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| Heaven can wait when I'm with you | |
| Auteur | Message |
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A. Caleb Summers
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Heaven can wait when I'm with you Mar 12 Juin - 18:34 | |
| Caleb remplissait ce qui lui semblait être le millième verre de la soirée du cocktail qu'il venait de doser et le fit glisser sur le comptoir d'un geste distant tout en l'ajoutant sur la note de la jeune fille. Cette dernière lui fit un grand sourire et s'attabla sur le comptoir dans l'espoir d'entamer la conversation avec le barman mais très vite elle du reculer alors que d'autres clients se pressaient pour se faire servir. Dépitée, elle retourna à sa table. Bientôt une autre fille la remplaça et adressa un grand sourire à Caleb qui ne prit même pas la peine de lui répondre. C'était exaspérant cette attitude. Chaque vendredi soir c'était pareil, le bar était bondé et le même groupe de filles venaient pour le draguer, peut-être avaient-elles fait un pari ? Le jeune brun se fichait bien de savoir ce qui lui valait d'attirer leur attention, tout ce qu'il voulait c'est qu'elles payent leurs consommations et lui laissent un joli pourboire en prime. Il n'était pas du tout intéressé par toutes ces filles superficielles qui venaient avec leur portefeuille plein à craquer de l'argent que leur parents leur donnait pour s'acheter des tenues hors de prix et des talons hauts qui coûteraient un salaire à Caleb. Non, lui il n'avait pas de parents, il n'avait pas d'argent et il économisait chaque petit dollars qu'il gagnait pour se payer à manger et payer son loyer. Autant dire qu'il était très loin du monde des Upper East Siders. De toute façon, dans la grande ville de Manhattan, il était totalement inconnu. Personne ne s'intéressait à ce pauvre gamin abandonné, non, ce qui passionnait les New Yorkais à l'heure actuelle c'était le mariage des richissimes Aleksandre Johnson et Elizabeth Stanfield. Même si tout le monde savait que ce mariage était du au polichinelle que Lily avait dans le tiroir, on s'en fichait, ils étaient riches et beaux alors ils méritaient l'attention de tout le monde. Caleb lui serait toujours le petit barman de l'Upper West Side et on ne parlerait jamais de lui, et ça l'arrangeait d'ailleurs au vu de tous les secrets qu'il gardait précieusement.
Une jeune fille avec une épaisse chevelure rousse tapa doucement sur l'épaule de Caleb. Il se retourna et sourit en reconnaissant sa collègue Tanya. Elle se pencha vers lui et lui cria à l'oreille pour qu'il l'entende malgré le tumulte des conversations de clients du bar « Je te remplace. Le patron dit que tu peux monter sur scène pour jouer ». Immédiatement Caleb sentit une bouffée de plaisir monter. Enfin, il allait pouvoir lâcher les cocktails cinq minutes pour aller chanter sur scène. Bon, une fois son petit concert terminé, il devrait retourné s'occuper des boisson car Tanya était certes une super serveuse, mais en barman elle ne valait pas un clou. Il la remercia avant de faire le tour du comptoir et d'ouvrir la porte de service qui menait aux vestiaires et attrapa la housse de sa guitare d'un geste impatient. Il l'ouvrit et en sortit sa guitare électroacoustique avant de retourner dans le bar et de monter sur scène. Il prit le temps de brancher sa guitare, d'installer ses partitions et de régler son micro avant de s’asseoir sur une chaise et de tapoter dans le micro. La musique que les hauts parleur diffusaient s'arrêta immédiatement et tous les clients se tournèrent vers la scène. C'était devenu une habitude pour Caleb de chanter tous les vendredi soir, son patron s'était aperçu que ça attirait la clientèle et augmentait les pourboires. Il commença à jouer les premiers accord puis entonna sa première chanson. Il avait presque la sensation de rentrer en transe, comme s'il était seul sur scène avec sa guitare. Il chantait sans s'arrêter, enchaînait chanson sur chanson. Peu à peu les clients se laissaient entraîner par le rythme de la musique et secouait la tête d'un côté puis de l'autre, d'autres chantonnaient en rythme et quelques-uns encore dansaient. C'est alors que Caleb la remarqua. Seule au milieu de tous les autres danseurs, elle tournoyait avec une grâce inouïe. Elle semblait emportée par sa musique, elle était en transe tout comme lui l'était. Il ne put s'empêcher de la fixer. Elle était tout bonnement magnifique, ses long cheveux sombres virevoltant autour d'elle, son sourire étirant ses lèvres. Puis brusquement ses yeux bleus croisèrent ceux de Caleb et il fut hypnotiser par son regard, à tel point qu'il manqua de faire une fausse note. Il repris contenance et se concentra sur sa musique non sans continuer de jeter quelques regards furtifs à la danseuse. Il entama sa dernière chanson et quand arriva la dernière note qu'il fit résonner le plus longtemps possible, il se leva et remercia son public tandis que les clients l'applaudissaient. Il se releva et quitta la scène. |
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Satine B. Johansson
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Mar 12 Juin - 22:11 | |
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Elle referma sa valise et elle la fit glisser sous son lit avant de poser doucement sa tête sur le bout du lit se demandant encore et encore si elle avait pris la bonne décision. Elle ne connaissait personne ici à part sa meilleure amie et même elle, elle ne savait pas où elle pouvait bien se trouver. Si Mexico pullulait de monde, elle avait appris à connaitre chaque quartier par coeur, elle n'avait pas peur de l'environnement dans lequel elle avait grandis, allant même jouer au foot avec son frère avec les enfants de la rue. Elle ferma les yeux rien qu'à ce bon souvenir et elle eut un vent de nostalgie qui la priva un instant de souffle. Elle ne devait pas rester là à broyer du nord, c'était un nouveau départ et elle ne devait pas regarder en arrière sans arrêt. Elle ne devait pas rester là à ruminer toute la soirée toute seule dans son appartement quasiment vide de meubles et elle se leva, prenant la seule robe qu'elle avait emmenée avec elle et elle partit faire un tour dans la salle de bain pour se préparer. Elle avait bien l'intention de sortir ce soir et qui sait faire de nouvelles rencontres.
