J'aurais préféré ne jamais te revoir... | Ft. Nicholas

Retour du Portugal. S'était difficile de revenir à New-York après une semaine de vacances loin de tous et de tous le monde. Loin de Gossip Girl. Loin de tous ceux devant qui j'avais été humilié. Et surtout loin de Nicholas. Je n'avais prévenu personne de mon retour. Pas même Phoenix. Je voulais être seule, faire en sorte que je retombe dans l'oublie. Comme si rien de tous ce que j'avais vécu n'avait été réel. Bref, j'avais eu l'occasion de me consoler dans les bras d'un beau portugais. Il était même rentré avec nous. Pour le moment je ne voulais pas sortir avec lui. S'était juste une distraction même si je savais pertinemment que si avec Nicholas, on ne se remettra pas ensemble, je sortirais avec lui. Bref, il avait passer la nuit chez moi. Il m'avait même préparé un petit déjeuner qu'il m'avait apporter au lit. Le mec parfait vous ne trouvez pas? Certes, je pourrais sortir maintenant avec lui mais est-ce que c'est vraiment ce que je voulais? Non je pense pas...

Bref, quoi qu'il en soit, je n'avais pas prévu de passer la journée avec lui et je lui avais bien fait comprendre. Il m'avait fait promettre que si jamais j'avais besoin de lui, il viendrait dans la seconde. Je n'avais pas vraiment décidé de ce que j'allais faire. Une fois habillée, pomponné, maquillée, j'avais pris mes clef de voiture et avait sortit l'une des plus belle qui ornait mon garage: une lamborghini jaune canari. C'est sûr que ce n'est pas comme cela que je retomberai dans l'oublie mais bon... Je décidais d'aller à la plage. Il ne devait y avoir personne. Eh oui, il faisait un temps maussade et un peu froid pour la saison. Je serais sûrement tranquille. Roulant au moins 50 km/h de la vitesse autorisée, j'arrivais sur le parking de la plage. Je gara ma voiture et sortis. Je m'avançais sur le sable. J'étais seule et s'était pas mal. Je pourrais me vider l'esprit, ou penser à Nicholas. Une petite voix dans ma tête me disait de l'oublier. Ce n'était pas faux. Surtout que lui devait s'amuser, ne pas penser à moi et faire tous ce qu'il n'avait pas pu faire pendant que nous étions en couple. Je secoua la tête pour ne pas passer à cela. Allant m'assoir sur le sable, pas loin de l'eau, je regardais l'horizon. De temps à autre, je regardais pour mon portable pour répondre à un texto. Rien de bien exceptionnel...

On m'avait toujours dit que le temps pouvait tout réparer, tout effacer pour pouvoir mieux recommencer et avancer dans notre vie. Qu'il était le remède des blessures, des erreurs.. Mais était-ce vraiment une réalité? Était-ce vraiment la pure vérité? J'en doutais chaque jour un peu plus, je tournais en rond dans cette chambre si étroite, j'avais parfois l'impression de manquer d'air, de succomber petit à petit jusqu'à m’effondrer sur le sol inconscient. Je ne savais plus quoi penser, ni quoi faire. J'étais tiraillé de part en part sans pouvoir me libérer de mes chaines. J'étais comme un lion en cage, regardant toutes ces personnes me montrer du doigt, me contemplant tout en se disant que malgré ma force je ne pouvais rien accomplir entre ces barreaux bien plus puissants que moi...

J'avais merdé, je le savais. Je n'avais pas du tout fait le bon choix en abandonnant celle que j'aimais devant tout New-York. J'étais un salop, j'étais même bien pire que ça. Je m'étais consolé avec d'autres femmes, dans des bars à strip-tease, en faisant la fête toute la nuit, buvant comme un ivrogne. D'ailleurs, je ne faisais que ça, m'abandonner à la boisson, cherchant à oublier mes tracas et mes soucis mais il ne fallait pas se leurrer, ils ressurgissait dès que j'avais éliminé alcool dans mon sang.

