Sujet: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Mer 28 Déc - 20:58
C’était une journée parfaite : une de ses journées où l’on ne peut pas s’empêcher de sourire sans arrêt et sans même savoir pourquoi. Je sortais tout juste de la maison familiale, le courrier en main, bien décidée à profiter de cette journée magnifique qui s’offrait à moi. Je marchais quelques mètres, avec un bazar pas possible dans les deux mains. Je pris tout mon foutoir pour le ranger dans mon sac mais en prenant bien soin de conserver le courrier dans ma main gauche. La plupart du tas était de la réclame mais pourtant, une lettre adressée à mon nom suscita mon attention. Mon adresse était proprement écrite au stylo, c’était sûrement pour cette raison qu’elle m’intriguait tant. Avec les emails, les sms, je n’avais plus tellement l’habitude de recevoir des lettres de "réelles" personnes et cette écriture ne m'était pas du tout familière. Sûrement une erreur. Quoique, il n’y avait pas tellement de chance qu’une personne inverse mon prénom et mon nom de famille si compliqués avec ceux de quelqu’un d’autre. Intriguée, j’ouvris donc la lettre en faisant bien attention à ne pas l’ouvrir n’importe comment. D’après le papier, une lettre écrite et une photo avaient été glissés dedans. Plutôt curieux … Je pris donc la photo dans mes mains, la retourna et compris directement … Les larmes me montaient aux yeux, j’avais du mal à respirer, j’avais la tête qui tournait, je manquais de m’évanouir mais je me trouvais heureusement près d’un banc. Je posa donc mes affaires les yeux fixés sur cette photo. C’était la photo d’un gosse de six-sept ans, pas plus, tout sourire devant son gâteau d’anniversaire. Il était beau, heureux et je ressentis au fond de moi une douleur étrange que je n’avais ressenti qu’une seule fois de toute ma vie, lorsque j’avais quinze ans. Car oui, ce petit garçon, c’était le mien. Je ne l’avais vu qu’une fois, à sa naissance, j’avais refusé de le prendre dans mes bras de peur de regretter mon choix de le faire adopter, mais malgré ça, j’aurai pu le reconnaître entre mille. Je l’avais donc eu à l’âge de quinze ans et j’étais à cette époque complètement paumée et terrorisée si bien que j‘avais quitté la ville pour ne pas que mes parents l’apprennent et surtout le père de l’enfant … On avait quinze ans tous les deux à l’époque, on était jeunes, sûrement trop. Ça avait dérapé à une soirée où Eliott, le père de mon enfant était présent … Tout avait commencé avec le fameux jeu "action, bonus ou vérité". L’un d’entre nous avait reçu, par des potes, le gage d’embrasser l’autre. Plutôt banal, sauf que tout était vite parti en cacahuète. A cette époque, j’étais pas mal attirée par Eliott mais j’étais du genre timide alors je n’avais jamais osé rien tenter et je m’étais dit que cette soirée allait peut-être être l’occasion de lui dire quelque chose ou bien de faire quelque chose. Quand j’y repense, je me dis que ce fut la plus grosse erreur de ma vie. J’avais pas mal abusé de l’alcool mais tout de même pas assez pour ne pas arriver à contrôler mes gestes sauf que j’avais joué à la sale garce complètement bourrée (voilà ce que je vois maintenant). Le premier mois passa, puis le second, puis le troisième. Je ne m’étais même pas posée la question de si je pouvais être enceinte puisque pour moi il n’y avait pas de doute : nous nous étions protégés, ils n’y avait donc aucun risque. Je continuais à voir Eliott et au bout du quatrième mois, j’appris que j’étais enceinte. J’avais complètement halluciné, comment c’était possible ? Un déni de grossesse, voilà tout. Je ne pouvais donc plus avorter et je n’avais plus qu’une solution : accoucher. Mais comment faire ? Je ne voulais pas que mes parents soient au courant, il était hors de question. J’étais trop jeune et pas assez responsable pour avoir un enfant alors l’adoption paru pour moi la meilleure des solutions. Égoïstement, je ne dis rien à Eliott : j’avais pris ma décision et je ne voulais pas qu’il finisse dans le même état que moi. Alors je suis partie chez ma tante, la sœur de ma mère qu’elle ne voyait plus depuis longtemps, prétextant une super opportunité pour mes études. Elle habitait à Chicago, une grande ville de l’état de l’Illinois, c’était donc parfait. Je donnais des nouvelles par internet, par webcam si les gens insistaient vraiment. Mes rondeurs ne se voyaient donc pas. Certes, j’avais pris des joues mais elles ne se voyaient pas tellement à l’écran, je prétextais que c’était à cause de la bonne bouffe lorsque l'on me demandait. Miraculeusement, ma tante, connaissant très bien le caractère de sa sœur et de son beau-frère, ne leur en avait pas parlé. Ce fut d’ailleurs la seule personne au courant. Elle m’aida pour trouver la famille parfaite qui conviendrait à cet enfant dont je ne connaissais pas le sexe. Ils habitaient en Californie, avaient l’apparence de Mr et Mme Parfait, ils avaient su me mettre à l’aise et je les avais très rapidement choisi. A cette époque, j’avais été très clair : je ne voulais pas de photos, pas de nouvelles à moins que j’en fasse personnellement la demande. Mais voilà, on n’a pas toujours ce que l’on veut et j’étais donc là, seule sur un banc, dans un état pitoyable. Je me foutais de tout, de tout le monde. Cette photo avait en un instant rouvert des blessures qui se fermaient difficilement de jour en jour depuis six ans.
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Jeu 29 Déc - 21:19
Le destin ne peut contrôler nos vies. Comment pourrait-il s'occuper de plus de sept milliards de personnes en même temps tout en leur faisant vivre la plupart du temps des choses plus ou moins atroces ? Eliott faisait parti des gens qui croyait que seuls eux pouvaient choisir en leur âme et conscience leurs actes et leurs paroles. Décider des actions du présent qui auront des conséquences par la suite, certes, mais qui auront été choisies par eux. Peut-être que les personnes qui croyaient en le destin pensaient que de cette manière ils ne culpabiliseraient pas après quelque chose qui regretteront, que de cette façon ils puissent se laisser aller. C'était complétement débile et crétin. A la pensée que ds politiciens, des adultes et même quelques enfants puissent croire ça dégoutait Eliott. Ce dernier ouvrit tout doucement les yeux.
