à Chat ? Touché, c'est toi le chat ! » dis-je malicieusement et Jeremiah commença à me courir après. On finit d'ailleurs dans la pelouse des grands parents. Par terre, essoufflé comme il n'y a pas. On se souriait quand tout d'un coup, je vis un seau d'eau, pas trop rempli que je pouvais porter, je me levais précipitamment, Jeremiah a voulu se lever aussi, j'attrapais le seau d'eau et je lui en versais un peu sur lui. Il prit le reste et le versa sur moi. On était trempé et on avait faim après c'est l'heure du goûter. Très important pour un enfant.
Avec Jeremiah, durant notre enfance et surtout depuis que sa mère était partie, on passait énormément de temps ensemble, ma mère était rassurée. Pour mes grands-parents, je ne comptais pas, seul leur petit fils comptait, il n'y avait que lui. Il y avait forcément plus d'injustice, ce qui commençait à gonfler mes parents, parce que ma mère en touchait toujours deux mots à mon père. Quand je me faisais disputer pour sa pomme, au début, je boudais, je lui en voulais mais ça s'appaisait toujours parce que j'adorais réellement mon cousin et qu'on était très proche, puis sa mère était partit alors c'est normal qu'ils soient comme ça avec lui.
[…]
La mère de Jeremiah est revenue deux ans plus tard. Elle veut emmener mon cousin, ma mère n'est pas d'accord, mes grands-parents non plus, ils veulent la laisser faire car après tout, c'est la mère de celui-ci et seul, elle peut décider pour son fils. Ca a mis ma mère dans un état. Elle a envie de crier tout bonnement. «
Va jouer dans le salon ma chérie ! » me dit ma mère doucement, je m'exécutais et restais près de la porte pour entendre. «
Vous n'allez pas la laisser faire ? Rassurez-moi ? » ma mère attendait de pied ferme la réponse, mes grands-parents baissaient la tête. «
J'arrive pas à le croire, ça y est madame l'enfant prodigue revient la bouche en cœur, prétendant qu'elle a changé, elle veut récupérer son fils alors que c'est vous qui l'a élevé et vous, vous vous laissez faire ! Bravo ! » mon grand-père, regarda ma mère «
Rachel, tu nous parles pas comme ça s'il te plait ! Nous sommes tes parents ! C'est pas parce que t'as 30 ans que je ne vais pas t'en mettre une ! » ma mère se mit à rire «
Mais papa, t'as su faire que ça pour elle, qui c'est qui a pris quand elle est tombé enceinte hein ? Ou quand elle est partit la première fois avec Jeremiah, c'est elle peut-être... » ils ne dirent rien, ils ne regardaient même pas ma mère. «
Toute ma vie, j'ai eu l'impression d'être bête et insignifiante par rapport à elle ! Quand j'ai eu Selena, vous êtes même pas venu la voir à la maternité ! C'est votre petite fille au même titre que Jeremiah, seulement, c'est pas la fille de votre enfant prodigue.. Alors c'est normal qu'elle ait le droit à rien, seulement ma fille, c'est pas une bâtarde, elle a des parents, je veux pas qu'elle subisse ce que vous m'avez subir toutes mon enfance par rapport à Jeremiah ! Vous voulez pas vous battre, c'est très bien.. Jeremiah n'a jamais voulu avoir une mère névrosée mais vous la laissez faire ! » ils ne répondirent rien. Enfaites ils étaient abasourdis, toutes les vérités du passés, ma mère n'avait pas digéré, surtout depuis le retour de ma tante où elle avait tout à nouveau. «
On aime Selena, mais j'ai élévé Jeremiah, c'est normal qu'on soit moins proche de ta fille ! » ma mère la regarda, mon grand-père était d'accord «
Non, à ce point-là,c'est pas normal, pendant les deux ans, y'en avait que pour votre petit-fils, mais je conçois sa mère était partie ! Maintenant venez pas me dire que vous aimez votre petite fille, sinon vous auriez au moins pensé à son anniversaire pendant toutes ces années ! On s'en va, on part en Californie, je vous téléphonerais de temps en temps, si vous savez encore décroché un téléphone pour votre fille aîné ! Aurevoir ! Je suis fatigué de cette situation ! » ma mère me releva et me prit alors la main. On se dirigea vers notre voiture en silence, aucune de nous ne prends la parole, c'est dans un silence gênant, ma mère était a deux doigts de pleurer, elle coupait les ponts avec ses parents, c'est pas rien. «
On ne va plus voir Papy et Mamy ! » demandais-je doucement. Elle avait des larmes qui coulaient «
Si, mais pas tout de suite, pour l'instant on déménage mon cœur ! » elle me sourit et le lendemain un nouveau départ, dîtes good morning à la californie..
