Vendredi soir, 22h30 : C'était le moment fatidique. Ce moment où toute la ville de New York se vire sans dessus-dessous en raison des fêtes qui y ont lieu. Dans cette ville, l'alcool coule à flot, les drogues sont passées subtilement et à l'insu de ceux qui n'en consomment pas, et les relations sexuelles sont bien loin d'être tabou. C'est ça la vie de l'Élite de New York, fêter, fêter et encore fêter. Mais malheureusement pour elle, Absy ne fait pas partie de cette Élite tellement refermée. Il fût une époque où elle avait réussi à s'y intégrer lorsqu'elle vivait en Californie, mais tout ceci était terriblement loin maintenant. Qu'à cela ne tienne, ce n'était pas parce qu'elle n'était pas toujours invitée aux plus grandes fêtes qu'elle allait s'empêcher de s'amuser.

Assise à sa table de travail, une cigarette au bec, elle essayait de terminer une robe bleue poudre qu'elle devait présenter à son enseignant le lundi suivant. Bon, vous me direz Mais elle a encore tout le week end devant elle et de toute façon, elle s'en fiche bien de ses notes. Alors pourquoi fait-elle ça ?? Et bien, disons qu'au lycée, c'était vrai, mais aujourd'hui, elle était à deux doigts de réaliser son rêve de devenir styliste, alors elle n'allait certainement pas tout foutre en l'air. Mais malgré toute sa détermination, elle sentait qu'un énorme mal de crâne était en train de la gagner. La raison en était simple. Trop de coups d'aiguille, pas assez de verres. La demoiselle décida qu'il était temps de sortir de son trou à rats et d'aller s'amuser un peu. Elle laissa alors son travail à sa place, se dirigeant vers le fond de son studio qui lui servait de chambre. Elle enfila une camisole violette ainsi qu'un jeans troué et une simple paire de Converses. Elle lissa ses longs cheveux bruns, se maquilla légèrement afin de faire ressortir ses grands yeux bleus, puis attrapa sa veste de cuir avant de quitter son minuscule appartement.

À l'extérieure, l'air était encore frisquet en raison de la saison froide. Absynthe s'alluma une nouvelle cigarette pendant qu'elle se rendait au bar où elle espérait trouver quelque chose d'intéressant afin de s'amuser ce soir. Sa vie commençait à devenir beaucoup trop routinière à son goût à vrai dire. Puis, une fois au bar, elle jeta le reste de sa clope avant d'y entrer. Étrangement, la place était bondée, contrairement à d'habitude. Il était fort probablement que toute la clique de l'Upper West Side aient décidés de se rendre là, n'ayant pas encore été invités à l'une des millièmes fêtes de l'élite. Qu'à cela ne tienne, plus on est de fous, plus on rit. Absy laissa sa veste à une petite table dans un coin, se dirigeant vers le bar où elle se commanda un verre de vodka bien corsé. Puis, en attendant son verre, elle se mit à observer les environs. Il y avait quelques visages connus de ses yeux à cet endroit, ça elle en était certaine, mais comme on dit, New York est tellement grand, on ne peut pas se souvenir de tout le monde. Et puis, miss DiLaurentis n'est pas toujours très net, alors il n'est pas évidant de se rappeler de toutes les personnes avec qui elle a passée un bon moment. Elle crue d'ailleurs reconnaître un mec avec qui elle aurait couché la semaine précédente.

Puis, alors qu'elle était sur le point de recevoir son verre, elle reconnue celui qui allait très probablement occupé la fin de sa soirée : G. Austin Morgan-Bashirov. La jeune femme l'avait rencontré il y avait peu de temps, le trouvant au départ simplement très attirant. Puis, avec le temps, elle avait découvert qu'il avait fait de la prison. Pourquoi ?? Elle l'ignorait mais elle comptait bien le découvrir. Après tout, quatre ans de prison, ça ne se prend pas tout à fait par hasard, et vu le caractère beaucoup trop curieux et déterminée d'Absy, elle ne pouvait que s'y intéressée. Elle s'était mit en tête de découvrir son secret coûte que coûte, et peut-être le temps était-il venu ce soir. Recevant finalement son verre, la jolie brune quitta son emplacement afin d'aller à sa rencontre. Arrivant derrière lui, elle posa doucement sa main contre son épaule, affichant un léger sourire espiègle.

