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Nicholas L. Cepreani
♠ Just a Playboy ♠
| Sujet: Un week-end à Mexico || Keirie' Mar 24 Avr - 18:28 | |
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Keirington &&' Nicholas
Qui pouvait dans ce monde prédire de quoi l'avenir était fait.. S'il ferait beau, froid? S'il y aurait du soleil ou de la pluie? La météo me dirait vous, n'est-ce pas et pourtant souvent beaucoup d'erreur sur leur prédiction. Personne sur ce Terre n'avait le don de voyance, personne ne pouvait savoir lorsque à l'avance si demain il serait toujours en vie, ou si une carrière des plus prestigieux lui ouvrait grandement ses portes ou au contraire la refermait à tout jamais.. J'avais la chance, pour ma part de revivre mes grands sur un circuit de course. Moi, qui avait tout abandonné pour fuir lui de mon père, j'avais même été jusqu'à changer de continent, laissant ma jeune soeur, seule derrière moi. A cette époque, je fus bien égoïste et sans coeur surtout, je ne pensais qu'à moi et moi seul. Je ne me souciais que de ma propre liberté. La seule chose qui comptait réellement à mes yeux c'était de pouvoir faire la fête, de briser quelques coeurs au passage et de me plonger tout entier dans la boisson. J'avais tord! Je m'étais retrouvé dans la rue, livré à moi-même, sans argent, n'ayant pour lit qu'un vieux banc inconfortable dans Central Parc.
J'avais remonté la pente grâce à Lullaby. Elle m'avait hébergé, nourri et m'avait surtout accepté dans sa vie comment un membre de sa famille. J'en étais touché et l'avais remercié des milliers de fois. Désormais, j'avais repris pied, la seconde partie de mon héritage avait surgi dans mon compte en banc, j'avais découvert l'arrivée de ma jeune soeur aux Etats-Unis qui plus est dans la même vie que moi et j'en étais comblé. J'avais retrouvé ma raison de vivre, celle que j'aimais et chérissais comme personne. La femme que je ne cesserais jamais d'aimer et de protéger au péril de ma propre vie. Je ne pouvais vivre sans elle, j'aimais la serrer dans mes bras, la taquiner, me plonger dans ses beaux yeux clairs. Oui, j'étais ainsi, Keirington était toute ma vie et jamais plus je ne l'abandonnerais. Ma soeur comptait énormément pour moi, bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer..
J'avais enfin repris les entrainements, je me remettais à nouveau, j'avais beaucoup perdu trois longs années. Mais c'était comme le vélo, cela ne s'oubliait pas, la course automobile était inné chez moi et même chez ma petite soeur. J'avais décidé de l'emmener sur les circuits de Mexico. quoi de mieux que des petites vacances entre frère et soeur, non? J'avais des choses à me faire pardonner.
Nous étions dans notre hôtel, j'avais proposé à Keirington un entrainement sur le parcours tôt le matin afin de profiter pleinement de l'après-midi. J'enfilai ma veste en cuir puis mis mes Ray Ban sur le nez et sortis de ma chambre. Un sourire aux lèvres, je me dirigeai vers la chambre de ma petite championne puis toquai pour signaler ma présence. J'avais caché à ma soeur une petite surprise histoire de rigoler un peu. Je l'attendais devant la porte de sa chambre, dos contre le mur, surfant sur le net à l'aide de mon Blackberry..