CHAPITRE II :
«
home, sweet homme, sweetie ! » dit ma mère. Mes parents étaient voisins, ils s'entendaient très bien, mon père avait refait sa vie avec quelqu'un de vraiment sympa. «
C'est magnifique, on va vraiment habiter là ! » ma mère hocha la tête et je découvris la maison de mon père a une rue de celle de ma mère, parfait. «
Elle te plait ? » sourit mon père. «
Elle est parfaite ! » je sens que je vais me plaire en Californie, j'avais huit ans et tout semblait me sourire. J'avais de la chance, n'empêches.
Rien de grandiose ne se passa ensuite, je me fis très vite des amis. Dont mon voisin en face, assez sympa, vraiment. On passe ensuite à l'adolescence, j'étais au collège, on m'a mis dans un des meilleurs, je suis en internat dans celui de Los Angeles, on a de l'argent, depuis que ma mère a trouvé un superbe contrat et que mon père, avocat est un peu plus reconnue dans sa profession.
«
Oups excuses-moi ! » lui dis-je en souriant, à une jolie métisse. «
C'est pas grave va ! » me dit-elle, elle était assez sympa. «
T'es nouvelle ? Je ne t'avais jamais vu avant ! Je m'appelle Selena mais on m'appelle Juliet ! » elle me sourit en disant «
C'est ton deuxième prénom? Je suis Cinderella ! » je lui fis un sourire, je ramassais ses affaires avec elle «
Ouais c'est mon deuxième prénom ! » on se releva ensuite, personne ne prêtait attention à nous. «
T'as cours où ? » me demanda t-elle alors timidement. «
En salle 205 et toi ? » elle sourit et elle me montre son emploi du temps, elle était dans la même salle que moi. «
Bienvenue à L.A Cinderella ! » elle me sourit et on se dirigea vers la salle. Une grande amitié commença. On s'est très vite rapproché Cinderella et moi, elle était mon inverse, elle était plutôt renfermé sur elle-même, compétitive mais on se racontait notre vie. Je n'avais pas de nouvelle de Jeremiah, mon cousin, je ne sais même pas ce qu'il devient et ça fait mal.
[…]
Aleksandre Johnson fut mon premier amour, on est sortit ensemble pendant pas mal de temps, je l'aimais vraiment, il savait me faire tourner la tête, j'aurais pu tout faire pour lui mais malheureusement pour notre histoire, il a déménagé à New-York, la ville que j'ai fuis petite. On savait que de se quitter était la meilleure solution mais j'ai bien souffert car tomber sur un gars aussi romantique n'est pas donné à tout le monde.
Une autre rencontre bouleversa ma vie, celle de Timéo. Timéo, je l'ai toujours connu depuis que je suis en californie seulement, je le trouvais idiot, il n'était pas du tout comme je l'imaginais. Arrogant, prétencieux, beau parleur, au début c'est ce que je pensais. C'était au lycée, je devais avoir seize ans. J'étais intelligente et je donnais parfois des cours en langues. L'Espagnol ou L'Anglais, lui il s'en foutait pas mal tant qu'il était recruté tous les ans, j'avais été désigné comme sa tutrice pour l'espagnol, ça ne m'enchantait pas vraiment, mais heureusement que le deuxième a qui j'avais a faire était plus sympa et m'aidait. « Bon on commence ! » dis-je alors que ses potes étaient avec nous. « Voyons Selly, sois pas si impatiente, on a tout notre temps ! Je sais bien que tu veux être avec moi toute seule mais quand même ! » ses potes se mirent à rire et il me regarda avec un air de défi. il me rendait folle celui-là « De un, ne m'appelle pas Selly mais Selena, de deux, t'es vraiment qu'un pauvre con, de trois si ta bande où tu te sens obligé de faire le malin pourraient partir, ça m'arrangerait ! » un grand sourire hypocrite. Les gars partirent alors, il me regardait longuement. « C'est bon ? T'as fini de faire le coq ? » il ne dit rien. « T'as perdu ta langue ? » je souriais malicieusement, je ne me laissais pas faire. « Tu me détestes ? » se contenta-t-il de dire. Je le regardais, je devais lui dire la vérité ? Ouais je pense « Euh.. C'est le toi en public que j'aime pas ! » il me regarde longuement « Je ne suis pas toujours comme ça tu sais ! » j'eus un sourire assez discret « Bien remettons-nous au travail, on a assez perdu de temps comme ça ! »