Elle enfila ses chaussures, récupéra son sac et n'oublia pas un petit objet qu'elle emmenait partout avec elle quand elle découvrait un nouvel endroit, son petit appareil photo, passion secrète à laquelle elle n'accordait que très peu de temps à côté de la danse. Elle sortit dans les rues de New York et elle fut totalement éblouis par temps de richesse réunit en un seul endroit, Mexico possédait ses quartiers de luxe et aussi ses quartiers pauvres, ici tout semblait différent, ici c'était les États-Unis et c'était la variable qui faisait tout le reste. Elle ne sait pas combien de temps elle déambula ainsi, quelques clics retentissant ainsi dans la nuit puis soudain une musique se fit entendre. Elle s'arrêta envouter par les premières notes et elle rentra dans le bar, déjà elle sentait le rythme qui commençait à s’insinuer en elle. Elle traversa la foule, avançant à petit pas entre tous les clients qui se pressaient près de la scène.
La voix était envoutante, les notes de musique s'accordaient parfaitement, elle ne laissa pas son regard dévié vers l'homme si doué de sa guitare, doucement son corps se mit en mouvement, elle sentit à nouveau l'impression de liberté vibrer en elle. Elle se déhanchait avec plaisir, elle repoussa les mains qui s'étaient posés sur ses hanches, refusant à un inconnu ce genre d'attouchements. Elle releva le visage pour le fusiller du regard mais c'est à ce moment là qu'elle le vit. Leurs yeux s'étaient croisés une fraction de seconde et son coeur alors c'était tout simplement emballé. Elle ne se sentit plus la force de danser, elle n'avait qu'une envie le voir jouer, entendre sa voix et elle s'imagina un instant seul avec lui, il ne chanterait que pour elle et elle danserait pour lui. Elle se sentit soudainement l'âme d'une groupie quand elle le vit quitter la scène et elle dut jouer des coudes pour tenter de le rattraper, étonnement ce soir, elle sentait des ailes lui pousser dans le dos, elle voulait tenter, peut être qu'elle n'avait pas été la seule à s'émouvoir de ce contact visuel. Elle posa sa main sur son bras pour le retenir et elle se sentit rougir, immédiatement, c'était stupide ce qu'elle était en train de faire elle allait surement se faire jeter. Elle retira sa main et elle lui sourit doucement. « Je m'appelle Satine ... Je voulais vous dire que je vous ai trouvé réellement époustouflant ! Je suis sous le charme ... De votre musique bien sûr. » Elle se mordit la lèvre, et détourna la tête nerveuse. Elle ne pouvait pas avoir dis quelque chose dans ce genre, elle ne se faisait jamais voir de telle sorte et depuis ce qu'il s'était passé dans son lycée, elle essayait surtout de se faire oublier des autres plus que d'ainsi se présenter, il ne manquait plus qu'elle lui demande un rencard tant qu'elle y était.
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A. Caleb Summers
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Mar 12 Juin - 23:40 | |
| Caleb était un peu perturbé par la jeune danseuse, c'était bien la première fois qu'une fille l'émouvait autant. Il ignora comme à son habitude les jeunes filles qui tentaient tant bien que mal d'attirer son attention. C'est dingue comme un barman derrière une guitare pouvait séduire bien des femmes. Il tenait fermement sa guitare en prenant garde qu'elle ne soit pas abîmer par la foule qui l'entourait pour le féliciter. Heureusement, Tanya vint à sa rescousse en récupérant sa guitare. Caleb la vit disparaître par la porte de service avec sa guitare en main. Il remercia d'un signe de tête tous les clients qui le félicitaient chaudement et se dirigea tant bien que mal vers le bar pour reprendre son service. Il était tout juste à mi chemin qu'il sentit une main se poser sur son bras. Imaginant déjà une fille juchée sur hauts talons et habillé haute couture tenter d'avoir son numéro, il se retourna quand même d'un air las. Quelle ne fut pas alors sa surprise en découvrant que la main appartenait en réalité à la danseuse qu'il avait remarqué. Elle retira alors immédiatement sa main et pris la parole. Malgré le boucan environnant, Caleb tendit l'oreille pour écouter ce qu'elle voulait lui dire. Un mince sourire s'épanouit sur ses lèvres en l'entendant parler. Elle avait une voix douce avec léger accent qui la rendait craquante. Il se pencha vers elle pour qu'elle l'entendant et lui répondit d'une voix forte : « Merci beaucoup ! Moi c'est Caleb ! J'ai adoré vous voir danser sur ma musique en tout cas, vous avez vraiment beaucoup de classe ! Je peux pas trop vous parler maintenant, je dois retourner au bar. On se parle après mon service si vous voulez bien ? ». Il s'étonna lui-même en s'entendant prononcer ces mots. Venait-il vraiment de dire ? Oui c'était bien lui. Au moins il aurait tenté le tout pour le tout, et s'il elle partait avant lui, et bien tant pis. Il lui fit un signe de main avant de retourner derrière le bar.