Quelle heure était-il ? Est-ce qu'on était en vacances ou bien était-il en retard à Yale ? Une fois encore ? Bon, après plus de deux ans dans l'université, les professeurs devaient désormais être habitués aux retards permanents d'Eliott dans leurs cours. Enfin, soyons réalistes, surtout habitués à l'argent que les parents Straum leur donnaient contre leur silence. Pas du tout pédagogue. Cela devait être la seule fois que le père et la mère Straum se souciaient de leur fils. Le jeune homme aperçut un fin rayon de lumière à travers les rideaux de la chambre et devina que l'heure devait déjà être avancée. A côté de lui, dans le lit, se trouvait une belle blonde qui avait l'air de faire un beau rêve étant donné son sourire béat. Cette vision ne fit même pas sourire l'étudiant, à vrai dire, il s'en fichait pas mal d'elle, alors qu'elle sourit ou pas... Eliott souleva les draps du lit et enfila un caleçon avant de se lever. Les vêtements éparpillés un peu partout ne firent que confirmer ce qu'il pensait. Un sourire aux lèvres, Eliott commença à ramasser les siens et de se rhabiller. Cette fille, il ne la reverrait sûrement jamais. Un coup d'un soir. Et, d'après ses souvenirs, un peu flou à cause de l'alcool bu sans modération, un bon coup. Peut-être qu'un jour, Eliott réussira à avoir le même palmarès que le célèbre Chuck Bass. En fait, il sera le Chuck de la nouvelle élite pour faire plus simple. Le jeune homme ouvrit la porte de sa chambre, regarda une dernière fois la belle blonde endormi sur son lit puis s'en alla.
Dehors, dans New-York, la vie continuait. Les habitants se hâtaient, avec leur café à la main, pour aller travailler. Eliott, lui, n'avait que pour projet pendant cette journée de traîner dans les rues et de peut-être voir ses amis. Il vivait au jour le jour. Carpe Diem était sa devise. Peut-être verrait-il des personnes ayant le même but dans la vie que lui, soit d'anéantir l'Elite actuelle ? Ainsi, il pourrait à nouveau chercher des idées tordus pour créer des ennuis à Serena, Blair ou encore Aleksandre. Rien qu'à cette idée, Eliott sourit. Sadique ? Oui, peut-être bien. Le jeune homme passa pour arriver dans Centra Park plus rapidement dans le quartier West de la ville. Il n'avait que très peu de contacts dans ce coin mais, pourtant, il ne pouvait s'empêcher de marcher ici. A vrai dire, il voulait surtout revoir quelqu'un qui avait marqué sa vie dans tous les sens du terme. Celle qui avait été sa meilleure amie et qui pourrait de nouveau l'être facilement si ils se reparlaient et faisaient autant de conneries qu'avant. Éclipser facilement Cassyopée. Blubby. La plus belle femme qu'il ait jamais rencontré. La plus drôle. La plus intelligente. Celle pour qui il aurait pu étant plus jeune, plus fou, offrir la lune. La seule fois où il avait couché avec elle relevait peut-être de son meilleur souvenir en sa compagnie. Même si tout avait été étrange, car première fois, oblige, Eliott avait aimé. C'était sûrement pour revivre le même plaisir qu'il avait eu avec elle, qu'il s'amusait à avoir toutes les new-yorkaises dans son lit... Foutue psychologie.
Ce fut alors qu'il l'aperçut sur un banc. Elle. Blubby... Qui n'avait pas l'air d'être en forme. Qui pleurait... Pourquoi ? Eliott s'arrêta quelques secondes puis accéléra le rythme pour se retrouver à côté d'elle rapidement. "Qu'est-ce qui se passe, ma belle ?" Pas de bonjour, comment ça va. A quoi ces questions servaient sinon à être hypocrite ? Eux deux n'avaient pas besoin de ça.
HJ: Désolée, je ferai mieux au prochain post :/
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Jeu 29 Déc - 23:27
J’étais seule, en pleurs, assise sur un pauvre banc. Je doute qu’il soit possible de paraître plus désespérée que ça mais je n’en avais rien à faire. Le monde semblait s’être stoppé, je ne fais plus attention à ce qui se passait autour de moi. Au bout d’environ cinq minutes, je finis par détacher mes yeux de cette fameuse photo. Je pris la lettre qui y était jointe et la lu, une, deux, trois, puis quatre fois. Ils ne s’excusaient en rien de m’envoyer cette lettre, de briser la seule et unique condition que je leur avais donné. Étaient-ils conscients du mal que ça avait été de laisser mon enfant de cette manière ? Étaient-ils conscients du mal de ça me ferrait de voir cette photo ? J’étais perdue, je ne comprenais plus rien. Dans cette lettre, ses parents adoptifs m’expliquaient toute sa vie, leur vie commune et à quel point Lucas (car oui, c‘était son nom), était heureux d‘avoir des parents comme ça et que le faire adopter était sûrement la meilleure chose que j‘eue faire dans ma vie. Je cru halluciner. Comme quoi, les mots pouvaient faire aussi mal que des coups. Je ne comprenais pas bien ce désir d’exposer leur bonheur ainsi, de vouloir me faire comprendre des choses si je lisais entre les lignes. Car oui, ce qu’ils essayaient de me dire était simple et pour moi cela voulait dire ça : « oui, il a une belle vie grâce à nous, nous lui avons tout donné, il ne pense même pas à toi, regarde comme il est heureux et regarde toi, regarde comme tu es pitoyable depuis six ans. » J’éprouvais d’un seul coup une haine profonde envers ces gens qui me semblaient si parfait. Comment avaient-ils pu me faire ça ? J’avais simplement envie de prendre le premier avion pour la Californie et récupérer mon fils pour qu’ils souffrent, qu’ils comprennent ce que c’est d’être malheureux. Je pleurais encore plus, j’étais au bout du rouleau, je voulais que tout s’arrête, que cette souffrance quotidienne s’apaise pour ne plus exister. Mais je savais que rien de tout cela était possible, cela faisait six ans que je vivais avec. Six ans que je pensais tous les jours à lui et je savais qu’il me serait impossible de cesser de penser à lui, il fera parti de moi pour l’éternité. J’entendis alors une voix, venue de nulle part. Là encore, j’aurai pu la reconnaître entre mille : c’était celle d’Eliott. Je crus d’abord à une hallucination. Voilà déjà quelques temps que je ne l’avais pas vu, je l’évitais au maximum car j’étais incapable de me sentir bien, comme avant, à ses côtés. Lorsque j’étais près de lui, tous ces souvenirs remontaient à la surface et je faisais le maximum pour ne pas craquer devant lui. Je ne sais pas s’il l’a un jour remarqué mais à chaque fois c’était pareil : je trouvais un moyen de m’enfuir pour pouvoir penser, pleurer seule. « Qu'est-ce qui se passe, ma belle ? » Comme d’habitude, il était adorable, essayait de mieux comprendre pour me réconforter ensuite. Je le fixais dans les yeux à peu près une ou deux minutes sans rien dire. Je voulais simplement me blottir dans ses bras, comme avant pour qu’il me console, me dise des paroles réconfortantes mais dans ces circonstances, je ne pouvais tout simplement pas. Je baissais les yeux, je ne savais pas quoi faire. « Pars s’il te plaît » dis-je dans un murmure à peine audible. « S’IL TE PLAIT ELIOTT, PARS. BARRE TOI ! » Ma voix avait changé du tout au tout en à peine cinq secondes. J’avais prononcé ces mots si violemment que cela me fit douter pendant une seconde, me demandant si c’était bien moi qui les avait prononcés. Je rangeais rapidement et n'importe comment la photo et la lettre dans mon sac, j'ignorais s'il y avait fait attention, si il avait vu que c'était à cause de ça que j'étais dans cet état là. De toute façon ça m'était égal, il n'allait tout de même pas fouiller dans mon sac quand même ? Il allait sûrement me prendre pour une folle, refuser de me voir après ça mais je m’en fichais. Je ne voulais tout simplement pas qu’il le sache. Jamais. Je préférais le repousser plutôt que le faire souffrir autant que moi j’avais souffert.
