Je me lève, comme chaque matin, j'ai envie de dire. Pourtant l'envie n'y est plus, ma vie est bien fade, le goût de l'amour n'y est plus, celui que j'aimais le plus m'a fait le plus souffrir. Son nom sonne comme un appel à la souffrance : Erza. Dès qu'on prononce son nom, mon cœur souffre énormément. Je suis en pleine dépression, ma nièce est arrivée pourtant, sauf que ce n'est pas mon enfant. Elle a des parents aimants qui plus est, je n'ai pas le droit de leur piquer leur bonheur, de m'incruster moi et mes grosses valises. J'ai toujours rêvé d'avoir des enfants mais cet espoir s'évanouie chaque jour que dieu fait. Je me sens terriblement mal. J'ai plus de cœur, j'ai plus rien. Je n'ai plus envie de rien, la musique était ma religion, aujourd'hui elle n'est plus rien, elle reflète juste mon désespoir. On a beau me dire de sortir, de me faire sortir, mais il ne me sort pas de la tête. Je n'ai qu'une envie, qu'il s'en aille, que je ne vois plus ces beaux yeux bleus, son corps de rêve et son sourire de rêve.

Je ne m'en remettrais jamais du mal qu'il m'a fait. Il était tout pour moi, j'ai vraiment l'impression d'avoir tout perdu où que j'ai laissé mon bonheur s'envoler. Je me réveille chaque matin avec la même pensée, elle va vers lui, je veux vraiment que quelqu'un l'enlève, que je pense à cette personne mais ce n'est pas gagné.

[…]

Au bar, il doit être environ 22 heures, tous les poivrots sont de sortie, sortez les bouteilles les gars, Bonnie arrive, après avoir arrêté les drogues pour ma nièce, il faut bien que je me rabatte sur quelque chose, pas la peine de parler de ma journée, j'ai fais la même chose que d'habitude : téléphoner à Ely', regarder mon twitter, mon formspring, sortir un peu pour ne rien faire, essayer de composer une chanson et la page reste blanche. J'ai besoin de passer cette soirée à ne rien penser, à ne pas trop me saouler, mais regarder ceux qui disent avoir plus que moi. La maladie, ça passe, un enfant malade aussi, la perte de leur boulot aussi. Je demande un whisky bien tassé au barman qui me l'apporte directement avec un sourire. Je prends une gorgé quand un mec s'approche de moi, se pose à côté de moi. Je ne le regarde pas, je continue de siroter tranquillement. « Mademoiselle, ça ne te dit pas qu'on se fasse un petit tour dans ma voiture ! Je sais que tu me veux ! » j'ai failli m'étouffer et tout recracher sur le comptoir, il est fou de dire des trucs comme ça. « T'es complètement taré mon pauvre, mais sérieux je risque pas d'avoir du plaisir avec le micromachin que t'as dans le boxer ! Allez dégage mec, tu me fais pitié. » je ricanais, en vrai, je ne sais pas, et je ne veux pas savoir, il passe sa main dans ses cheveux et essaie de me prendre la main. « Ta mère ne t'as pas fait des oreilles, allez barre toi grincheux ! Toi et ton microp*n*s. » il commença à m'attraper le bras. « Redis ça et je te fracasse la gueule, sale p**e, tu vas kiffer, allez viens ! » il me faisait mal. Je ne me sentais pris au piège, personne ne nous regardait, il essayait de m’amener par la sortie. Je faisais tout pour me débattre. Il a de la force, le grincheux.

Il continuait de m'emmener vers la sortie, j'avais peur, même si j'essayais de tout faire pour qu'il me lâche, injure, menaces, tentative de coups. Rien, il me serrait tellement fort, je ne voulais pas crier, j'aurais pu, mais il y avait pas mal de bruits, pas sûr que le mec devant moi ait entendu ou fait semblant de ne pas entendre. Il a vraiment l'air louche, je n'aurais pas dû le provoquer, en même temps je crois que c'est ce qui essaie de me faire sentir en vie. Le goût du risque, le danger. Pourquoi ça ne marche pas ? D'un coup le mec me lâcha, je n'ai pas compris ce qu'il se passait que Liam lui foutait déjà un coup de poing, j'aurais presque envie de dire que c'est mon héro si seulement je n'avais pas autant une mauvaise impression de lui, la première fois que je l'ai vu. Il enchaînait les coups et moi je le regardais complètement tétanisé, le type n'osait plus bouger, il prenait vraiment la raclée de sa vie. Il ne savait pas qu'on ne se connaissait, il n'aurait sans doute pas pris le risque. « On t'a jamais dis que c'était mal d'embêter les demoiselles? Allez, bouges! Vas fourrer ta queue ailleurs! » il se releva ensuite, bien qu'il était sérieusement amoché. Ce n'est certainement pas moi qui allait le soigner, je me contentais de regarder Liam. Je n'en revenais pas.