« Coucou beau blond !! Alors, pas trop déçu de ne pas avoir été invité non plus à leur stupide fête ?? »

Mieux valait ne pas y aller directement. La subtilité, voilà ce qui était la meilleure arme de la jeune femme. Son sourire l'élargie légèrement alors qu'elle prit une première gorgée de son verre.

Ça y est ! Gabriel vivait avec Eliott, une personne surprenante qui ne manquait pas d'ambition. Il faisait partie d'un groupe qui s'appelait les Good Guys Gone Bad où plusieurs personnes se battaient pour obtenir le pouvoir dans la ville. Gabriel trouvait ça ridicule, mais maintenant il avait un logement et Eliott était sympa en tout cas pour le moment. Vivre dans UES était le rêve du jeune Bashirov, en effet, Gabe cherchait à voir plus souvent Szkandar et vivre chez les riches et dans cette rue le rapprochait de l'hôtel où vit Szkandar. Il venait de sortir de sa douche et se préparer à sortir de chez lui. Ce mot "chez lui" était encore quelques choses de bizarre pour lui. Lui qui était à la base un étranger qui venait pour chercher son meilleur ami parti après leur séjour en prison. Leur relation est parti en éclat à cause de leur braquage rater. Pourquoi n'aurait-il pas le droit à une nouvelle chance lui aussi ? Son meilleur ami n'est pas le seul à vouloir oublier son passé. Gabriel ne voulait pas le perdre, mais il devait commencé une nouvelle vie et pourquoi pas à New-York. Malgré qu'il soit dans la moyenne d'âge visé par un certain blog appelée Gossip Girl, il ne voulait pas se faire remarquer négativement.

Le jeune homme sorti de sa chambre. Il pris une veste et sorti de la maison. Eliott devait être ici, il ne ferma donc pas la porte. Il avait entendu parler des fêtes de la ville, très réputé pour les souls qui en sortent et des accidents qu'il provoquait ainsi que des paris qui s'y font. C'était parfaits pour Gabriel pour lui remettre les idées en place, il devait souffler. Depuis qu'il était arrivé ici, il y a six mois, il n'a pas eu le temps de prendre du bons temps. Il voulait aussi rencontrer des gens et pourquoi pas trouver des personnes qui emploient. Ce serait super. Sa montre noire indiquait qu'il était vingt-deux heures trente l'heure idéale pour tous les jeunes de la ville. Le jeune homme attaqua une marche pour rejoindre un bar. Le mec costaud qui gardait la salle pour ne pas faire entrait les personnes de moins de 16 ans le laissa entrer sans problème. Gabriel faisait beaucoup plus grand pour son âge et même il avait vingt-quatre ans.

Il se dirigea vers le bar principal et commanda une bière. Le barman devait surement être fatigué vu son air grognon qui se sentait à plusieurs mètres. Le jeune homme se fit quand même servir vite, ce qui l'étonna. Au loin il vu Absynthe, une fille qui aimait chercher dans sa vie. Il ignore comment elle a fait pour savoir qu'il a passé quatre ans de sa vie en prison, mais elle ne sera pas la raison. Elle était plutôt mignonne, mais elle avait l'air tellement faible et forte à la fois qu'il n'osait pas lui faire des avances. Elle arriva sur lui. "Coucou beau blond ! Alors, pas trop déçu de ne pas avoir été invité non plus à leur stupide fête ?"C'est vrai que ce n'était pas la meilleur des fêtes de la ville, mais il servait de bonnes bières.

-Absynthe ! Je me contenterais de celle là ! Tu veux quelques choses ?

Gabriel l'invita à s'asseoir à côté de lui et il commanda ce qu'elle lui dit. Elle était surement là pour la même raison que lui, mais il voulait en être certain. Pourquoi ne pas commencer comme de bons amis pour finir par le fait qu'elle veuille savoir quelque chose sur lui. Ça se voyait dans se yeux. Elle voulait quelque chose.

-Qu'es qui t'amène dans ce bar pourri?