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Dim 1 Jan - 20:09
Je n'avais pu faire semblant de ne pas la voir sur ce banc au milieu de l'upper west side. C'était tout simplement impossible pour moi de passer à côté d'elle comme si c'était une vulgaire inconnue alors que depuis plusieurs semaines je voulais la voir. Certes, cela faisait quelques temps qu'on avait pas eu l'occasion de se parler vraiment et je n'arrivais pas à m'imaginer ce qui pouvait la faire à ce point pleurer. De là où j'avais été, j'avais pu voir les larmes qui coulaient encore et encore le long de son beau visage. Elle ne méritait d'avoir à ce point mal qu'importe la blessure. La personne qui avait osé la faire tellement souffrir allait pleurer à son tour si je croisais son chemin. Il allait prendre cher très cher, même. Mais pour pouvoir la venger, il fallait encore qu'elle me dise ce qui s'était passé. Et ça, ce n'était pas gagné vu l'accueil que je reçu alors que je n'avais qu'une question, simple mais qui pourtant n'avait pas du tout arrangé la situation. Apparemment, j'avais fait une gaffe. Comment expliquer, néanmoins, que le son de sa voix m'avait fait du bien ? L'entendre à nouveau, savoir qu'elle était près de moi et non derrière un ordinateur, un portable, étaient des petites réalités mais qui faisait du bien à mon coeur solitaire. Et cela me donnait encore plus envie de l'aider. Mais je la connaissais Blubby, oh oui je la connaissais. Et je savais très bien qu'en insistant, jamais je ne comprendrais. Je ne savais pas très bien quoi faire si ce n'est que je ne devais plus être à côté d'elle sur ce banc.
Je me leva doucement et me dirigea vers un arbre qui se trouvait à quelques mètres. Je la vis ranger les papiers qu'elle tenait quelques minutes plus tôt, ceux qui apparemment avaient réussir à la faire pleurer. Bien sûr, je n'irai pas fouiller son sac pour les avoir. Ce n'était pas mon style de voler pour comprendre ensuite premièrement. Et deuxièmement, si je faisais ça, j'étais sûr de briser complétement et pour toujours les liens que j'avais avec Blubby, aussi forts soient ils. Arrivé près de l'arbre, je me mis debout contre celui-ci. Le sol humide ne m'attirait pas forcément et être debout offrait l'avantage de pouvoir me mettre rapidement à courir si la belle blonde s'en allait sur un coup de tête. Un silence pesant s'installa entre nous deux, nos deux qui se défiont du regard. Des souvenirs remontaient à la surface. Nos premières paroles, nos premières sorties, nos gueules de bois, nos conneries, nos jeux, notre première fois... Puis notre séparation sur un coup de tête de Blubby. Aller étudier chez sa tante à Chicago... Why not après tout ? Au début, c'était bizarre de ne plus aller toquer chez elle pour l'emmener dans une soirée, dans Central Park ou tout simplement dans les rues. Puis au fil du temps, je m'étais habitué à son absence... Tout en continuant à passer dans son quartier. Jamais je ne l'avait oublié. Jamais.
Et je n'avais jamais compris pourquoi elle était allée chez sa tante. Certes les études passaient avant tout mais Blubby avant la soirée si spéciale ne m'avait dit qu'elle voulait aller là-bas. Pourquoi ? Les souvenirs qu'elle avait lors de cette nuit la mettaient elle à ce point mal à l'aise ? Est-ce que j'étais rayé de sa vie ?
"Tu veux rester là combien de temps au juste, Blubby ?"