Le type cracha au visage de Liam, j'étais choqué, je ne savais pas quoi faire. J'étais très contente qu 'il prenne ma défense mais vous croyez vraiment que je vais lui montrer à ce Liam. Ce type, lourd, qui m'a prit la tête pendant toute une soirée. Il n'était pas obligé de prendre ma défense après tout, il pouvait me laisser partir avec ce type et faire ce qu'il voulait de moi. « Merci ! » lui répondis-je alors d'un ton neutre, sans émotion particulière, certes j'étais reconnaissante mais pas au point de lui tomber dans les bras, ni me serrer contre lui, il ne faut pas abuser non plus. « Je t'offre un verre? » je le regardais, il croit vraiment que c'est parce qu'il m'a sauvé que je vais accepter, et puis quoi encore. « Tu crois vraiment que je suis ce genre de fille là ? Non merci, je préfère être seule.. » lui répondis-je alors. J'étais peut être un peu méchante.

Il sourit, après ce que je lui ai dis, il sourit. Ce type est vraiment bizarre. Je ne comprends pas et limite je bloque, enfin bon, il fait ce qu'il veut après tout. « Non, mais... Sérieusement. Tu crois quoi là? Je viens de te sauver on va utiliser les mots juste d'un viol et voilà le remerciement? De rien, toujours un plaisir de t'aider. La prochaine fois tu te démerderas hein! » il a pas tort en même temps, mais je suis trop fière pour l'admettre. Il aurait pu ne pas me sauver, mais il a fait, je ne comprends pas ses motivations parce que je suis vraiment pas cool. Il était bourré mais ça m'a marqué. « Sérieusement Liam, tu as voulu jouer les héros, je ne t'ai rien demandé. Tu t'attendais à quoi comme remerciement, que je t'embrasse ou quoi ? Que je te saute au cou ? Faut pas trop y compter. » répondis-je alors et il me planta là, sur place et moi je ne bougeais pas, genre j'étais un peu figé. Il m'a planté comme ça, ah ouais ? Après on dit que c'est moi qui a mauvais caractère, bon d'accord, j'ai mauvais caractère. Il avait décidé de laisser tomber, c'est bête pour moi parce qu'il fait vraiment des efforts avec moi et moi je ne veux pas en faire pour voir au delà de ma première impression à son égard. Il m'apporta un autre whisky et je le regardais, pourquoi il fait ça ? bon dieu qu'est-ce qu'il m'énerve, j'ai envie de l'emmerder. Je prends mes affaires et je m'installe à côté de lui. Après tout, mauvaise journée pour mauvaise journée autant continuer et se coucher en se disant que ça irait mieux. « T'as gagné ! T'as le droit à UN verre, pas plus pas moins ! Et merci pour le whisky. » lui dis-je d'un ton mi autoritaire, mi neutre. Je le regardais ensuite en reprenant « Pourquoi tu t'entête tellement à ce qu'on soit amis ? T'as pas l'habitude qu'on te déteste ou quoi ? » je le regardais ensuite, attendant sa réponse, les bras croisés sur ma poitrine.

« Oui maman. » me répondit-il, j'avais envie de sourire, d'ailleurs s'en était un qui naissait légèrement et qui ne dura que quelques secondes. Je ne baissais pas ma garde aussi facilement, j'aimerais mais je ne peux pas, je ne veux pas prendre le risque de m'attacher à quelqu'un si c'est pour le perdre après et qu'il me trahisse. A New-York, la plupart des gens le savaient car au superbe article de Gossip, il y a facilement un an quand j'avais balancé les affaires d'Erza dehors, tout le monde se servait, moi, je n'ai jamais eu de pitié. Je souffre encore mais c'est mon problème, je pense avoir pris la meilleure décision que j'ai prise, bien qu'elle fut douloureuse car je ne m'y attendais pas, le matin même j'étais heureuse, je vivais dans un bonheur complet, l'après-midi, j'étais complètement brisé.