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Dernière édition par Nicholas L. Cepreani le Dim 20 Mai - 17:48, édité 1 fois |
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Keirington P. Cepreani
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Un week-end à Mexico || Keirie' Dim 29 Avr - 10:43 | |
| Keirington Cepreani, un nom qui était sur toutes les lèvres des amateurs de courses automobiles. Certains la décrivaient comme une pure prodige, d'autre comme une travailleuse aguerrie. La vérité devait au moins se situer entre les deux, car le talent ne suffit pas, il faut surtout de l’entraînement. Mais le monde de la course était avant tout un sport d'homme, donc toute femme qui voulait percer devait fournir deux fois plus d'efforts. La jeune Keirington sur ce dernier point méritait entièrement sa place au top. Elle avait consacré toute sa jeunesse à ce sport, avait tout abandonné pour ne vivre plus que de la course automobile. Elle avait arrêté les études avant son entrée en seconde, avait renoncé à avoir une vraie vie sociale, passait ses journées sur les champs de courses ou dans les salles de remise en forme pour se maintenir au niveau. Elle avait bien évidemment eu quelques accidents, mais c'était les risques du métier. A l'heure actuelle, elle s'était brisée le poignet gauche déjà trois fois. Mais elle n'abandonnait jamais, c'était une battante. Elle aimait ce qu'elle faisait et était prête à tout pour être la meilleure dans son domaine. Finalement la récompense tant espérée arriva : elle déménagea pour les Etats-Unis afin de commencer une carrière mondiale. Quoi de plus merveilleux pour une si jeune athlète ? Et pourtant c'est à partir de ce moment qu'elle a commencé à déconner. Elle a retrouvé son frère aîné, parti il y a si longtemps. Si au début elle lui en a voulu, mais à présent ils sont redevenus aussi proches qu'en Italie. Elle s'était même fait quelques amis et sa meilleure amie Diaspro essayait de la convaincre de s'essayer à autre chose que la course automobile. Tout était parfait dans le meilleur des mondes pour la belle. Pourtant, elle commençait à se sentir mal dans sa peau. Sa carrière avançait à grands pas, elle gagnait quelques courses et finissait toujours au moins dans les cinq premiers. Elle n'allait sans doute pas tarder à rejoindre le rang des grands pros. La jeune italienne craquait, ne pouvait plus supporter la pression et culpabilisait chaque fois qu'elle ne gagnait pas une course. C'est dans ce contexte qu'une nuit Keirie rencontra Yoann, celui qui lui vendit pour la première fois de la drogue. Elle n'aurait jamais dû accepter elle le savait. Mais à présent il était trop tard, elle était devenue accro à cette stupide poudre blanche. Personne n'était au courant, elle avait bien trop honte de sa faiblesse. Mais elle s'était promis que pour cette semaine, elle n'y toucherait pas. Une semaine sans, ce n'était pas trop dur non ? Si elle voulait arrêter il fallait commencer petit bout par petit bout. Enfin, plus facile à dire qu'à faire. Mais il fallait qu'elle tienne cette semaine parce qu'elle la passait avec son frère à Mexico et qu'elle ne voulait surtout pas le décevoir. Pour être sûre de tenir sa promesse, elle n'avait rien emmené avec elle. Mais comme elle savait que ce serait dur de tenir, elle avait quelques joints dans sa valise histoire de se détendre un peu quand les symptômes du manque deviendraient insupportable. Il n'y avait que Keirie pour remplacer de la drogue dure par de la douce le temps d'un voyage. Elle n'avait pas encore craqué, les vacances ne faisaient que débuté. Dans sa salle de bains sous la douche, elle se félicitait de ses efforts et commençait sérieusement à croire qu'elle n'avait aucun soucis à se faire. Elle sortie de la douche le sourire au lèvres, la télé de l'hôtel branchée sur les chaînes musicales qui beuglait à tue-tête tandis qu'un tube de Lady Gaga passait à la télé. Elle chantait par-dessus la télé tout en enfilant ses sous-vêtements. Elle boutonnait son jean quand elle remarqua qu'elle avait encore perdu du poids. Ça devenait vraiment inquiétait ces pertes de poids sujettes au stress. La jeune fille mesurait 1 m 70 et pourtant elle ne pesait que 48 kg. Elle savait que si elle perdait encore du poids il faudrait qu'elle fasse quelque chose. Elle n'était pas anorexique loin de là, mais elle était tellement nerveuse en période de courses qu'elle ne mangeait presque plus. Dès qu'elle avait une semaine tranquille sans championnat elle se remplumait. Là, elle passait des vacances en compagnie de son frère alors elle en profiterais pour reprendre des kilos. Elle venait d'enfiler un débardeur vert par-dessus son jean quand elle entendit des coups frappés à la porte de sa chambre d’hôtel. Elle coiffa ses cheveux en une demi-couette et enfila une casquette noire. Puis elle attrapa des lunettes de soleil histoire de protéger ses rétines fragiles du soleil mexicain. Puis elle ouvrit la porte de sa chambre d’hôtel et se retrouva nez à nez avec son grand frère qui avait les yeux rivés sur l'écran de son téléphone. Un sourire étira ses lèvres tandis qu'elle s'écriait : - Alors, prêt pour ta raclée ? Tu fais face à la vice-championne d'Europe mon cher, crois-moi tu vas souffrir pendant cet entraînement ! |
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