HJ: BONNE ANNEE
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Lun 2 Jan - 1:22
Jamais je n’avais parlé ainsi à un de mes proches, à une personne que j’aime et je me sentais encore plus coupable d’avoir utilisé ce ton avec Eliott. Je ne voulais pas lui faire de mal, le blesser mais je me sentais "obligée". Eliott était une des personnes les plus adorables que je connaisse, le premier garçon que j’ai aimé et celui avec qui j’avais couché pour la première fois. Même si j’essayais de l’oublier, de tirer un trait sur lui, jamais je ne pourrais. J’essayais de me calmer, d’oublier ces mots écrient sur le papier, oublier le sourire de Lucas, tout oublier. Je vis alors Eliott se lever, il en avait sûrement marre de mes sauts d’humeur. En même temps avec l’accueil que je lui avait donné, qu’est-ce que je pouvais espérer ? Je baissa la tête et sentis les larmes monter. J’ouvris la bouche pour lui dire quelque chose, le supplier de rester mais je me résigna, après tout, c’est moi qui lui avait demandé (ou plutôt ordonné de partir). Et puis je relava la tête pour finalement le voir non loin de moi, adossé à un arbre. Je ne sais pas pourquoi mais j’eu un pincement eu cœur et un timide sourire, sûrement dû au fait que je le connaissais. Ma tête espérait qu’il s’en aille mais mon cœur désirait qu’il reste et je savais que lorsqu’il s’agissait des autres, Eliott ne lâchait jamais l’affaire. Voilà l’exemple de l’ami, du petit ami, etc parfait. J’avais mis quatre mois avant de me rendre compte que j’étais enceinte, qu’est-ce qu’il se serait passé si je ne l’avais pas été, si j’étais restée à New York ? Et s’il avait été à mes côtés lors de ma grossesse et de la naissance de notre enfant ? Oui mais avec des si, on peut tout imaginer, on peut tout faire mais au final, on arrive juste à se faire beaucoup de mal. J’imaginais alors ma vie si je lui avais avoué mes sentiments à cette époque, s’il m’avait épaulé lors de cette grossesse : que ce serait-il passé ? Où en serions nous à l’heure actuelle ? Je secouais la tête, balayant ces pensées qui arrivaient à me faire encore plus de mal. Nous nous regardions droit dans les yeux et une fois de plus, tout autour de moi me semblait loin, très loin. C’est Eliott qui brisa en premier ce silence pesant « Tu veux rester là combien de temps au juste, Blubby ? » Qu’est-ce que j’étais censée lui répondre ? Je baissais une nouvelle les yeux, perdue. Et si … Et si je lui disais toute la vérité ? Non, impossible. Cela faisait peut-être de moi une sale garce égoïste mais je refusais qu’il le sache. De toute façon, Lucas était dans une famille, je ne le reverrai probablement jamais alors pourquoi faire endurer cette souffrance à Eliott ? « Eliott … Reste s’il te plaît. Je … j’ai besoin de toi » Je m’en voulais de dire ça, après toutes ces années où je l’avais évité mais être à ses côtés était devenu un besoin vital : j’étais fracassée, je ne tenais plus le choc. Je n’osais cependant pas le regarder, j’avais honte. Honte de moi, de la façon dont j’avais agit. Honte de tout. « Tu penses que … qu’on a tous quelque chose à cacher ? Que c’est préférable de dire la vérité quitte à se mettre des personnes à dos et blesser des gens ? » Après six ans de souffrance, je voulais tout lui déballer d’un coup mais j’avais peur de blesser un homme en or et même s’il est normal qu’il s’emporte, m’en veuille, etc. je redoutais terriblement sa réaction. « Tu te poses jamais des questions du genre : qu’est-ce qu’il se serait passé si … ? » Je ne voulais pas lui dire directement, c’était trop dur. Il ne comprenait sûrement rien mais après toutes ces années, c’était un grand pas pour moi. Je sorti lors la lettre et la photo, sans vraiment savoir pourquoi. J'allais sûrement le regretter mais au point où j'en étais .... Je lui tendis donc, ne sachant pas si c'était la chose à faire. Voilà, petit à petit, je me jetais à l’eau, plus effrayée que jamais.
HS : Bonne année Et désolée, j'ai honte là ... Je me rattraperai la prochaine fois
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Lun 16 Jan - 23:58
Voir cet air résigné dans ses yeux me fit mal. Croyait-elle vraiment que j'allais partir comme ça sans donner aucune explication ? Du genre "Tu vas pas bien ? Tu veux rien me dire ? Bah ok, à plus, on s'fait un apéro un de ces quatre ?". Non, j'étais pas comme ça et je me le refusais. On peut dire beaucoup de choses sur moi, comme que je couche avec ce qui bouge, que je veux être le nouveau Chuck ou Aleksandre dans la prochaine Elite, que je ne travaille pas beaucoup et ainsi de suite, mais pas que je ne suis pas fidèle en amitié. Là, ce serait la plus grosse erreur sur moi. Blubby a énormément compté pour moi. Rien que de la revoir m'a mis du baume au cœur. Elle a une place particulière dans ma vie. C'est la seule qui me comprend, qui sais qui je suis. Peut-être même mieux que moi à vrai dire. Flippant parfois. Enfin, j'entendis le son de sa voix. Ca me fit mal. Elle n'allait pas bien. La voir me demander de rester malgré tout me fit comprendre que la situation était bien plus grave que prévue malheureusement. Jamais je n'avais vu la belle blonde demandait à quelqu'un de rester auprès d'elle ainsi. Elle a toujours été forte, toujours été un espèce de modèle pour moi, un modèle de force... Qui était en train de craquer maintenant. Ses questions me déroutèrent... Pourquoi me demandait-elle cela ? C'était des questions qui pouvaient vous tracasser des heures et des heures. On ne peut pas revenir dans le passé. C'est tout simplement impossible. Et puis, les erreurs d'avant nous forme bien plus qu'on ne peut l'imaginer. Mais comment lui faire comprendre cette philosophie ? J'avais mis moi même du temps à la comprendre et à l'adopter. « Pourquoi est-ce que tu penses à ça maintenant, Blubby ? » Je ne savais pas si je devais m'approcher, rester à quelques mètres d'elle. J'ignorais ce qu'elle souhaitait. Je voulais la protéger, tout en lui laissant la liberté qu'elle affectionne, tout un paradoxe. « Des fois, il vaut mieux dire la vérité, je crois... Car si la personne qui est concernée découvre la vérité autrement... » Je laissa ma voix en suspens, ne sachant pas quoi rajouter. Tout était du vécu. Quand j'avais eu seize ans, je me souviens qu'on m'avait appris des choses Skye, ma sœur, que mes parents m'avaient toujours cachées, comme le pourquoi du comment de son exil. Je n'ai jamais réussi à les pardonner... encore maintenant. Finalement, je me rapprocha d'elle petit à petit, sans être trop rapide, ne voulant pas précipiter les choses. « Tu sais quoi ? Si tu commences à te demander ce qui se "serait passé si", tu n'arrêteras jamais. Accepte le passé pour te concentrer sur le présent. » Je m'étonnais moi même d'avoir dit ces mots à la suite. Wow. Où était passé Eliott, le