« Je tiens pas à ce qu'on sois amis non plus. Mais, au moins un peu de reconnaissance et puis, tu ne peux pas me détester comme tu dis si bien, on s'est vu une fois. Une seule fois. Tu ne me connais pas. Passe la soirée avec moi et tu verras que je ne suis pas celui que tu crois Bonnie. Et pour répondre à ta question, non je n'ai pas l'habitude d'être détester. C'est vrai que j'avais pas mal picoler quand on s'est vu, mais je suis pas ce mec là. Crois moi. » je le regardais et là c'est moi qui ait l'air con parce que je ne savais pas quoi répondre. Je pris une gorgée de mon whisky pour me donner un temps de réponse plus long, plus important. Je ne me précipite pas, enfin j'ai rien à perdre quoi mais d'un côté, il pourrait être le même, je ne sais pas, tout se bouscule dans ma tête. Je fais ou pas ? « D'accord, pourquoi pas, de toute façon, mauvaise journée pour mauvaise journée, j'ai rien à perdre. Je veux bien essayer d'être sympa avec toi, plus de remarque agressive. » je ne sais pas si Liam s'y attendait, je suis vraiment pleine de surprise, j'essayais pas de me donner un style, j'essaie de continuer à avancer malgré tout, tout en essayant de ne pas tomber. J'en ai pas besoin, l'étiquette droguée ou dépressive me colle à la peau dans New-York et honnêtement, je m'en fous un peu bien qu'il touche dans le mille. « Pourquoi t'es venu ici ? » demandais-je curieuse, je sais vraiment que ça me regarde pas, mais je n'ai pas pu m'empêcher de poser la question. Il pourrait très bien m'envoyer sur les roses et quelque part, il aurait raison.

Le bar n'était pas si rempli que ça, on avait pas besoin de parler super fort. Tout le monde dégustait son verre gentille ment, je me suis même étonné d'avoir accepté de passer une soirée avec Liam parce que pour lui c'était pas gagné, je commence à changer légèrement mon avis sur lui mais on est pas en fin de soirée, j'attends de voir la suite dirons-nous. « Comment t'expliquer. Je suis sur le point de perdre une personne qui m'est très cher. Pour tout te dire ma seule famille. Et je ne peux pas le voir alors je viens me cacher ici pour noyer mes chagrins. Et toi, alors? » chaud sa situation, qu'est-ce que tu veux répondre à ça. Je le regardais avec un regard un peu moins sévère, plus doux. Ca devait être difficile, je sais ce que c'est la peine. « Je suis navrée. » répondis-je, sincèrement. Le Et toi, est-ce que je mens, est-ce que je fais la fille forte ? La petite divorcée dynamique qui a juste passé une mauvaise journée ou alors, je lui déballe que je suis toujours pleine d'espoir alors que tout ne sera plus comme avant, je ne peux pas tirer un trait sur tout ce que j'ai vécu. C'est sûr que ce sera impossible, Erza me reste de trop. Je l'ai aimé, il n'y a aucun doute, c'est sans doute le gars que j'ai le plus aimé pour l'instant. C'était mon amour de lycée, celui que j'aimais plus que tout au monde, je me suis disputé avec ma propre sœur pour lui alors que tous deux m'ont trahis. « C'est compliqué. J'essaie d'oublier toutes les peines, les rancœurs, la tristesse que j'ai accumulé ses derniers mois envers trois personnes ! » oui, ma sœur, mon ex-mari, et Miley. Eux trois, sont ceux qui m'ont brisé le plus de toute ma vie, j'ai réussi à dire à ma sœur et Miley que je les pardonnais, j'ai pris sur moi. Avec ma sœur, on était tellement proche, je ne pouvais pas ne plus lui parler. Je n'oublierais jamais comment j'ai été humilié par ces trois personnes, comment ils m'ont fait souffrir, c'est comme s'il me torturait, tous, ma sœur voulait me prouvait que je me trompais sauf que cela s'est tout simplement retourné contre elle, je suis tout de même très heureuse de reparler à Elyanna parce que je ne me voyais pas fâché toute ma vie avec elle. Je bus le reste de mon whisky d'une traite en y repensant, je hélais le barman pour qu'ils nous redonnent deux verres des boissons qu'on avait commandé précédemment, on en avait besoin je crois. « A nous ! » lui dis-je avec un petit sourire avant de prendre une gorgée encore.