Une heure plus tard, il vit Zachary rentrer dans le bar pour prendre sa relève. Enfin il allait pouvoir souffler un peu et peut-être qui sait faire connaissance avec la dénommée Satine. Ce soir comme tous les vendredi soir, il finissait plus tôt, c'était un des cadeau que lui offrait son patron pour le remercier de chanter sur scène. Il serra la main de son ami et colocataire et se servit une bière avant de faire le tour du comptoir en lui souhaitant bonne chance. Il la chercha des yeux avec espoir mais ne la trouva nulle part. Quand il fut sur le point de laisser tomber il la vit enfin, seule, attablée à une table. Il traversa la foule et s'installa face à elle. Elle l'avait attendu, il ne s'y attendait si peu qu'il aurait presque cru à une hallucination. Il lui fit un léger sourire avant de lui dire « Désolé, c'est un peu la folie ce soir. Merci d'avoir eu le courage de m'attendre. Je peux te tutoyer ? ». C'est alors que Tanya vint à leur hauteur pour apporter la commande de Satine et Caleb lui fit signe que l'addition était pour lui. La serveuse le regarda d'un air intrigué, peu habitué à voir son collègue avec une fille. C'est alors qu'il se demanda ce que Satine devait penser de lui, elle devait croire qu'il draguait toutes les groupies qu'il croisait, sans doute n'aurait-il pas dû se montrer aussi direct. Mais il s'en fichait, pour une fois qu'une fille l'intriguait, il avait envie de la connaître et de comprendre pourquoi était-il aussi fasciné par elle. Il passa négligemment la main dans ses cheveux pour les ébouriffer et bu une gorgée de sa bière avant de lui demander : « Tu n'es pas d'ici je me trompe ? ». Pour ça, il en était à moitié sûr, car il vivait à New York depuis sa naissance alors à force il connaissait pas mal de monde et s'il l'avait déjà vu, il l'aurait sûrement déjà remarqué. En tout cas il était sûr que c'était la première fois qu'elle venait dans son bar. Il se perdit dans la contemplation de ses yeux en se demandant ce qui lui arriver à lui, Adam, de tomber sous le charme d'une inconnue, une inconnue à qui il n'avait même pas été fichu de donner son vrai nom. Mais son nom de baptême ne signifiait rien pour lui, personne ne le connaissait sous son vrai nom, ici il était Caleb le barman. |
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Satine B. Johansson
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Mer 13 Juin - 15:04 | |
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Elle voyait des jeunes femmes commencés à se presser vers eux, elle sourit amusé par leur attitude. Il suffisait simplement qu'un homme se présente avec une guitare qu'il joue quelques morceaux avant de tomber totalement en pâmoison devant lui et ça n'avait pratiquement jamais à voir avec la beauté du jeune homme en question, même si elle pouvait bien dire cette fois là qu'il avait tout pour les faire craquer comme elle avait elle-même craqué. Elle ne ressemblait pas à toutes ses groupies prêtes à s'offrir pour une nuit de plaisir avec le chanteur, elle avait déjà eu des idoles, des coups de cœur, elle avait fait de nombreux concerts à Mexico dans de grandes salles, dans des bars agréables ou même dans la rue où tous se retrouvaient pour partager un moment de joie mais jamais elle n'était allée se présenter à un artiste sauf une fois car son frère voulait un autographe et qu'une petite fille pourrait plus facilement amadouer une célébrité avec ses yeux de biche et sa petite frimousse à croquer, le pire dans cette histoire c'est que cela avait parfaitement marché et elle avait même eu le droit à une photo avec tout le groupe à la joie de son grand frère qui était venu avec eux. Mais elle n'était plus une enfant aujourd'hui, elle n'avait pas envie d'être prise pour une de ses filles faciles tout droit sortis des films pornographiques. Elle regarda la demoiselle qui allait accoster le fameux Caleb et elle était pratiquement sûr qu'elle ne portait rien sous sa robe qui on pouvait le dire était au ras de l'arène de jeu. Il finit par lui répondre et elle sourit doucement quand il la complimenta sur sa façon de danser, les battements de son cœur s'accélérèrent à nouveau et elle était presque sûr qu'elle s'était mis à rougir. Elle le regarda avec des yeux étonnés quand il lui dit qu'il pourrait se retrouver après son service et alors qu'elle allait lui répondre, il avait déjà filé vers le bar. « D'accord ! », elle avait espéré que sa réponse avait été assez forte avec le boucan qu'il régnait ici, c'était vraiment de la folie.
Le bar était vraiment bondé, les gens semblaient hystériques, elle se sentait mal à l'aise ici et elle avait presque l'impression d'étouffer. Se doutant qu'il n'allait pas finir dans la seconde, elle sortit du bar pour pouvoir prendre un peu l'air frais, enfin si elle s'éloignait des fumeurs qui polluaient son environnement. Elle sortit son appareil photo et elle regarda les clichés qu'elle avait pris dans la soirée, puis soudain elle eut l'idée de prendre quelques photos du chanteur, elle revint donc dans la salle et elle s'approcha du comptoir mais se fit discrète quand elle commença à le flasher. Heureuses de ses quelques prises, elle chercha une table assez tranquille pour pouvoir boire un coup. Elle adressa un signe à la serveuse et lui demanda un mojito puis elle regarda les gens aux alentours, qui discutaient ou dansaient. Naturellement son pied se mit à battre la mesure, elle ne pouvait s'empêcher de se laisser aller quand il y avait du rythme quelque part.
Elle sursauta quand elle l'entendit et elle lui sourit doucement « Oh ne t'inquiète pas, c'est un plaisir de t'avoir entendu et puis l'ambiance est tellement bonne ici que je n'ai pas vu le temps passé. Quand au tutoiement cela va de soi je crois, le vous est tellement stricte ! » Elle rit doucement avant de voir la serveuse arrivée avec sa boisson. Elle allait sortir son porte monnaie pour payer quand il fit comprendre à sa collègue qu'il prenait la consommation pour lui, elle le remercia d'un signe de tête avant de se désaltérer un peu. Elle le regarda passer une main dans ses cheveux et elle trouva que cela lui donnait un style encore plus charmant. Elle se mit à sourire à sa question « Ça se voit tellement que je ne suis pas du coin ? Je viens juste d'arriver du Mexique d'où cet accent espagnol que j'ai toujours même si je n'ai aucune difficulté à parler l'anglais, sauf quand je me mets à rouler les r et là ça devient un peu étrange et peu facile à me comprendre. » Elle se sentait ridicule à chacune de ses paroles et le fait qu'il la fixe ainsi la faisait parler plus vite. Elle plongea alors son regard dans le sien et fut encore plus sous le charme qu'elle ne l'était déjà, il semblait tellement ténébreux avec ce côté mauvais garçon que toutes les filles adoraient. Sa voix était rassurante et joyeuse et en plus de ça il était doué de ses mains, elle se demandait ce qu'il savait faire d'autre avec elle et elle sentit une certaine chaleur se diffuser en elle. « J'ai été vraiment éblouis par ta prestation, tu es envoutant quand tu chantes, tu as un don et tu devrais l'exploiter au maximum. En plus je crois que tu as déjà conquis ton public, le monde ici ce soir ne doit pas être seulement du aux cocktails et la gente féminine semble totalement à tes pieds si j'en juge la bande de filles là-bas qui me fusillent du regard depuis que tu m'as rejoins. » Elle se pencha à son oreille et lui dit dans un murmure « Tu penses qu'elles vont me fixer comme ça toute la soirée ? Enfin c'est ça de boire un verre avec une rock star » Elle se redressa légèrement et lui sourit malicieusement.