crétin ? Blubby ne répondit pas ou alors je ne l'entendis pas. Je la vis me tendre alors des papiers. Ceux qu'elle venait de cacher il y a deux minutes ? Je ne pipa mot et pris ce qu'elle me donnait avant qu'elle ne les reprenne. Je voulais savoir ce qui n'allait pas. Avais-je été trop absent pour comprendre ce qui coinçait ? Une lettre et une photo. Un membre de sa famille qui lui manquait ? Qui était décédé ? J'ignorais si mon rôle était de lire la lettre entièrement ou en diagonale, c'est pourquoi je ne fis que la survoler, ne voulant pas atteindre son intimité. Néanmoins, je m’attardai un peu plus sur la photo. Sur celle-ci, on y voyait un petit garçon. Il avait l'air heureux et en pleine forme. Je remarqua la couleur de ses yeux. Ces derniers étaient verts. Mais pas vert clair, ou un autre vert commun. Ils étaient de la même nuance que ceux de Blubby. Intrigué, j'observa plus attentivement le garçonnet. Des similitudes entre lui et la belle blonde étaient flagrantes telles que leur nez droit. Je fronça alors les sourcils. Jamais Blubby m'avait parlé d'un petit frère. De plus, ce petit garçon ne pouvait être son cousin, lui ressemblant de trop. « Qui est-ce ? »
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Sam 10 Mar - 21:46
Sa réponse me fit redouter d’autant plus sa réaction. Et si je me trompais ? Peut-être que je ne devrai jamais rien lui dire, lui raconter un bobard et continuer comme si de rien n’était, continuer à vivre dans le mensonge comme je savais si bien le faire. Je laissais la question en suspend durant quelques minutes partagée entre l’affolement et le soulagement. J’aurai sûrement dû lui dire bien avant, c’était le père de Lucas, il se devait de savoir. J’avais agit comme une peste égoïste et je redoutais sa réaction plus que tout, j’avais peur qu’il s’emporte, qu’il parte en promettant de ne plus jamais m’adresser la parole même si après tout ce que je lui avais caché, je le méritais. « C’est … » je marquais une pause, toujours incertaine. Je m’étais imaginé cette semaine une centaine de fois et voilà que ça arrivait vraiment … Pour la première fois, j’allais dire ces fameux mots. Je baissais les yeux, honteuse. « C’est mon fils » Lucas avait certains traits d’Eliott, il avait sûrement compris mais il fallait tout de même que je lui dise. « Eliott … c’est NOTRE fils » Mes yeux étaient toujours baissés, terrifiée à l’idée d’affronter son regard et son jugement. Je ne savais plus quoi dire. Après toutes ses années, ce moment était enfin arrivée et je me sentais encore plus mal que ce que je m’étais imaginée. La lettre, Eliott, la révélation, tout était allé trop vite aujourd’hui, toutes ces blessures étaient réapparues et je n’avais qu’une envie : m’enfuir, m’échapper de tout cela. Ça n’était plus le moment de craquer, je n’avais plus le droit face à Eliott qui lui devait encaisser toutes ces nouvelles d‘un coup, recoller tout les morceaux pour comprendre. De simples excuses ne suffiraient pas après tout ce que j’avais fait, tout ce que je lui avais caché, pourtant, je ne trouvais pas les mots. « Il s’appelle Lucas … Il vit en Californie. » Pour la première fois de ma vie, je parlais de lui. « Je suis désolée pour … tout … » Je réalisais ma lâcheté, tout ce que j’avais naïvement fait en pensant protéger Eliott de tout ça. J’étais partie à Chicago, j’avais laissé mon fils, j’étais revenue comme si de rien n’était pour finalement en venir là, six ans plus tard …
HS : alors premièrement je suis vraiment désolée du retard et deuxièmement, c'est très très court désolée mais j'avoue que sans la réaction d'Eliott je savais pas trop quoi écrire. Et désolée de la qualité aussi
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Dim 11 Mar - 12:51
Je ne sais pas pourquoi elle ne me répondit pas tout de suite. Ce n’était pas compliqué pourtant, nan ? Dire qui c'était... Ce n’était tout de même pas le diable ou quelqu'un comme ça. Je profita de son silence pour pouvoir observer un peu plus la photo du petit garçon. C'est fou la ressemblance qu'il avait avec Blubby... Tous les deux étaient très beaux, très olympiens même. La seule différence qu'il y avait peut-être entre les deux était que le môme avait l'air heureux, en pleine forme, au contraire de la new-yorkaise, qui elle était patraque et même... résignée. Voilà, c'était le mot qui la qualifiait au mieux. Résignée. Comme si elle ne voulait pas être là, en ma présence, mais qu'elle y était ou se sentait tout simplement obligée. Et cela ne fit que de titiller davantage ma curiosité. Qu'avait-elle à cacher ? La photo entre les mains, j'essayai désormais de regarder les différences entre les deux personnes. La forme du visage, la couleur de la peau, un peu plus foncée, tout comme celle des cheveux qui ressemblait plus à la mienne à vrai dire. Je ne pus m'empêcher de me faire la remarque qu'il deviendra un beau gosse ce ptit. « C’est … » M'interdisant d'autres remarques humoristiques dans ce style basées uniquement sur la couleur des cheveux, je leva la tête pour observer Blubby qui venait enfin de sortir de son mutisme. Je ne fis que de la regarder, n'ouvrant pas la bouche pour ne pas la déconcentrer, la perturber déjà qu’apparemment elle avait du mal à parler. C'était d'ailleurs assez étrange qu'elle n'arrive pas à s'exprimer. Même dans mes plus lointains souvenirs, Blubby n'avait jamais été comme ça. Et ce, depuis la toute première rencontre. Bon, il ne fallait pas tout de même se dire qu'elle ne faisait que parler, qu'elle était extravertie et ainsi de suite, mais rester dans le raisonnable. « C’est mon fils » Je crois que c'était la première fois. La toute première fois que quelqu'un réussissait à me faire taire, à me faire arrêter de bouger. Un enfant... Et je n'avais rien vu. Et elle ne m'avait rien dit ! Comment avait-elle pu me cacher ça ? Comment avait-elle pu omettre un tel détail dans nos conversat... « Eliott … c’est NOTRE fils » Ah bah voilà qui arrange tout. Je crois que c'est la toute première chose que j'ai pensé. Pas très intelligent n'est-ce pas ? Mais qu'est-ce que je pouvais penser à la place ? Me dire que la seule fois que j'avais couché avec la belle blonde nous avaient été fatal ? Que désormais j'allais devoir être responsable ? Que j'étais dans la merde ? Que c'était quelque chose de fou ? Oui, j'aurai pu me dire ça. Mais, sur le coup, ce qui me vint plus facilement, c'était de l’incompréhension et un esprit très ironique, il fallait croire. Elle m'avait gâché ça. Volontairement. De son plein gré... Comment ? C'est à cet instant que les pièces du puzzle commencèrent à s'assembler... Elle était partie à Chicago quelques mois après cette fameuse nuit. Et puis, jamais elle ne s'était montrée entièrement avec la caméra. Elle restait toujours assise... Blubby était revenue