On ne se criait pas dessus, on ne se rembarrait pas, c'était plutôt doux et enfaîtes je ne le prends pas pour un débile. C'était vraiment agréable, on se comprenait je pense, je ne pense pas que ce soir on deviendra des super potes de la vie et enfaîtes je dois avouer que je le trouve super mignon. C'est la première fois que je me surprends à penser ça et c'est plaisant. Ca fait longtemps que je n'ai pas pensé que quelqu'un était mignon, en même temps je ne sais pas si c'est l'alcool aidant mais sérieusement, je commençais légèrement à changer d'avis sur sa personne, on ne doit pas juger un livre à sa couverture. On trinqua tous les deux, un sourire un peu plus grand s'installa sur mes lèvres. Je pris alors une gorgée en sentant mes cheveux bouger dans mon dos. J'aimais bien bouger la tête rien que pour mes cheveux se balade dans mon dos, c'est débile me direz-vous mais c'est moi.

Il faisait chaud et la chaleur de dehors rentrait dans le bar et c'est vrai qu'il faisait chaud, j'avais mis un gilet avec la jupe et le haut que j'avais mis mais étant assez frileuse, je ne me sentais pas encore l'audace de l'enlever. Liam enleva sa veste et je me surpris à regarder son corps. C'est vrai qu'il était bien fait, ses muscles ne sont pas trop plats mais pas trop « gonflés » aussi, tout ce que j'aime, je devrais peut être détacher les yeux de son t-shirt, il va vraiment croire que je suis une fille vraiment bizarre. Je détournais le regard, ça devenait gênant là.

« Sec? » me dit-il, je le regardais en souriant en hochant la tête, sans dire un mot il descendit son verre plus vite que moi. Je le regardais en clignant des yeux, c'est comme ça qu'on se sent vivant comme ça. Je prends la rondelle de citron à côté du verre et mord dedans tout en fermant à nouveau les yeux une seconde et demi. Le serveur nous en rapporta ensuite un autre. Là cette fois, j'ai gagné, mais j'en étais à mon quatrième verre de whisky. On a du en redescendre bien deux autres et il a gagné, personnellement, je voyais légèrement flou, je commençais à sentir que je commençais à atteindre ma limite, il fallait que je fasse une pause. « T'as gagné, t'as gagné ! Je m'incline. Pour l'instant j'en peux plus, je sens déjà que je commence à tourner ! Je commence à être red.» lui dis-je en souriant bêtement. On a rien parier donc il n'a rien gagné. Je le regarde et sort ensuite « J'avais jamais vu à quel point tu étais sexy comme mec ! » attendez, pause, c'est moi qui vient de dire ça ? Oui, c'est moi, la honte, je tourne la tête ensuite en riant bêtement, je ne sais même pas pourquoi je ris mais je sais pourquoi j'ai honte. D'habitude, je ne suis pas si entreprenante.

Il ne m'en fallait pas beaucoup pour tourner, je crois que six whisky, ça m'a suffit pour être red, ou du moins commencer, je ne contrôlais même plus mes paroles. Une petite voix dans ma tête, si lointaine me disait d'arrêter le massacre de rentrer chez moi. Il a halluciné aussi quand j'ai dis ça, je crois que j'aurais eu la même réaction s'il me l'avait dit le premier. Non mais franchement, je suis folle, mais j'aime ça. L'alcool nous pousse à dire des trucs, la plupart du temps ouais, ouais je trouve sexy Liam. C'est vrai, il n'est pas moche comme garçon, bien au contraire, c'est mon style. « Merci. Et t'es pas mal non plus. » je le regardais un peu avant de sourire, je devais un peu lui plaire, sinon, il n'aurait jamais dit ça, ou sinon c'était pour pas me vexer, peut être en quelque mois, j'ai perdu du sex appeal. Je ne sais pas, enfaîtes je me posais trop de question. Non mais c'est vrai, je passe plutôt une bonne soirée, je suis déjà pas mal pleine.