Un an après. J'étais à une fête, je venais de débarquer avec celle qu'on surnommait ma siamoise, on était au bras l'une de l'autre. On avait pas de copains donc, on restait là, elle allait nous chercher à boire quand Timéo surgit « Tu danses ? » je le regardais « Pourquoi tu fais ça ? » il s'assit à côté de moi, avec un sourire qui avait l'air sincère « Parce que je t'aime bien ! Et que j'ai envie de m'éclater avec toi ! Ou est ta siamoise ? » je le regardais en disant « Partie chercher à boire, où est ta bande de crétins ? » demandais-je alors. « J'en sais rien et je m'en fous ! Allez viens, juste une après je ne t'embête plus ! » bon.. S'il ne m'embête plus. Je me levais et le suivait, on alla dans la pièce d'a côté, il y avait déjà des couples, je me sentais épiée, je posais ma tête sur Timéo, une première. Tout le monde nous regardait, mais vers la fin de la chanson, je me sentais pas bien, j'avais la tête qui tournait alors que je n'avais rien pris. « Tu m'excuses ? Je vais dehors.. Je.. Je vais pas bien ! » je me hissais difficilement dans l'autre pièce, je ne voyais pas Cinderella, elle devait être avec un garçon. Je partis dehors difficilement, je vis Cinderella avec un garçon, ça ne me choquait pas mais quand elle me vit, elle courut tout de suite vers moi « Juliet, ça va ? » j'entendis Timéo m'appelait en me demandant si je voulais quelque chose, Cinderella me prit dans ses bras et après.. plus rien.
J'ouvrais les yeux, mes parents à mon chevet entrain de pleurer, Cindy dormait dans le fauteuil, elle avait les yeux rouges j'étais à l'hopital, les murs étaient blancs, j'étais branché de partout. « Qu'est-ce qui se passe ? » ma mère me regarda en disant « Ma chérie.. T'es gravement malade.. On a du enlever tes deux reins, tu vas devoir vivre sous dialyse en attendant une greffe ! Suite à une maladie génétique du côté de ton père, au fil des années tes reins se sont détériorés ! On attends un donneur, mais crois-moi, on va tout faire pour se battre ! Je suis incompatible et ton père aussi malheureusement.. » elle me prit dans ses bras, je me mis à pleurer. C'est pas possible, pourquoi moi ? Cindy se réveilla et elle alla dans mes bras, elle me chuchotta à l'oreille « Je ne t'abandonne pas, je vais me battre avec toi ! Je .. Je vais voir si je ne suis pas compatible ! » je la regardais en disant « Non, non, je ne veux pas que tu sacrifies un rein pour moi ! Je vais m'en sortir, on va trouver un donneur ! » je tentais de sourire, mais croyez-moi, c'est pas facile. Elle me caressa les cheveux en disant « Je viendrais te voir tous les jours après les cours, laisse moi voir si je suis compatible au moins ! » je hochais la tête négativement « Hors de questions ! » Elle soupira puis s'allongea à côté de moi. « Timéo nous a accompagné dans l'ambulance, tu sais, il était boulversé.. Il n'est pas si stupide en fin de compte, il est plutôt sympa ! » elle sourit. « Il t'aime beaucoup plus qu'il le dit ! » je la regarde en disant « Arrêtes avec ça s'il te plait ! » elle posa sa tête au creux de mon épaule, je posais sa tête sur la mienne, puis on s’endormait comme ça.