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A. Caleb Summers
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Mer 13 Juin - 20:11 | |
| Caleb buvait les paroles de Satine. C'est sûr que dans le bar où il travaillait, l'ambiance était toujours bonne. Au grand dam de notre barman d'ailleurs. Il détestait la foule, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ici il était mal loti. Le pire, c'est qu'il avait beau ne pas être très avenant, ni même souriant, il ne faisait pas fuir la clientèle. Au contraire, quelques filles étaient toujours pendu à ses basques, et plus il les ignorait et plus elles s'accrochaient. Il aurait préféré qu'elles le laisse tranquille. Il se demandait comme on pouvait aimé être entouré de tant de monde, lui il préférait largement rester seul chez lui, dans l'appartement où Yoann l'avait accueilli. Avant ça, il dormait dans des squats qui étaient pour la plupart bondés. Aussi il n'était pas mécontent d'avoir un appartement avec Yoann, même s'il savait qu'il n'était pas le colocataire le plus agréable du monde.
Il reluqua brièvement Satine, attitude purement masculine. Elle était bien habillée, trop bien habillée même. Aucun doute, elle ne devait pas venir du même milieu social que lui. Il fut aussitôt désenchanté. Quand elle découvrirait qu'il n'avait pas un rond et n'était pas un type très fréquentable, elle lui tournerait immédiatement le dos, il ne se faisait guère d'illusion là-dessus. Les filles belles et riches ne finissaient jamais avec les mauvais garçons, ça allait de soit. Pourtant, même s'il aurait dû laisser tomber et partir, il décida de profiter du peu de temps qu'il pourrait avant que Satine comprenne qui il était. Il l'écouta parler avec un intérêt non dissimulé. Ainsi elle venait du Mexique, c'était donc là d'où venait son accent. Il lui répondit alors « Oui, j'ai remarqué ton accent certes, et d'ailleurs je le trouve plutôt mignon pour être honnête. Mais c'est aussi parce que je suis né à New York du coup je connais un peu tout le monde de vue ici, et je pense que si tu étais là depuis longtemps je t'aurais déjà remarqué. » il se rendit compte après coup que sa réponse devait paraître ambigu, il venait clairement de lui avouer qu'elle l'intéressait. Quel imbécile, il ne savait définitivement pas s'y prendre avec les femmes, pas étonnant qu'il n'ait jamais eu de vraie petite amie jusqu'à présent. Mal à l'aise, il se tortilla les mains sous la table. Puis il se repris, hors de question qu'elle voit à quel point il était pas très doué, il attrapa sa bière et but une nouvelle gorgée pour reprendre contenance.
Satine repris alors la parole pour le plus grand soulagement de Caleb. Quand elle le complimenta, il se figea. Il ne rougit pas, mais il s'en fallut de peu. Oh, ce n'était pas la première fois qu'on le complimentait sur sa musique, cependant venant de la jeune mexicaine, ça le mettait mal à l'aise. Quand elle lui parla de son don et de l'exploitation qu'il devrait en faire il pinça les lèvres. C'était exactement ce qu'il espérait, réussir sa vie avec sa musique, mais il savait que dans une grande ville comme New York, quand on est personne et qu'on n'a pas d'argent, autant faire une croix sur ce genre de rêves. Néanmoins, son compliment le ravissait, comme si son avis comptais plus que celui de n'importe qui. Évidemment, comme à son habitude, il n'en laissa rien paraître. Dissimuler ses émotions était devenu une habitude pour lui, à la base, c'était une question de survie, mais à présent, il ne savait même plus agir autrement. Ce devait être perturbant pour ceux qui l'entourait, de ne jamais savoir à quoi il pensait, mais Caleb ne savait pas être proche des gens, et encore moins leur confier ses sentiments et ce qu'il ressentait. Quand Satine lui parla de la bande de filles qui la fusillait du regard il tourna son regard dans la direction qu'elle lui indiquait et remarqua effectivement un bande de filles qui avaient pour habitude de venir chaque vendredi soir pour l'écouter et qui lui tournait autour. Il leva les yeux au ciel et se tourna à nouveau vers Satine pour lui répondre : « Il y a peu de chances si tu veux mon avis, elles sont plutôt du genre bornées. Faut dire qu'elles doivent être jalouses de toi, tu as réussit à attirer mon attention là où elles ont échouées ». Deuxième boulette de la soirée. Décidement, autant se promener avec une pancarte lumineuse « tu me plaît », ce serait autant discret. Il se retourna pour lancer un regard noir à la bande de filles comme si c'était elles les responsables. Elles détournèrent aussitôt la tête, mais plus par crainte d'être mal vu par le barman plutôt que par crainte de Caleb lui-même.