HJ; Désolé du retard

Disons que sortir un peu ne pouvait pas lui faire de mal. Oui, elle adorait ses cours de stylisme et l'idée d'un jour pouvoir faire ce métier, mais par moment, elle adorait encore plus le fait de faire la fête. C'est pourquoi elle avait décidée de sortir un peu de son habitat naturel. À vrai dire, elle aurait tout donné pour être invitée à cette fameuse fête où toute l'Élite se rendait, mais elle n'était vraiment pas assez riche et vraiment pas assez populaire pour y aller. Pourtant, sa meilleure amie n'était nulle autre que Queen J', l'une des filles les plus riches et les plus en vue de New York. Mais bon, miss DiLaurentis ne semblait pas pouvoir profiter de ce privilège, et dans un sens, c'était peut-être bien mieux ainsi. Qu'aurait-elle bien pue leur dire de toute façon ?? Elle n'avait absolument rien en commun avec eux. Non, mieux valait ne pas se mêler à la bourgeoisie et à ce genre de personne. De toute façon, ils risquaient de la trouver beaucoup trop marginale pour leur cercle.

Absynthe avait plutôt choisie un simple bar de la ville, allant y noyer son ennui et sa frustration constante. Se commandant un verre de vodka, elle finit tout de même par y trouver quelque chose d'intéressant. Gabriel y était présent, et tout le monde savait bien à quel point elle avait envie de découvrir ses noirs secret. La jeune femme s'était donc tout bêtement dirigée vers lui, s'attendant presque à se faire repousser. Il ne faisait nulle doute que le beau blond avait découvert qu'elle cherchait à fouiner dans son passé, et à la longue, il risquait d'en avoir réellement marre de la voir agir ainsi. Pourtant, il l'accueillit plutôt chaleureusement, l'invitant à s'asseoir à ses côtés tout en lui offrant un nouveau verre. Plutôt ravie, Absy bue cul sec son premier verre, lui demandant un second verre de vodka. Ils avaient beau ne pas faire partie de cette stupide Élite, ils semblaient tout de même prêts à avoir ce genre de conversations mondaines, comme si la venue d'Absy vers lui n'était pas vraiment évidente. Oui, elle ne pouvait nier qu'il l'attirait irrémédiablement, mais c'était particulièrement son secret qui la rendait aussi insistante. Avoir fait de la prison donnait à un homme un genre beaucoup plus intéressant, et lorsqu'on ignorait la raison de cet emprisonnement, les choses étaient encore plus mystérieuses et excitantes. Elle devait le savoir à tout prix.

Pourtant, la conversation continua à tourner autour des mondanité. Gabriel venait de lui demander ce qui l'avait attirée dans ce bar pourri. Elle prit une première gorgée de son nouveau verre, savourant l'effet fort de la vodka qui descendait dans sa gorge.

« Bof, disons que ça vaut mieux que de rester enfermée chez soi. Et puis, on ne sait jamais, on y rencontre parfois des personnes intéressantes... »

Elle esquissa un nouveau sourire, lui lança un clin d'oeil. Lorsqu'elle voulait quelque chose, la jeune femme passait généralement par la séduction, ce qui lui réussissait généralement. Mais cette fois-ci, elle n'en savait rien. Ce jeune homme était un véritable coffre fermée à clé, et elle avait bien l'impression qu'il lui faudrait plus que de la ruse pour découvrir son secret, d'autant plus qu'il semblait se douter de ses réelles intentions.

« Et toi, qu'es-tu venu faire ici ?? Je suis certaine que tu aurais réussi à te dégotter une invitation quelque part pour leur soirée mondaine. »

[H.J. : Pas de problème. ]

Cela faisait six mois désormais qu'il était à New-York. Six mois qu'il était ici afin de retrouver son meilleur ami après ses quatre ans en prison. Cette ville était pour lui tellement superficielle qui se demandait pourquoi Szkandar était venu ici après leur liberté. Peut-être qu'il s'y habituera on ne s'est jamais. Les choses pouvaient devenir intéressantes même si certaines filles viennent vers lui non pour son redoutable charme, mais pour son passé que seul Szkandar et October connaissent. Surtout quand cette fille est du genre mignonne. Sa bière à la main le jeune homme regarda la jeune femme avec un air déterminé dans les yeux. Étais ce une manière pour elle de voir s'il allait baissé les yeux, mais non, le jeune homme continua de la regarder tout en buvant sa boisson. Il finit par briser le lien du regard pour mettre son coude sur le bar. Comment allait-elle amener la chose cette fois ci ? Tout en douceur du côté du jeune homme, il se contenta de regarder la jeune femme boire son verre de vodka. Cette boisson la représentait bien. « Bof, disons que ça vaut mieux que de rester enfermée chez soi. Et puis, on ne sait jamais, on y rencontre parfois des personnes intéressantes... » Personnes intéressantes, alors c'était comme ça qu'elle allait débuté... Rester enfermée chez soi n'était en effet pas un bonne idée. Rien de vivre dans l'Upper West Side fou les boules alors autant sortir et aller boire un verre dans un bar pourri. Il le savait, il avait vécu pendant six mois dans cette parti de la ville, même s'il était a l'hôtel depuis son arrivé ici. Il ne comptait pas rester ici, il voulait juste que son meilleur ami parte avec lui quelque part d'autre et que tout recommence à zéro. Sans qu'il y est ce fichu braquage. Il ne répondit pas à la question, mais acquiesça.