quelques temps après et on ne s'était presque jamais revu. Maintenant, je crois comprendre pourquoi. Je n'avais toujours pas ouvert la bouche. Après tout, tout ce qui me venait à l'esprit était des injures contre cette situation, contre elle. Et je ne voulais pas faire quelque chose que j'allais regretter par la suite. « Il s’appelle Lucas … Il vit en Californie. » Lucas ? C'est Blubby qui avait choisi le nom ? Génial. Splendide prénom. Ironie quand tu nous tiens... C'était malgré moi, mais il y avait tout de même le souvenir de ce rouquin qui me revenait. Un vrai connard qui m'avait créé des embrouilles au début du lycée et qui s'appelait Lucas. Mais bon, j'allais m'y faire à ce prénom. De toute façon, est-ce que j'avais le choix ? Je regardai pour la première fois la photo du petit garçon, mon petit garçon, depuis la révélation. Je remarquai alors des petites choses que je n'avais pas vu avant comme la fossette des joues qui étaient surement de moi, tout comme ce sourire un peu malicieux avant de faire une connerie. « Il vit en Californie. » Ces paroles me revinrent en tête. Californie ? A l'opposé de New-York ? Qu'est-ce que Lucas fichait là-bas ? Il devait être ici auprès de sa mère, auprès de moi, son père. Père... V'la que j'étais papa maintenant. C'était une étrange sensation de se dire ça. Un mélange de bonheur, de peur, d'appréhension, d'excitation. Wow. « Je suis désolée pour … tout … » Blubby était vraiment mal. Et cela me fit mal au cœur. Qu'est-ce que je pouvais faire, dire pour en même temps la rassurer et exprimer ce que moi je ressentais ? Car bien sûr, je n'allais pas la bénir pour m'avoir caché l'existence de notre fils et de l'avoir envoyé pour x ou y raisons à l'autre bout du pays. Ce serait juste irréaliste comme situation. Que faire ? "Blubby... Comment t'as pu me cacher ça ? Six années, tu t'en rends compte ou pas ?" Elle n'avait rien dit, tout garder pour elle. Comment avait-elle fait pour ne pas imploser, trahir son secret ? "T'aurais pu venir m'en parler ? T'avais peur, honte ? J'aurai pu t'aider ? On aurait pu trouver une solution ensemble ou j'sais pas moi... 'fin quelque chose quoi. Mais t'aurais pas été toute seule. Comment t'as fait pour survivre à cette épreuve ?" Je commençais peu à peu à me réveiller. Enfin. Je ne pouvais pas en vouloir à Blubby, je ne faisais pas parti des bâtards... Je préférais d'abord comprendre le pourquoi du comment avant de faire quoi que ce soit. "Bon... ce qui est fait est fait. C'est quand que je peux le voir ? Car je vais devoir rattraper le temps perdu, je suppose. Tu m'as dit qu'il était en Californie... ? Chez tes parents ? Tu as de la famille dans le coin ? Ou tu l'as envoyé dans une école spéciale ?" C'était assez étrange mais tout était possible. La solution était forcément dans ce que je venais de dire. Qu'est-ce que ça pouvait être d'autre ?
HJ; Tu rigoles ou quoi ?! La qualité, elle est juste énorme J'adore comment t'écris et j'essaie de m'en inspirer, alors non, n'en ai pas honte :O
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Dim 11 Mar - 14:57
Je dois avouer que je fus surprise par la réaction d’Eliott. Je m’attendais à tout : de la violence, des mots blessant mais non, rien de ça. Je me doute que dans son esprit, il y avait forcément pensé mais après avoir vu mon état, il avait sûrement dû garder ça pour soit. Et puis toutes ces questions … Je pensais qu’il comprendrait que j’avais fait adopté Lucas, si ça n’avait pas été le cas je lui en aurais parlé, c’était d’ailleurs pour cette raison que je ne l’avais pas fait, pour ne pas le faire souffrir pour rien car je me voyais mal lui dire « Ah tiens au faite, on a eu un fils ensemble mais il est à l’autre bout du pays, dans une autre famille. Il sait même pas que l’on existe et il est parfaitement heureux ». En gros, ça revenait à lui dire ça et je n’avais pas la force même si je savais que dans quelques secondes, il allait me poser cette question. « Blubby... Comment t'as pu me cacher ça ? Six années, tu t'en rends compte ou pas ? » Qu’est-ce que j’étais censée lui répondre ? Bien sûr que je m’en rendais compte. Chaque jour j’y repensais et même lorsque j’essayais de ne plus y penser, des petits détails insignifiants faisaient remontaient tout ces souvenirs, toutes ces émotions. « T'aurais pu venir m'en parler ? T'avais peur, honte ? J'aurai pu t'aider ? On aurait pu trouver une solution ensemble ou j'sais pas moi... 'fin quelque chose quoi. Mais t'aurais pas été toute seule. Comment t'as fait pour survivre à cette épreuve ? » C’était tellement facile à dire. J’aurai aimé que ça soit aussi simple mais malheureusement, rien ne l’est jamais. « Mais on était des gamins Eliott ! Tu te rends compte ? Qu’est-ce qu’on aurait fait ? T’aurais fait quoi si je te l’avais dit ? Si je te l’avais dit ça aurait bousillé ton avenir et rien d’autre. » Les mots employés étaient durs mais c’était ce que je pensais sincèrement. Je pouvais enfin vider mon sac, lui expliquer pourquoi, essayer de me justifier même s’il me jugerait sans aucun doute. « Bon... ce qui est fait est fait. C'est quand que je peux le voir ? Car je vais devoir rattraper le temps perdu, je suppose. Tu m'as dit qu'il était en Californie... ? Chez tes parents ? Tu as de la famille dans le coin ? Ou tu l'as envoyé dans une école spéciale ? » Toutes ces questions montraient son espoir, accompagné d’une touche d’excitation peut-être. Et puis la question fatidique. Je m’en voulait encore une fois, j’allais tout briser mais il fallait bien que je lui dise … Comme un gladiateur et un supplicié, j’allais apporté le coup de grâce, le coup fatidique qui achèvera ses souffrances. Sauf que là, ses souffrances seront bien présentes, plus fortes que jamais. « Non Eliott, tu ne comprends pas … Il est en Californie dans une famille, il a été adopté. Je ne pouvais pas en parler à mes parents, je n’ose même pas imaginé ce qu’ils auraient fait, au meilleur des cas ils m’auraient sûrement foutu à la porte. Je n’ai vu Lucas qu’une fois, j’ai refusé de le prendre dans mes bras, j’avais explicitement refusé toutes nouvelles avant ça … Je sais ce que tu penses, je regrette cette décision mais je suis persuadée que c’était la meilleure chose à faire pour lui. Regarde son visage, il a l’air heureux, même si ses parents ne sont pas aussi bien que je pensais … » Je baissais une nouvelle fois la tête, repensant à cette lettre, à ces mots … J’avais rencontré ce couple seulement une fois, ils paraissaient tout les deux charmants, surtout après toutes ceux que ma tante et moi avions rencontré … Certains avaient déjà pleins d’enfants, paraissaient très douteux alors à côté de ces deux là, j’avais été conquise et ma tante aussi. Il faut dire qu’à seize ans, on n'est pas forcément prête à faire un choix pareil ...