Il repris une gorgée de bière pour dissiper le malaise qu'il ressentait. Il aurait dû passer moins de temps à se morfondre sur lui-même et plus de temps à draguer les filles, ainsi il aurait été beaucoup moins maladroit. Bon, évidemment, il n'était pas vraiment un coureur de jupons et n'était pas réellement intéressé par le fait de coucher avec une fille sans sentiments. Autant dire qu'il était presque novice. C'était le comble pour le fils d'un prostituée ! Poussé par une intuition subite, il se leva de sa chaise et fit le tour de la table pour se retrouver face à Satine et il lui tendit la main avant de lui demander : « Me ferais-tu l'honneur de me donner un cours de danse privé ? Je ne suis pas très doué à ce niveau... » |
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Satine B. Johansson
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Mer 13 Juin - 23:02 | |
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Elle sourit doucement, alors comme ça il trouvait que son accent était mignon, qui sait quelques mots d'espagnol chuchotés à l'oreille pourrait peut-être le ravir et lui plaire un peu plus. Elle sirota son mojito, se sentant un peu mal à l'aise même si elle était particulièrement touchée. « Si tu es né à New York tu penses que tu pourras aider une jeune fille totalement perdue qui vient de débarquer aux États-Unis, qui ne sait rien de cette ville et de ses coutumes et surtout qui ne connait personne. Je dois dire que c'est le hasard qui m'a permis d'arriver ici et je ne te raconte même pas combien j'ai eu du mal à trouver mon école de danse ... Au final je suis arrivée avec presque une heure de retard et j'ai faillis être recaler à l'entrée ... Enfin assez parler de moi si on me lance sur le sujet de la danse je pourrais en discuter des heures et j'ai bien peur que je finirais par en être barbante à force et tu ne voudrais plus me parler ce qui serait bien dommage ... ». Elle ne voulait pas qu'il soit le seul à envoyer des signaux, elle n'était pas née de la dernière pluie et elle aimait le petit côté maladroit qu'il pouvait avoir, ça ne faisait que le rendre encore plus touchant. Elle le voyait un peu anxieux et elle voulait à tout prix qu'il se sente bien avec elle, il n'avait rien à prouver, elle n'était pas quelqu'un à juger facilement et pour le moment elle était vraiment ravie d'être en sa compagnie. Elle ne se rappelait plus la dernière fois qu'elle s'était retrouvée ainsi seule avec un garçon, et un garçon tel que lui.
Pour autant il n'était pas quelqu'un de très expressif, les mots parlaient plus que son corps. Elle n'arrêtait pas de le regarder sous toutes les coutures ou presque, espérant détecter un quelconque signe qu'elle avait fait mouche, qu'elle l'avait touché. Elle, elle avait toujours l'impression qu'elle était un véritable livre ouvert, elle se mordait la lèvre quand elle était gênée, elle rougissait quand on la complimentait, elle jouait avec ses cheveux dès qu'elle était nerveuse et en plus de cela dès qu'un flot d'émissions trop vive la submergeait, que ce soit la peine ou la colère, les larmes lui montaient aux yeux. Elle se sentait si vulnérable alors qu'elle aurait voulu pouvoir se maîtriser, peut-être est-ce pour ça qu'elle avait besoin de se sentir protéger, d'avoir quelqu'un à ses côtés à aimer, être aimer en retour, elle recherchait un sentiment de sécurité. Quand ses parents avaient divorcés, elle avait trouvé refuge chez son frère mais aujourd'hui elle n'avait personne à qui accorder sa confiance. Elle aurait du peut être rester au Mexique. Elle put son mojito et elle faillit s'étouffer en entendant la réponse de Caleb. Jalouse d'elle ? Elles n'avaient rien à leur envier, elles pouvaient avoir tous les hommes qu'elle voulait, elle ne savait pas pourquoi elle avait plus tapé dans l'oeil du jeune garçon qu'une autre de ses filles, elle n'espérait pas que c'était par rapport à sa façon de danser, qu'elle était provocatrice et que c'était ça qui lui avait plu. Elle secoua la tête, ça ne pouvait être pour ça. « Je ne sais pas pourquoi mais étrangement j'espère que j'aurais encore l'occasion de les rendre jalouses, je déteste ce genre de filles, on dirait qu'elles te prennent pour leur propriété et je peux te dire que j'ai déjà eu mon compte avec cette race d'extraterrestres !». Le regard que leur lança Caleb sembla les stopper net dans leur contemplation.
Elle le vit se lever et se placer devant elle, lui proposant de lui donner un cours particulier de danse. Elle se mit à sourire doucement et elle glissa sa main dans celle qu'il lui tendait, elle referma un peu sa prise pour descendre du tabouret et elle se rapprocha de lui avant de l'entrer doucement vers la piste de danse, elle tourna un instant son regard vers lui « Un cours de danse pour un cours de guitare ! ». Elle se plaça au centre de la pièce et elle le regarda, écoutant la musique qui était en train de passer, elle comprit que c'était une danse plutôt serrée, mais elle allait quand même mettre un peu de distance entre eux deux. « Alors déjà il faut que pose cette main dans le ... Le creux de mes reins et l'autre vient se joindre à la mienne, on commence par deux pas en arrière de mon côté puis de ton côté et après tu dois me faire tournoyer ... » Chaque parole était accompagnée d'un geste, elle commença doucement à l'entrainer, lui expliquant les pas au fur et à mesure, elle se sentait à nouveau dans son élément, maitrisant ce qu'il se passait.