Cette fois-ci, j'allais me détendre à la plage. Loin de toutes et de tous. J'étais donc sur le parking en bermuda et en t-shirt, mes lunettes de soleil sur le nez. Je regardais au loin, il n'y avait pas grand monde, heureusement pour moi. Mon portable en main, j'avançais à grand pas sur le sable, contemplant la beauté du moment quand je vis sur ma route, une jeune femme assise sur le sable, sa chevelure me rappelait celle de mon aimée. Je m'approchais un peu plus, c'était elle, Miley.. J'avais comme une boule au ventre, je ne savais comment engager la conversation, cela risquait de partir en catastrophe et en insulte la connaissant. après tout, je lui avais brisé le coeur.. Miley.. Dis-je d'une petite voix, la regardant. Elle était toujours aussi belle et je l'aimait toujours autant. Il faut qu'on parle toi et moi..

Assise sur le sable, regardant l'horizon, je me demandais encore pourquoi j'étais revenu du Portugal. Sérieusement? J'aurais dût me casser de New-York et pour de bon. Je n'avais plus rien à faire ici. J'aurais peut-être abandonné les personnes qui comptaient le plus pour moi mais d'un autre côté, ceux qui ne pouvaient pas m'encadrer auraient été satisfait. Encore plus que le soir où Nicholas m'avait plaquer devant tout New-York. J'avais encore été trop conne de croire que je comptais pour un mec. J'aurais dût m'en douter, on m'avait prévenu. Et maintenant? Je ne pouvais que regretter, essayer d'oublier et pourquoi pas prendre un nouveau départ. Faire comme si tout ça n'était qu'un mauvais rêve...

Je n'avais plus goût à rien. Les soirées j'y allais parce que je me devais d'y être mais la plupart du temps, j'aurais préféré être sous ma couette, à ressasser cette histoire. Mais je voulais faire bonne figure, montrer à tous le monde que ça ne m'atteignait pas et que je ne tenais pas tant que ça à Nicholas. C'est aussi pour ça que je suis partie, pour réfléchir, m'éloigner... Parfois, je me demande comment j'ai pour tomber aussi bas? A croire que je faisais partit de ces filles qui pensaient que le monde arrêterait de tourner si elle n'était plus avec leur copain. Perdue dans mes pensées, j'entendis une voix. Je leva les yeux vers celui qui venait de me parler. Nicholas. Vous dire que je ne l'aimais plus serait vous mentir. Je reposa les yeux sur l'océan et répondit d'une voix glaciale:

- Vas-y parle... Personnellement, je crois qu'on a rien à ce dire. Enfin, je n'ai rien à te dire...

Malgré tout, il fallait qu'on ait une explication. Mais je n'en avais pas envie. Je voulais plus le voir et encore moins entendre parler de lui. Mais je l'aimais et ça je ne pouvais pas le nier. Je savais que même si il tenait vraiment à avoir une explication ça partirait en clash, s'était obligé. Me connaissant je ne lui ferais pas de cadeaux. En même temps, qui pourrait accepter d'avoir une explication avec le mec qui vous a planquer devant tous New-York?

J'avais vraisemblablement perdu toute confiance en moi. Chaque parcelle de mon corps avait perdu le peu de confiance dont je disposais il y avait de cela quelques semaines. Je me sentais comme perdu au beau milieu de la jungle, livrez à moi même, cherchant comme survivre sans eau et devant tous les obstacles qui n'allaient pas tarder à se présenter moi. Je me sentais comme le dernière des idiots, le plus grand salopard que la Terre n'est jamais portait. Ce mec sans coeur et sans âme qui avait tellement fait de mal autours de lui et tout cela sans se soucier une seule seconde de toutes ces âmes pleurant pour ma personne. Même pas un regard, pas un regret au contraire de la satisfaction. Mais bien entendu, il y a toujours un retour de manivelle, il fallait bien qu'il y ait une justice dans ce monde. J'avais fini par blesser celle qui était chère à mon coeur. Quel genre de monstre était-je? Comment pouvais-je encore me regarder dans une glace après ce que je lui avais fait subir?