[…]
« Selly ! Laisse-moi le temps de t'expliquer ! » Timeo courrait après moi, je l'évitais depuis une semaine après ce que j'ai appris. « Laisse-moi tranquille Timéo ! T'as bien joué j'espère ? » je le regardais avec un regard noir, celui qui voulait dire laisse moi. « Selly, arrêtes tu sais très bien que c'est faux ! C'est vrai pour le tout début où j'ai commencé les cours avec toi ! Plus après ! » il se mit face à moi. J'évitais son regard, il faisait tout pour capter le mien. « On a plus rien à se dire ! Laisse-moi passer, t'as gagné allez ! » j'essayais de me détacher de son emprise. Il ne voulait pas me lâcher. Je le fixais alors du coin de l'oeil. Les gars de son équipe arrivèrent alors, ils triomphaient, j'avais envie de pleurer, ils l'appelaient pour qu'il vienne les rejoindre. Timeo me regardait et les regarder, je m'attendais à ce qu'il me lâche mais non. « Va les rejoindre, vous avez réussi votre pari ! » lui dis-je doucement, il me regardait soucieux. « Non, ils n'ont pas gagné ! Je me suis attaché à toi ! J'ai peur pour toi chaque jour, je m'en veux tellement.. Je suis stupide, j'ai fais ça pour ne pas avoir de sentiments pour toi, c'est stupide.. Selena, regarde-moi ! » il prit ses deux mains et me força à le regarder « T'es plus importante qu'eux ! Je suis beaucoup plus attaché à toi qu'a ma propre équipe, c'est la vérité ! » il m'embrassa alors devant eux, ça n'avait pas l'air d'un baiser de défi, c'était magique. J'étais troublé, tout le monde nous regardait. « On y va ! me chuchota t-il dans l'oreille, on a besoin de parler. » voilà comment tout commença.
CHAPITRE III :
« Maman, maman ! » hurlais-je dans la maison qu'elle occupait. « Maman, j'ai envie de retrouver Jeremiah, mon cousin ! » elle était entrain de boire un truc mais elle recracha tout « Mais enfin Juliet, t'es folle ! Il s'en fout de toi ! Je ne suis même pas sûr qu'il se rappelle de toi ! » je la regardais en lui disant « Hé alors ! Sérieux, je veux retrouver mon cousin, si ça se trouve, je vais mourir, je veux voir ce que deviens ma famille contrairement à toi ! On était même pas à l'enterrement de papy et mamy ! » elle se lève alors « Non mais qu'est-ce que t'as dans le crâne Juliet ? Ca fait une dizaine d'années que vous n'avez plus de contact, il ne va pas t’accueillir à bras ouvert ! Il doit être devenu comme sa mère ! Sérieusement fais pas ça, tu vas être déçue ! » je me lève furieuse. « T'as plus rien à dire, je fais ce que je veux, que tu le veuilles ou non ! Si je veux retrouver Jeremiah c'est mon droit ! » elle me regarde, ma mère est ma copie mais en plus vieille. « Arrêtes un peu de croire que le monde est tout beau ! Tout rose, ça n'est pas comme ça la vie ! Réagis un peu ! » déterminée, elle ne me fera pas changer d'avis. « De toute façon, je ne changerais pas d'avis ! » elle est bornée aussi, alors on est bien « Bien, tu veux faire ce que tu veux ! Va à New-York et je te coupe les vivres ! T'iras plus à UCLA ! Ton père va sans doute me soutenir ! » j'aime pas ses défis là, elle croit que je peux pas survivre sans argent non mais elle est trop bonne celle là. « Bien, maman, fais-le ! Si je meurs au moins, j'aurais aucun regret, toi et moi on a plus rien à se dire ! » je pars ensuite en trombe en claquant la porte, ça peux vous paraître dérisoire, et j'ai toujours été famille. Ma mère m'a pas laissé aller voir mes grands-parents, il faut que je rattrape le temps perdu avec Jeremiah, j'aurais la conscience tranquille.