HS : t'es adorable merci et puis c'est pareil pour toi
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Lun 12 Mar - 20:45
« Mais on était des gamins Eliott ! Tu te rends compte ? Qu’est-ce qu’on aurait fait ? T’aurais fait quoi si je te l’avais dit ? Si je te l’avais dit ça aurait bousillé ton avenir et rien d’autre. » Bien sûr que je me rendais compte qu'à l'époque, nous n'étions que des pauvres gamins qui ne pensaient à rien d'autre que s'amuser ou se défoncer dans des soirées. Maintenant, malgré que j'étais un vrai connard, il y a six ans, jamais je ne l'aurai laissé tombé... Ca c'était clair et net. Je sais pas ce que j'aurai fait, je ne sais plus dans quel état d'esprit j'étais et je n'aurai surement jamais la réponse à cette question, malheureusement. Sans m'en rendre compte, je voulais me prouver à moi-même que j'aurai été quelqu'un de bien. "Comment tu veux que ça me bousille mon avenir ? C'est mon fils, Blubby. J'aurai adapter mon avenir..." Je n'aurai pas viser les études de commerce que je faisais actuellement mais quelque chose de plus terre-à-terre comme... je sais pas moi. Un diplôme sur deux ans pour pouvoir travailler tout de suite. J'aurai fait quelque chose. Un fils... J'avais un fils. Je n'arrivai vraiment pas à me rendre compte que ma vie était tout simplement en train de changer. Que quelqu'un avait mes gènes. Que j'avais surtout un enfant avec la fille qui hantait mes pensées depuis que j'étais adolescent, depuis que je l'avais rencontré. C'était quelque chose de merveilleux. J'allais "être obligé" de passer du temps avec elle. Mais à cet instant, tout ce qui m'importait, c'était savoir où Lucas était. « Non Eliott, tu ne comprends pas … Il est en Californie dans une famille, il a été adopté. » Est-ce que vous avez déjà connu cette sensation de tomber de haut ? De croire qu'on ne pouvait rien ressentir ? Que rien ne pourra faire remarcher son coeur ? En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti à ce moment. Cet instant où j'ai entendu le mot adopté. Ce mot qui s’insupportait. Elle n'avait pas le droit de faire ça, dé décider à ma place. Déjà qu'elle avait osé me cacher ça, elle avait pris toutes les décisions. Je n'avais pu envie d'être gentil maintenant. Blubby n'était qu'une égoïste, qui ne pensait qu'à son propre bonheur. « Je ne pouvais pas en parler à mes parents, je n’ose même pas imaginé ce qu’ils auraient fait, au meilleur des cas ils m’auraient sûrement foutu à la porte. Je n’ai vu Lucas qu’une fois, j’ai refusé de le prendre dans mes bras, j’avais explicitement refusé toutes nouvelles avant ça … Je sais ce que tu penses, je regrette cette décision mais je suis persuadée que c’était la meilleure chose à faire pour lui. Regarde son visage, il a l’air heureux, même si ses parents ne sont pas aussi bien que je pensais … » Je n'avais pas envie de savoir ce qu'elle pensait des parents de notre fils. Ceux qu'elle avait choisi. Elle me dégoûtait. Je n'avais pas envie de rester auprès de cette... inconnue. Je ne la reconnais pas dans ses choix. Et elle osait me dire que c'était mieux pour Lucas d'être à l'autre bout du pays, avec des parents adoptifs ? Qu'il avait l'air heureux ? Mais si elle n'avait aucune nouvelle de lui, comment pouvait-elle se baser sur une simple photo, symbole d'un simple moment ? "Tu sais quoi Blubby ? Si tu penses savoir ce que je pense à cet instant... tu vas comprendre pourquoi je vais partir là après t'avoir donné ta lettre et ta photo... d'accord ? Ne reviens pas me parler s'il te plaît." J'avais besoin de temps, de digérer toutes ses nouvelles. J'aurai voulu être encore plus froid que cela, mais malgré tout, je comprenais les décisions de Blubby que j'aurai peut-être moi-même prise. Je tendis les deux papiers à la jeune femme puis me retourna puis commença à partir. Néanmoins, je ne pus m'empêcher de m'arrêter et de lancer ces quelques mots que j'allais regretter certainement... "Tu me dégoûtes Blubby."