Ne la laissant pas une occasion pour qu'elle continue sur cette voix, la jeune femme s'attaqua avec la séduction. Gabriel qui n'est pas du genre à avoir des sentiments d'amour ou d'attac « Et toi, qu'es-tu venu faire ici ?? Je suis certaine que tu aurais réussi à te dégotter une invitation quelque part pour leur soirée mondaine. » Il savait très que ce qu'elle racontait été une manière de l'amadouer, mais Gabriel avait un caractère et il n'était du genre naif.En avalant une gorgée de sa bière, il l'a regarda, se demandant pourquoi il n'avait jamais rien tenté auparavant. Elle n'était pas célibataire ? Et puis ce ne serait qu'une simple nuit... Il commença à lui touché la cuisse et la regarda:

-Tu me surestime, je suis comme tout le monde ici... un new-yorkais de la classe moyenne. Comment veux tu que je reçoit une de ces invitation ? Mais maintenant que tu es là, tu peux m'aider a rendre la situation plus intéressantes...

Oui, elle ne pouvait nier vouloir l'amadouer. Après tout, la flatterie n'est-elle pas l'une des meilleures armes qui soit ?? Certes, elle aurait très bien pu passer immédiatement pas le charme, mais la jeune femme préférait de loin y aller plus discrètement. Après s'être assise à ses côtés et avoir prit une toute première gorgée de son nouveau verre, elle en rajouta en lui affirmant qu'il aurait très bien pu se dégotter une invitation pour la fameuse soirée de l'Élite. D'accord, Gabriel n'en faisait certainement pas partie, autrement, toute la ville le saurait grâce à l'aide de cette chère Gossip Girl, mais on ne pouvait nier qu'il plaisait à plusieurs femmes en ville, femmes dont faisait bien sûr partie Absynthe. La fidélité et les histoires de couple de ''Je t'aimerai toujours'' ne faisait certainement pas partie de son vocabulaire, mais tout de même, elle ne pouvait nier qu'il lui plaisait bien.

Il avait posé son regard sur elle. Ce même regard mystérieux qui la faisait s'interroger de plus en plus. Après avoir parlé régulièrement avec lui, elle aurait due avoir un doute de ce qu'il avait bien pu faire pour se retrouver sous les barreaux. Pourtant, aucune idée ne lui venait à l'esprit. Avait-il assassiné quelqu'un ?? Non, il ne paraissait pas suffisamment dure pour faire ça. Avait-il violé une femme ?? Non, ça paraissait assez improbable également. Pourtant, elle aurait due être capable de deviner en partie, mais c'était le vide intersidérale dans son esprit. Comme si elle ne le connaissait pas assez pour savoir.

Puis soudainement, il posa sa main contre sa cuisse, faisant esquisser un léger sourire amusé à la jeune femme qui reporta un regard intéressé sur lui. Après un long moment de silence, le beau blond lui affirma qu'elle le surestimait, lui demandant comment il aurait bien pu se trouver une invitation pour la soirée très privée de l'Élite. Puis, comme elle allait répliquer quelque chose, il ajouta que puisqu'elle était là, elle pourrait l'aider à rendre la situation plus intéressante. Absy ne pue s'empêcher d'esquisser un sourire beaucoup plus amusé. Mais comment avait-elle pue ne pas y penser plus tôt. Y avait-il un endroit où on parle le plus que sur un oreiller ?? Et puis, elle ferait par-là même une pierre deux coups en se trouvant un coup extrêmement intéressant et en découvrant finalement le fameux secret qui la rongeait depuis si longtemps. La jeune femme fît tout de même mine de rien, se penchant légèrement vers l'avant afin de rapprocher son visage du sien.

« Et en quoi puis-je t'aider ?? »