Plus on allait dans la soirée et plus on était saoule et nos hormones parlaient pour nous. Il y avait une de tes tensions au bout d'un moment. Aucun de nous osait parler. Il s'approcha de moi et là vous savez quoi ? Mes lèvres me brûlaient, tout mon corps était en attente, je voulais l'embrasser alors qu'a peine une heure avant, j'avais même pas envie de lui parler, limite de lui hurler dessus pour qu'il me laisse tranquille. Je l'envoyais chier et voilà que je veux l'embrasser, je suis vraiment bizarre. Non.. Je ne peux pas. J'essayais de penser à autre chose. Un truc pas sexy, pas de Liam et ses lèvres dans ma tête, mais plus j'essayais moins, je n'y arrivais. Il n'était plus qu'a quelque centimètres, je l'attendais ce baiser.. sur la joue. Mes lèvres étaient déçus, je souris légèrement gêné. « T'es une chic fille, Bonnie. Mais tu t'es forger une trop grande carapace. Et... j'ai envie de t'embrasser je l'admet. » c'est vrai, il avait raison pour la première partie. La deuxième partie, je ne savais pas quoi faire. « Tu peux pas m'en vouloir après mon divorce. Et.. » j'ai même pas eu le temps de finir que nos deux corps s'étaient rapproché comme si ce baiser était vraiment attendu. Ca a été très vite, Liam se sépare de moi et me lance un « Désolé. » je le regarde un peu confuse, parce que j'ai répondu quand même. « Désolé aussi ! J'en avais envie, tu sais » lui répondis-je, c'était vraiment bizarre maintenant. Je le regarde avec un petit sourire avant d'exploser de rire, c'est Bonnie, bonjour, j'aime pas rester trop sérieuse quand je suis bourrée, mais n'empêche que ce baiser, il était bon.

Je lui avait dit que le baiser qu'on s'est échangé, j'en avais envie. Et là tout commença à s’enchaîner, Liam m'embrassa, je prolongeais le baiser de la même façon. Je ne réfléchissais plus vraiment aux conséquences de toute façon, quoi qu'on fasse c'est toujours truffé de conséquence. On se séparait à bout de souffle, on se fixa droit dans les yeux mais c'est moi qui baissait le regard. Normalement, je ne suis pas cette fille là, je suis beaucoup plus posé, je ne laisse personne m'approcher mais j'ai laissé les armes aux placard ce soir, parce que j'aime cette fille qui a l'air de profiter de la vie. J'étais perdue, je m'étais autant trompé que ça. Je commençais même a l'apprécier dans mon fort intérieur, il brisait peu à peu la carapace qui m'entourait. Passer la nuit avec lui ne me déplaisait pas comme idée, bien au contraire. Je me sentais vivante, ça faisait du bien.

Je bus un autre verre en même temps que Liam pour que vraiment ça me retourne le cerveau et que je ne pense plus à rien. Une fois finit, on sortit du bar, après avoir passé la porte, je le plaquais contre le mur avant de l'embrasser assez sauvagement, il m’emmena ensuite vers sa voiture et on s'embrassait à nouveau. On sentait que le désir augmentait au fur et a mesure. C'était vraiment électrique, aucun de nous n'étions capable de ramener la voiture, pourtant elle a conduit en mode pilote automatique jusqu'à chez lui. Je ne sais pas comment on a fait pour ne pas avoir d'accident Une fois a l'intérieur, je prolongeais son baiser et le laissait me retirer mon gilet. Je lui retirais, sa veste, lui laissant son t-shirt, pour l'instant. On se séparait, pour reprendre notre souffle « Je fais n'importe quoi ! » me dit-il avec un sourire, ses yeux pétillaient, j'avais le même regard que lui. « Moi aussi, mais ce soir, je m'en fous ! » je ne connaissait pas l'appartement, mais je vis qu'en face de moi, il y avait son salon, je l'emmenais tout en l'embrassant langoureusement puis dans le cou, avant de passer mes mains sous son t-shirt noir, pour caresser son torse, je le regardais dans les yeux en me mordillant la lèvre, je commençais déjà à avoir chaud. Je l'embrassais langoureusement avant d'enlever doucement son t-shirt pour faire durer le plaisir.