[…]
« Tu m'suis ? » ma meilleure amie me regarda, on vivait ensemble dans un grand appartement à Los Angeles. « Bien sûr, je comprends parfaitement ! Puis New-York me manque un peu ! » elle pose sa tête sur mon épaule, je pose ensuite ma tête sur la sienne. « Y'a que toi qui me soutient, Tim ne me soutiendras pas ! » je lui caresse les cheveux, ensuite. « Tim' t'inquiètes pas, il comprendra ! Enfin j'espère ! Moi je casse avec Jason, mais ça me dérange pas, il me tape sur les nerfs de toute façon, je peux pas bosser avec lui c'est chiant ! » je rigole, ma meilleure amie est toujours comme ça. Elle préfère les études « Sois pas trop dûre hein ! » elle se mit à rire en disant « T'inquiètes Simone, je gère ! Ce soir go to the party ! »
[…]
« Tim' t'es là ? » hurlais-je dans son appartement. J'entendais des voix de mecs. Il fallait que je lui annonce que je partais pour New-York. J'en ai besoin. « Bonjour ! » m'exclamais-je ensuite quand je tourna la tête et une fille embrassais MON Timéo, je secouais la tête et Timeo me vit, je passais la porte et je jetais ses clefs n'importe où « Selly attends ! C'est pas ce que tu crois, c'est elle qui m'a sauté dessus ! » j'eus un rire sans joie, vu que j'étais sous dialyse, les rapports sexuels, c'était pas possible. « Non, non, non, mais tu l'as pas repoussé sérieusement ! A moins qu'on était pas à la même scène ! » il se gratta la tête en disant « J'aurais dû mais c'est qu'un baiser, les gars me testent ! » je me mis à rire. « Tapes toi toutes les nanas que tu veux, j'en ai plus rien à foutre, toi et moi c'est fini t'entends, c'est fini ! De toute façon, je me casse à New-York avec Cindy ! Au moins, la séparation ne sera pas difficile pour l'un de nous deux ! » une larme coula sur ma joue quand je me retournais « Tu sais très bien que y'a que toi que j'aime, pars pas à New-York ! » je me retourne. C'est pas possible. « Ce que je viens de voir me pousse à le faire ! Si y'a que toi que t'aime, rejoins moi à New-York City écoute ! Peut-être qu'on pourra sauver notre couple, sinon, traces ta route, j'ai pas envie de souffrir ! Tu veux avoir des rapports sexuels, une copine normale, c'est pas avec moi que t'auras ça, pas pour l'instant donc.. Amuses-toi ! Je vais essayer de faire de même ! » c'est difficile, j'avais sacrifié pas mal de chose pour Timéo. Il me murmura un je t'aime que j'ignorais, il l'a embrassé, c'est pas possible de dire après que t'aime ta copine quand même. Je quitte L.A sans aucun remords.
[…]
J'avais eu l'adresse de Jeremiah par la famille. Ma mère n'avait pas coupé les ponts avec tout le monde. Du coup, ils avaient réussi à se procurer l'adresse de mon cousin et sa y est, j'étais un pâté de maison, j'appréhendais. Je sonnais alors dans sa résidence, on m'a ouvert, je suis monté là où on m'a indiqué de le faire. Je sonnais alors, appréhendant encore plus, un type brun vint m'ouvrir « T'es Jeremiah Wilson ? » demandais-je alors. J'entendis un « Oui ! » il ne semblait ne pas trop me reconnaître. « Je suis Selena, ta cousine... »
C'est à ce moment-là où il m'a fait entrer chez lui et on a commencé à discuter, j'ai emmenagé pratiquement chez lui, je squatte son canapé, je lui ai raconté la mésaventure avec ma mère mais il ne sait pas que je suis malade, je ne veux pas l'inquiéter. Cinderella, ma meilleure amie a emmenagé pas loin, elle reste toujours avec moi. Cindy est ma meilleure amie et le restera.
Un soir, j'étais chez Jeremiah, enfin, enfaites j'étais rentré d'une fête, je n'ai pas énormément bu, un verre, donc pas beaucoup. J'étais pas bien et je ne voulais pas dormir seule, d'habitude, je serais partie chez Cinderella, mais j'avais plus de jambe et j'étais chez Jeremiah. Y'avait une fille dans son lit mais je m'en foutais, je le poussais un peu, il se retrouva au milieu de nous deux. De la fille et de moi, ils devaient être ivre. Le matin vers 10h la fille poussa un cri d'horreur. « O. K, on a eu un plan à trois ? » Jeremiah soupira, mais ce n'était pas la première fois qu'il était réveillé comme ça par ma faute. « Non, c'est ma cousine, elle vit ici ! Elle a dû faire un cauchemars, laisse-là ! » elle se rhabilla en vitesse, elle lança avant un « Ok vous êtes trop bizarre ! » et elle partit en claquant la porte. Dans mon sommeil, je lançais « Je suis désolé ! » il me fit un bisous sur le front en disant « Pas grave, j'ai l'habitude avec toi ! » il commençait à bien me connaître le cousin, je suis très envahissante.