Je la contemplais sur cette plage, ne sachant vraiment quoi dire, comment m'y prendre, par où commencer.. J'étais désorienté, j'avais peur qu'elle ne me rejette, qu'elle est tournée la page et qu'elle ne veuille plus jamais me revoir. Bien sûr, si c'était le cas, je partirai sur le champs de New-York, la laissant en paix, retournant à Turin peut-être.. Je ne savais pas. mais pour le moment, je devais chercher la force, la force en moi pour pouvoir la reconquérir à nouveau. Lui prouver mon amour pour elle, je ferais n'importe quoi pour qu'elle me pardonne. J'étais totalement sous son emprise et j'avais besoin d'elle pour respirer à nouveau, me sentir à nouveau bien, et l'aimer tout simplement.

Elle était assise, ses paroles étaient froides, directes et elle me regardait à peine. Je l'avais tellement heurté, qu'elle n'arrivait à peine à me regarder en face. Je pris place à ses côtés. Tu m'as manquée, Miley.. Lui dis-je sincèrement. Mais je savais que ce n'était pas avec ça qu'elle allait me reparler un jour. Je n'aurais jamais dû faire ce que j'ai fait à a soirée Noël. J'avais l'impression d'avoir été pris dans un piège et j'ai paniqué. Je m'en suis pris à toi alors que je suis le seul responsable..

J'avais souffert à cause des garçons. J'avais énormément versé de larme pour des mecs qui n'en valaient pas la peine. Mais Nicholas, s'était différent. J'aurais pu sacrifier ma vie pour lui mais apparemment il n'en avais rien à faire. Je n'avais pas écouter les ragots de couloir lorsqu'on me disait de me méfier. J'avais même entendu dire que s'était le pire des salopards. En réalité, il était pire que ça. Qu'il me quitte je l'aurais compris. Je pense que je ne suis pas une fille facile à vivre et je peux comprendre aussi que les relations de couple ça lui fasse peur. Mais m'humilier devant tout New-York? Je ne pouvais pas le comprendre, s'était au dessus de mes forces. Pourtant, je l'aimais. Je l'aimais à en crever.

J'étais venu à la plage pour réfléchir, me poser, essayer de redevenir la Miley que j'étais avant. Lorsque j'entendis sa voix, je leva à peine la tête. Le voir, le regarder me rappellerais trop de souvenir et je voulais rester forte. Ne pas lui montrer que ce qu'il m'avait m'affectait et que j'en souffrais encore. Peut-être que si il croit que je l'ai réellement oublié, il s'en voudra. Le faire culpabiliser, c'est ça mon objectif. Je lui répondit toujours sur ce même ton glacial:

- Tu sais Nicholas, peut-être qu'avec toutes les autres filles qui sont passées par ton lit, ton petit spitch marche mais pas avec moi. Tu crois quoi? Que tu peux revenir comme ça vers moi en me disant que je t'ai manqué et que t'aurais pas dût faire ce que t'as fait? Je pris la peine de le regarder puis repris: Il y a des choses que j'aurais put comprendre: que tu me quittes, j'aurais put comprendre, même à la rigueur que t'aille voir ailleurs vu que t'as une réputation de coureur de jupon mais que tu m'humilies devant tout New-York? Sérieusement, t'es qui pour me faire ça?

J'avais été dur. J'avais même été méchante et je m'en rendait compte. J'avais les larmes aux yeux et sur un ton un peu plus normal, je lui lança:

- J'crois que tu t'es pas rendu du mal que tu m'as fait... Si tu cherchais vraiment à me faire souffrir il y avait d'autres moyens mais ça, même venant de toi, j'aurais jamais imaginé ça. Je marqua une courte pause puis ajouta: Néanmoins, tu m'as manqué aussi...

Je n'aurais peut-être jamais dût lui dire qu'il m'avait manqué. Même après le façon dont je lui avais parlé. En réalité, je crois qu'il ne me méritait même plus.