Je commençais à avoir chaud, très chaud, l'ambiance de la pièce n'était pas encore brûlante mais ce n'était pas loin. Je ne pensais pas que je pouvais renaitre aussi vite, j'étais venu complètement déprimé, là j'étais bien. Je ne pensais à rien que de passer un bon moment. Liam est vraiment le type d'homme qui me fait craquer. Je crois que je suis trop noyé par mon chagrin quand je suis sobre pour m'en rendre compte, demain je sais juste que j'aurais les cloches sans doute, boire ce n'est pas mon habitude. Je tombais dans ces bras, et honnêtement je me sentais bien. Ces baisers me faisaient vraiment tout oublier, ma peau frissonnait de désir. Je me sens bien, je me sens désirée. Je me retrouvais en sous-vêtements devant lui, même pas un moment de lucidité.

Liam avait vraiment l'air bien, il réunissait les trucs pour me faire craquer, on avait jamais couché ensemble mais il savait le faire. Je me mordillait la lèvre, parce qu'il était vraiment doué, je commençais à avoir vraiment chaud, mon sang me fasiait que des tours, l'excitation était là. Il me prit dans ses bras pour me porter, j'enroulais mes pieds à sa taille et il me porta. Je l'embrassais là où je pouvais, mes mains se baladaient sur son corps. Il me renversa sur son lit, je me rapprochais de lui avant de l'embrassais sauvagement. On se séparait avant que je renverse la situation, moi dessus, un sourire, avant de me mettre à califourchon sur lui et de déboutonner son jean et de le faire glisser ensuite. Je m'amusais, des baisers sur son corps un peu partout, là où je pouvais partant de son bas ventre avant de remonter jusqu'à sa bouche. Je fis ensuite glisser son boxer avec un sourire qui montrait l'envie et je commençait à caresser son entre-jambe, je voulais le rendre fou. C'était un renouveau pour moi, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de relation sexuelle, j'inversais à nouveau les rôles tout en caressant ses fesses.

Mon cœur battait à 300km/h, j'était vraiment bien.Et j'avais aussi super chaud, par chance, j'avais un ventilateur à coté de mon lit, je tendais alors la main pour l'allumé, la peau de Bonnie frissonnais. Une fois sur le lit Bonnie, qui était réellement sublime, les cheveux dans le vent me déshabilla doucement en me déposant des baisers un peu partout. L'excitation était pire que là. Ce n'était pas vraiment mon genre de ramener des filles chez moi et encore moins de coucher avec des filles que je connaissais à peine. Moi? Un mec bizarre? Ouais, on me le disais souvent. Mais ce soir c'était étrange, comme si c'était prévu, comme si on en mourrais d'envie depuis longtemps. Voilà que j'était désormais nu et Bonnie toujours en sous vêtement. Je lui dégrafa le soutient-gorge d'une main tout en l'embrassa délicatement dans le cou. J'était à présent sur Bonnie, je l'embrassais doucement sur le ventre avant de légèrement mordiller ses tétons, la peau de la jeune femme frissonnais.
C'était tout de même étrange comme situation, il fallais l'admettre. Si on m'avais dis que je coucherais avec elle, je ne l'aurais jamais cru. Je la fixais dans les yeux quelques seconde en faisant glisser ce qui lui restait comme vêtement. Doucement, je la serra dans mes bras, son souffle chaud me chatouillais les épaules, mes mains se promenais sur ses cuisses délicatement. Nous étions à présent tout les deux nus, l'excitation était là. doucement, je fit glisser la jeune femme à l'endroit voulu. Doucement je commença à faire des vas et viens calmement. Et oui, je n'était pas le genre à mec à coucher pour coucher. Loin de là et là, il s’agissait de Bonnie, ce n'était pas une vulgaire fille mais... Bonnie simplement. Sous ses mauvais airs, c'était une fille génial, enfin peut être. Malgré tout je ne l'a connaissais pas réellement.