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A. Caleb Summers
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Jeu 14 Juin - 18:26 | |
| Caleb sentit ses lèvres s’étirer en un sourire charmeur, il inclina légèrement la tête avant de lui répondre : « Ma foi, je veux bien te servir de guide, ce serait même un honneur ! En tout cas je remercie le hasard que tu sois venu dans le bar ou je travaille. Et je t'assures que t'entendre me parler de danse ne me déranges pas, ma passion c'est la musique du coup nos centres d'intérêts se rejoignent ! ». Il fut surpris de voir la manière dont elle se laissait emportée, elle était si spontanée, à sourire, rougir et raconter tout ce qui lui passe par la tête. Il devait admettre qu'il trouvait ça mignon, elle n'était pas froide comme les membres riches de l'Elite, non elle était enthousiaste et spontanée, et Caleb appréciait beaucoup cet aspect de son caractère. Elle était son opposé de ce point de vue là, elle était vivante, là ou lui ressemblait à un mort vivant à ne jamais exprimant un sentiment et rester de glace en toute circonstance. Oui, plus il passait de temps avec elle et plus il se disait que cette fille n'était pas faite pour lui. Aucun doute, elle ne voudrais pas d'un garçon de rue qui fait la gueule tout le temps, elle voudrais un gentil garçon bien élevé qui prend soin d'elle comme elle le mérite et la protège. Caleb lui ne lui attirerait que des ennuis. Mais pourquoi parlait-il comme s'il envisageait de sortir avec de toute manière ? C'était une rencontre d'un soir, une rencontre intéressante. Ils auraient rêvés, jouer à se découvrir l'un l'autre, auraient cru avoir une attirance réciproque, mais le lendemain le soleil se lèverait, la réalité s'installerait et ils oublieraient tout ça. En attendant, autant profiter de cette soirée au maximum.
Satine jeta à nouveau un regard en direction du groupe de filles avant de dire le fond de sa pensée. Un sourire amusé éclaira le visage de Caleb. Elle avait du caractère, voilà qui était amusant. On aurait presque dit qu'elle ressentait une pointe de jalousie. Caleb se demandait s'il se pouvait qu'il ne soit pas le seul à ne pas être très discret finalement. Il lui répondit avec un ton faussement sérieux : « Je crois même que si elle le pouvait là maintenant, elles signeraient un contrat prouvant que je suis leur propriété. Passer le reste de ma vie à les servir, quelle horreur ! J'ai parfois l'impression d'incarner un objet, à être derrière mon comptoir à servir des verres... Enfin... ». Il leva les yeux au ciel d'agacement. Parfois il avait un peu l'impression que les filles se servaient de lui et le manipulait, à croire que parce qu'il n'était qu'un barman il avait un Q.I. de poule morte, c'était très insultant.
Satine attrapa sa main et l'entraîna sur la piste de danse. Il était plutôt ravi, il avait eu peur de se prendre un râteau phénoménal. À ce moment précis, le hasard voulu qu'un chanson douce fut diffusée dans le bar. Il haussa un sourcil quand Satine lui prit la main pour la poser au creux de ses reins. Il obtempéra néanmoins et tenta de ne pas trop en profiter. Elle mit à son tour sa main sur la hanche de Caleb avant de lui saisir sa main libre. C'est alors qu'ils commencèrent à tournoyer tandis que Caleb suivait ses instructions. Il se sentait curieusement très bien à danser ainsi avec la mexicaine qui lui était encore inconnue il y a quelques heures. Il profita de la sensation que lui procurait leur proximité et plongea son regard dans le sien. Il lui dit alors : « Tu as amplement mérité un cours de guitare en effet, je n'avais jamais été capable d'aligner deux pas de danse jusqu'alors. ». Il se souvint alors d'un mouvement de danse qu'il avait déjà vu dans un film et il décida de l'essayer. Il lâcha la hanche de Satine et leva en l'air la main qui emprisonnait celle de Satine avant de la faire faire un tour rapide sur elle-même. Il rit en voyant la réaction de surprise de Satine et lui dit avec un clin d'oeil : « Tu es un excellent professeur » puis ils reprirent leur position initiale et continuèrent de danser jusqu'à la fin du morceau. Il regarda alors sa montre et vit avec stupeur qu'il était déjà minuit passé. Le temps avait filé à une vitesse. Il rompit le contact et lui dit : « Il se fait tard, tu veux que je te raccompagne ? ». Il n'avait pas tellement envie de voir Satine rentrer seule le soir à Manhattan, elle risquait fort de se faire agresser par la population qui traînait dans le coin, il faut dire que cette rue était mal fréquentée. Il ne devait pas rentrer trop tard, le samedi était un jour chargé pour lui étant donné qu'il devait aller faire le service dans le restaurant. Car Caleb avait deux emploi, le soir il servait de barman, quelques jours par semaine il allait faire le service dans un restaurant pour arrondir ses fins de mois. Autant dire qu'il n'avait pas de temps pour les études où sa musique. Il s'excusa auprès de Satine et alla récupérer ses affaires dans le vestiaire réserver au personnel. Après avoir juché sa guitare sur son épaule, il salua d'un geste de la main Zachary et Tanya avant de rejoindre Satine qui l'attendait. |
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Satine B. Johansson
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| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Dim 17 Juin - 18:07 | |
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« Ça fait du bien de savoir que quelqu'un peut être aussi passionner que moi même si ce n'est pas le même thème bien évidemment mais il n'y aurait pas de danse sans musique et il n'aurait pas de musique sans danse et je trouve ça juste merveilleux ! » Et elle était pratiquement sûr qu'ils pourraient aller très bien ensemble s'ils décidaient de se laisser aller, elle se précipitait un peu dans son fort intérieur. La rencontre avait été douce et très plaisante, elle se laissait aller à rêver même si elle savait par expérience que trop vite engager dans quelque chose, elle risquait de se faire prendre par le jeu et elle serait encore déçue. Après tout le désir de l'amour engendre l'amour et elle ne voulait plus ça, elle ne voulait pas être amoureuse d'une illusion et puis de toute manière, il était tellement populaire qu'elle savait qu'elle ne faisait pas le poids face à d'autres jeunes femmes. Elle voyait bien le nombre de filles qui ne cessaient de le dévorer des yeux et elle était pratiquement sûr qu'elles n'attendaient qu'un simple signe de sa part avant de se jeter à son cou. Pourtant elle fut troubler par sa réponse, il ne semblait pas du tout apprécier cette situation et ne semblait pas plus en profiter alors pourquoi avait-il fini par accepter avec elle de faire un geste, de lui demander de l'attendre pour parler, de boire un verre même. Il était plus complexe qu'on ne pouvait le penser au départ et cela lui donnait un véritable envie de le connaitre encore plus. Elle se doutait que sous cette carapace, cette nonchalance qu'il montrait, le peu d'émotions qui filtrait, il y avait quelqu'un de merveilleux qui devait s'exprimer comme il le faisait avec sa musique. « Le problème c'est qu'il y a aussi beaucoup de barmans qui profitent de ça pour pouvoir enchainer les filles, ne jamais rentrer seul après le service et petit à petit on se met à généraliser ... Mais toi tu n'es pas comme ça et elles ne le comprennent pas ... En plus c'est le genre de filles à qui on ne dit jamais non et quand un jour quelqu'un ose alors soit tu deviens leur ennemi juré, soit elles s'accrochent comme des sangsues à toi et malheureusement pour toi elles ont choisis la deuxième option. Si tu veux je peux jouer la petite amie jalouse, il parait que je suis aussi très bonne actrice .» Elle se mit à rire doucement.