HS: Désolée, c'est nul
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Lun 12 Mar - 22:52
Est-ce qu'on est bien conscient de ses actes lorsque l'on a seize piges, est-ce que l'on peut vraiment prendre une décision aussi importante ? Je me demandais si Eliott réalisait ça. Bien sûr qu'il aurait voulu l'apprendre, bien sûr que j'aurai dû lui dire mais vous vous imaginez vous à seize ans ... Ça a fait l'effet d'une bombe lorsque je l'ai appris. On se pose des questions. Des tas de questions et plus rien autour de nous ne semble avoir d'importance. J'avais incontestable fait le mauvais choix en décidant de ne pas en parler à Eliott mais j'estimais celui de le faire adopter le meilleur. Jamais je n'aurais été capable d'avorter, c'était hors de question et de toute façon avec ce foutu déni de grossesse, la "date fatidique" était déjà passée. J'avais envie de tout expliquer à Eliott, lui faire part de mes angoisses, de tout sauf que c'était inutile, égoïste. J'avais fait un choix, je devais assumer les conséquences coûte que coûte et être à ses côtés. « Comment tu veux que ça me bousille mon avenir ? C'est mon fils, Blubby. J'aurai adapter mon avenir... » Je secouais la tête. Était-il aussi naïf ? Cette situation aurait sans aucun doute empathie sur l'un de nous deux, si ça n'avait été sur lui, ça aurait été sur moi. Si l'on avait continué les études ou pris un job, qui l'aurait gardé ? Je me serai probablement faite virée de chez moi, et comment ses parents à lui auraient réagit ? J'avais pesé le pour et le contre des centaines de fois avant et après l'accouchement et il était certain que cet enfant avait sa place dans un foyer stable car là encore, qu'est-ce qu'on aurait fait ? Des milliers de questions sans réponses me venaient en tête, comme chaque jour depuis six ans. Je ne répondis donc rien, tout cela appartenait au passé, on pourrait passer des heures à s'engueuler à propos de cela et ça n'y changerai toujours rien. Son regard, sa réaction après cette fameuse annonce me fit mal. Pourtant cette fois-ci je ne baissais plus les yeux. Il n'était plus question d'éviter les problèmes et les regards mais bien de faire face à la réalité. Son regard avait changé, je le voyais bien et surtout, je reconnaissais bien ce regard de dégoût, celui que je vois chaque jour depuis six ans lorsque je me regarde, lorsque je pense à moi et à ce que j'ai fais. Voilà, maintenant Eliott était dégoûté par moi, par mes actes et à vrai dire, même si ce regard me faisait mal, je n'en avais plus rien à faire. J'avais trop souffert comme ça et j'avais maintenant l'impression de ne plus rien ressentir. Les jugements, tout ce que l'on pouvait penser de moi ne m'atteignaient plus, non pas par indifférence mais plutôt par habitude. Eliott me détestait ? Très bien. Il n'était plus question de nous deux en tant que personnes, en tant qu'amis, c'était comme si l'on était face à quelqu'un que l'on ne connaît pas mais dont l'on sait ce qu'il a fait : on le juge froidement. « Tu sais quoi Blubby ? Si tu penses savoir ce que je pense à cet instant... tu vas comprendre pourquoi je vais partir là après t'avoir donné ta lettre et ta photo... d'accord ? Ne reviens pas me parler s'il te plaît. » Je comprenais sa réaction, je l'acceptais, pourtant au fond de moi, je refusais qu'il me laisse comme ça toute seule, dans un état encore plus pitoyable que dans lequel il m'avait trouvé. Et voilà encore une nouvelle preuve d'égoïsme mais je savais que lui non plus, je ne voulais pas qu'il soit seul. J'étais probablement la personne qu'il détestait le plus à cet instant mais aussi celle qui pouvait le comprendre, l'écoutait, le faire peut-être aller mieux. Qu'est-ce qu'il allait faire ensuite ? A qui allait-il parler de ça ? Malheureusement pour lui, j'étais l'une des seules qui pouvait l'aider car j'étais dans le même était que lui. Depuis six ans déjà. Il me rendis les papiers, avec cette lettre que je regardais avec dégoût. Je me levais de ce fameux banc avant de dire tout doucement, comme si c'était tellement égoïste de prononcer ces mots que cela m'était interdit « Eliott reste ! Il me détestait sûrement déjà alors quoi que je fasse, ça ne pouvait pas être pire ... Tu sais très bien que je ne peux pas te laisser comme ça ... Je sais ce que j'ai fais, traite moi de tout les noms que tu veux mais je suis encore persuadée que c'était la meilleure solution malgré ce que tout cela implique. Je ne voulais pas t'en parlé parce que j'avais déjà pris cette décision, je sais que c'est égoïste, que j'aurai dû t'en parler, d'écouter mais il était impossible pour moi et pour lui de revenir dessus. Je ne voulais tout simplement pas que chaque jour tu vives avec ça en sachant que tu aurais peut-être ou peut-être pas pu faire quelque chose ... » Je me tue, incapable de trouver quoique ce soit à dire. Les mots étaient sûrement mal choisi, c'était peut-être mal formulé et trop franc mais c'était ce que je pensais. Il n'était plus question de choisir ses mots pour ne pas blesser l'autre. C'était déjà trop tard. "Tu me dégoûtes Blubby." Le coup de grâce répété mais cette fois-ci, c'est Eliott qui me le faisait subir. Ces mots me prouvèrent que, si, je pouvais encore éprouver des sentiments, me soucier de ce que l'on pense de moi. Voilà que ces mots me firent repenser à ceux de la lettre, honnêtes, qui savent faire mal là où il faut. Je me rassis aussitôt, incapable de dire quoique ce soit. S'il avait envie de se barrer, qu'il le fasse. C'est lorsque l'on tombe au plus bas que l'on apprécie encore plus les instants de bonheur et à ce moment, je me demandais même si ils existaient encore ...
HJ : nan mais tu rigoles j'espère ?! désolée si j'ai fait des fautes, j'ai pas encore eu le temps de me relire
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ? Mar 13 Mar - 23:03
Elle n'avait rien fait pour essayer de se faire pardonner. De toute façon, est-ce que j'aurai accepté son pardon ? Ce n'était pas sûr. Blubby ne cessait de marteler qu'elle avait fait le meilleur des choix. J'avais l'impression qu'elle me prenait pour un idiot qui ne comprenait pas ce qu'elle avait vécu, qui n'avait pas capté que cela aurait tout bouleversé. Mais est-ce qu'elle avait oublié que ma famille était pleine aux as ? Qu'elle avait de quoi payer une école privée à ma sœur jumelle à l'autre bout du pays ? Si eux, ils avaient dû poursuivre leurs études pour avoir un minimum de diplôme, il aurait suffi qu'ils engagent quelqu'un et puis cela aurait été bon. Mais bon, elle était trop bornée pour comprendre ce détail, pour pouvoir juste envisager qu'elle avait peut-être eu tort. Alors que je commençai à partir, Blubby se mit assise sur son banc, les papiers que je venais de lui tendre dans la main, l'air abattue. Cela me faisait du mal de la voir ainsi, aussi faible. Jamais, jamais elle n'avait quitté mon esprit durant ses six années. Elle avait toujours représenté dans mon esprit la fille parfaite. Mais cette image était désormais entachée et je ne pouvais que ressentir du dégout en la voyant. Sans aucun regret, ou alors peut-être celui de ne pas avoir gardé la photo de Lucas, je partis et poursuivi mon chemin. J'avais complètement oublié ce que j'étais venu faire ici, alors je ne fis que de marcher en ligne droit, tenant d'effacer de mon esprit la scène qui venait de se dérouler. Mais comment oublier que je suis père ? Père d'un petit garçon de six ans. Y a pas à dire, mais on se prend un coup de vieux quand on se dit ça.
HJ : Court, court, court… Mais j’savais pas quoi rajouter :/ Soit Blubby tente de le rattraper, soit on clos ce rp et on recommencer un autre dans une ou deux semaines, le temps que j’en finisse d’autres ? (a)
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Sujet: Re: Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ?
Eliott & Blubby - tell me what do you do, when it all falls apart ?
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