Le cour de danse improvisé se révéla magique, la chanson douce aidant, elle put correctement lui expliquer les pas puis elle garda le silence, il la conduisait presque naturellement et elle était trop occupée à le regarder, elle se rapprocha un peu plus de lui, elle se sentait bien, elle passait une merveilleuse soirée et elle n'avait pas envie qu'elle se finisse trop tôt, elle voulait profiter encore de lui un peu. Elle avait peur qu'ils ne se revoient jamais, que les mots restent des mots comme cela était le cas dans une telle rencontre. Il la félicita à la fin de la danse et elle l'applaudit en souriant grandement « Et toi un élève très prometteur et surtout qui écoute bien son professeur ! ». Ce qui devait arriver, arriva. Elle acquiesça de la tête pour lui dire qu'elle était d'accord, elle n'avait pas très envie de rentrer seule non plus et elle était heureuse qu'il lui ait proposé, elle n'était pas sûre d'aimer ce qu'il y avait dans la rue le soir, ni même si elle était capable de retrouver son hôtel sans se perdre.
Il partit récupérer ses affaires et quand il revint, elle sortit du bar en sa compagnie, ne sachant plus vraiment quoi dire comme si soudainement le charme avait été rompu. Il la questionna sur l'endroit où elle séjournait et après avoir parler de l'hôtel en question, ils prirent une nouvelle direction. Elle lui lançait de petits regards qui se voulaient discret, elle prit finalement la parole d'une voix assez faible. « J'ai passé une agréable soirée avec toi, trop courte mais ... » Elle se mit soudain à crier alors qu'un rat venait de passer contre sa jambe, elle ferma les yeux et elle attrapa le bras de Caleb se pressant contre lui. « Je déteste ces petites bêtes ! ». Elle se décala un peu de lui gêner par leur contact soudain et elle se sentit idiote d'avoir réagis comme ça même si c'était plus fort qu'elle. « Merci de me raccompagner en tout cas ...»
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A. Caleb Summers
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| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Jeu 21 Juin - 20:35 | |
| Une danseuse, un musicien, ils étaient faits l'un pour l'autre non ? Une même passion pour la musique, l'un qui la crée, et l'autre qui se laisse emporter par celle-ci. Pourtant, leurs points commun s'arrêtaient là. Ils étaient le jour et la nuit, elle était radieuse, la douceur incarnée, fortunée et chic, lui était sombre, le mauvais garçon par excellence, pauvre et bagarreur. Ils n'avaient absolument rien en commun et pourtant ils se séduisaient l'un l'autre. Caleb sourit en entendant le discours de Satine. Il haussa les sourcils face à sa proposition de jouer la petite amie jalouse. Il lui répondit d'un air amusé : « Personnellement, quand je rentre du boulot j'ai plutôt envie d'être seul et tranquille. Mais c'est vrai que certains barmans profitent bien de leur position pour emballer. Je pense que rien que le fait de te voir danser avec moi leur brise le cœur, alors je pense que c'est bon elles en ont eu pour leur argent ! ». Il inclina la tête dans un salut révérencieux quand elle l'applaudit.
Une fois ses affaires récupérées, il la rejoignit et ils sortirent ensembles du bar. Passer du bar éclairé et bruyant à la rue sombre et silencieuse était plutôt perturbant, c'était un peu comme si on quittait un monde pour entrer dans la réalité. Mais le silence était agréable, Caleb pouvait enfin parler à Satine sans avoir besoin de hurler. Pourtant, leur avancée se fit dans un silence total. C'était étrange, leur complicité s'était quelque peu refroidie. Il y a seulement quelques minutes ils dansaient et riaient ensembles, et maintenant ils étaient mal à l'aise. Néanmoins Caleb ne fit rien pour meubler le silence. Il n'aurait pas su quoi dire. Pourtant il s'en voulait un peu de se taire de la sorte, il devrait plutôt profiter du temps qui lui restait à passer avec elle vu qu'il ne la reverrait peut-être jamais. C'était peut-être ça le charme des rencontres d'un soir, on espérait revoir la personne pourtant au fond de nous-même on savait que c'était peu probable. Il lui demanda l'adresse de son hôtel et il se trouve que ce dernier se trouvait pas trop loin. Le bar était situé en plein Upper East Side aussi, donc il était logique qu'il y ai un hôtel de luxe à côté. Il lui parla un peu de son hôtel pour meubler le silence. Évidemment, il n'y connaissait pas grand chose sur ce genre d'hôtel vu qu'il n'y avait jamais mit les pieds. Du coup la conversation s'écourta rapidement. Le silence s’installa à nouveau et Caleb profita de l'obscurité pour lancer des regards discret à la jeune fille. Satine repris la parole et commença à lui dire qu'elle avait passé une agréable soirée quand brusquement elle cria et s’agrippa au bras du jeune homme. Il compris la raison de sa réaction en voyant un rat passer en courant. Il sourit brièvement en la voyant si proche de lui et remercia intérieurement le rat qui était passé au non moment. Lui même n'avait guère peur des rats et autres nuisibles, quand on a déjà vécu à la rue où dans des lieux insalubres on s'habitue vite à leur présence. Satine s’éloigna alors brusquement de lui quand elle se rendit compte qu'elle était en train de l'agripper. Elle changea de sujet et la remercia. Caleb scrutait les environs pour vérifier qu'ils n'aillaient pas faire de mauvaise rencontres. Il reporta alors son attention sur la jeune fille : « De rien, vu que c'est ta première soirée ici il valait mieux que tu ne rentres pas seule. » il se tue. Il n'aurait peut-être pas du présenter les choses de cette manière, sans doute se vexerait-elle si elle comprenait qu'il agissait par pur machiste en pensant qu'il était du devoir d'un homme de protéger les femmes. De nos jours de plus en plus de jeunes ne supportaient pas ce genre de pensées. De toute manière il était trop tard pour ravaler ses paroles.
Ils arrivèrent finalement devant l'hôtel de Satine. Caleb était presque déçu de ne pas avoir rallonger leur trajet mais ce genre d'attitude n'était pas son style. Il jouait toujours franc jeu. Ils s'arrêtèrent alors et se contemplèrent quelques minutes, essayant de retarder le moment où ils se sépareraient. Caleb posa alors son étui à guitare sur le sol et farfouilla dedans quelques minutes jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait. Il attrapa un stylo et déchira une feuille de son cahier à partition et griffonna rapidement son numéro sur le bout de papier. Puis il le tendit à la jeune fille : « Tiens voilà mon numéro. N'hésites pas à m'appeler surtout, je serais ravi de te revoir. Je te souhaite une bonne fin de soirée, c'était agréable de te rencontrer. » Il la salua en souriant d'un air gêné. Puis il regarda la jeune fille rentrer à l'intérieur de l'hôtel, le bout de papier à la main, et il se surpris à espérer qu'elle l'appelle. C'était la première fois qu'il s'intéressait autant à une fille, peut-être avait-il tord, ou peut-être venait-il de vivre une rencontre qui serait le prémisse d'une belle histoire d'amour. Il prit le métro pour rentrer chez avec un sourire aux lèvres, repensant à la merveilleuse jeune fille qu'il venait de rencontrer. |
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Satine B. Johansson
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| Sujet: Re: Heaven can wait when I'm with you Lun 25 Juin - 20:30 | |
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« Alors si quand tu rentres du travail tu préfères être seul, si un jour je reviens te voir et que tu me raccompagnes chez moi, je ne pourrais jamais te proposer de monter avec moi pour boire un dernier verre avec moi ... En tout bien tout honneur bien évidemment, je ne suis pas ce qu'on peut appeler une fille facile et ne pense pas qu'avec mon comportement de ce soir c'est quelque chose que j'ai l'habitude de faire ... Je suis tellement timide à l'accoutumée, je me demande encore ce qu'il m'a pris ! ». Une nouvelle rougeur apparut, elle aurait voulu se mettre un bâillon pour réussir à contenir le flot de paroles qui ne cessaient de sortir de ses lèvres, elle détestait le stress qu'elle ressentait, saleté de tempérament timide, comme elle détestait l'emprise qu'il semblait avoir sur elle plus facilement que n'importe qui.
Elle jeta un coup d’œil aux collègues de Caleb qui les suivaient du regard et elle fronça les sourcils avant de gagner les ruelles de New York avec le jeune homme. Le silence était réellement reposant même si elle aurait aimé lui parler un peu plus. Elle garderait en tout cas un très bon souvenir de cette soirée, si on oubliait les jeunes femmes qui voulaient l'assassiner pour avoir abordé leur proie qu'elles désiraient surement depuis un moment, ainsi que le rat qui avait glissé entre ses jambes, quoique la sensation d'être contre le barman n'était pas du tout désagréable et elle se serait bien laissé tenter à rester plus longtemps dans ses bras. Cependant elle ne voulait pas se précipiter, elle ne savait pas s'il y aurait une suite à ce soir et elle sentait bien que ni l'un ni l'autre n'était prêt pour une histoire d'un soir, et en plus cela risquait de gâcher tout ce qui s'était passé durant cette soirée.
Elle vit les lumières de l'hôtel tout prêt et elle laissa un soupir échappé la barrière de ses lèvres. Elle ne voulait pas que tout cela se termine mais elle devait se rendre à l'évidence, il avait surement des projets pour demain et elle ne devait pas oublier qu'elle devait partir à la recherche d'un appartement et qu'elle se mette sérieusement à s'investir dans l'école qu'elle avait presque rejoins, elle devait encore passer une ou deux auditions avant d'être sélectionner et pour cela il fallait qu'elle travaille et peaufine ce qu'elle allait présenter. Elle sourit en l'entendant parler et elle le regarda avec tendresse « Alors merci de m'avoir protégé du danger des rues sombres de New York ». Elle lui donna un petit coup d'épaule avant de se mettre à rire, elle était contente de ne pas être rentrer seule, sans lui soit elle serait perdue, soit elle ne serait pas forcément rentrer.
Ils arrivèrent devant les portes de l'hôtel et ils se fixèrent un moment attendant que l'un ou l'autre fasse le dernier geste pour clore le moment. Elle sourit en attrapant le morceau de papier, il pouvait être sur qu'elle allait le rappeler pas trop vite non plus pour ne pas lui donner l'impression qu'elle était en mal d'amour mais elle le ferait. « J'étais très heureuse de faire ta connaissance et promis je n'attendrais pas trop pour te rappeler, il me faut un guide et aussi un ami ... » Elle lui fit un sourire chaleureux puis rentra dans l'immeuble après un dernier signe de la main. Se dirigeant vers l'ascenseur, elle appuya sur le bouton de son étage, un regard rêveur alors que la porte se referma sur le hall d'entrée.
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