S'il y a quelques heures, on m'avait dit que je coucherais avec Liam, je crois que j'aurais traité la personne de stupide, normalement Liam et moi, c'était impossible, je ne pouvais pas me le voir mais voilà que lui et moi, on s'apprête à coucher ensemble. C'est le karma qui veut ça sans doute. Quand Liam mit le ventilateur, ça n'y changeait rien, c'est mon sang qui s'agitait grâce aux désir, j'avais certes un peu moins chaud. Liam avait vraiment tout là où il fallait, je ne sais pas si je m'en rappellerais de cette soirée, mais je pense que mon corps s'en rappellera. Je me sens renaitre petit à petit dans ces bras, la déprimée n'est plus là ce soir. Elle a prit sa soirée, c'est l'ancienne moi qui refait surface, hormis sur un point. Normalement, je ne couchais pas avec des gars que je connaissais à peine, mais disons que là, c'est une exception. C'est nos hormones et l'alcool qui nous a eu tous les deux, je ne savais pas si c'était le genre de Liam, mais je ne me posais pas tellement la question à ce moment là. Il m'embrassait dans le cou, c'était énorme comment c'était bon, je n'avais pas besoin de parler, mes seins le faisaient pour moi. Tout ça me faisaient accélérer ma respiration alors que ma peau frissonnais encore, je me suis même retenu de gémir en me mordillant fort la lèvre, je passais une main dans ses cheveux, tout en continuant de caresser ses fesses.

Il m'enleva tout ce qu'il me restait comme vêtements. Quand il me serra dans ces bras, je l'embrassais dans le cou, le seul endroit que ma bouche pouvait atteindre, mes mains se promenaient là où elles le pouvaient, doucement. Liam était vraiment doux, je serais presque étonné. Ensuite, commença ce que sans doute nos deux corps attendait le plus, personnellement, il ne réclamait que lui et personne d'autre. C'était doux et je trouvais ça super déjà, mes mains parcouraient son torse doucement en accélérant légèrement de temps en temps. Je me sentais bien, je ne voulais pas que cette sensation s'arrête tout de suite. J'essayais de me retenir, mais un petit son sortit de ma bouche, il me rendait vraiment folle. Quand il accéléra le rythme, je perdais peu à peu mon corps, je commençais à me cambrer. Je ne sais pas si j'allais en sortir indemne, je réussis à lui chuchoter. « Tu me.. rends folle Liam.. » tout ça en saccader, j'avais plus du tout de rythme cardiaque.

Voilà longtemps que je ne m'était pas sentit aussi bien dans les bras de quelqu'un. Simple, j'était aux anges. Bonnie était tout à fais le genre de filles qui pouvais me plaire en temps normal, mais disons que sa carapace faisais que j'avais tendance à souvent m'emporter en sa présence. Et ce soir, c'est ce qui avais failli se passer lorsqu'au bar, elle m'avais simplement recaler alors que je lui avais juste proposer un verre après l'avoir défendu. En arrivant au bar, ce soir, je ne me serai jamais douter que je ramènerais une fille chez moi et bien entendu encore moins Bonnie. Malgré tout, elle avais l'air d'une fille magnifique et superbe. Mais la question n'était plus là. Nos deux corps, frissonnais l'un contre l'autre. C'était parfais. Au bout de quelques secondes mon cerveau se remis à fonctionner. Je venais de faire une grosse connerie là. Le préservatif. Dans le feu de l'action dirons-nous, je l'avais complètement oublier. Bonnie me coupais dans mes réflexions. « Tu me.. rends folle Liam.. » J'avais peur de lui dire. Mais, je devais le faire parce que bon, c'était pas rien mine de rien. « Bonnie, Je... On as oublier quelque chose... » Un sourire gêner aux lèvres, je montrait mon entre-jambe des yeux puis embrassa Bonnie. Elle me fixais bizarrement avant de me dire qu'elle prenais la pilule. Et heureusement. Je soupira doucement avant de continuer ce que nous étions partis pour faire.
Une fois terminer, Bonnie posa sa tête sur mon torse. Tout les deux essoufflés on rigola légèrement, puis je la serra dans mes bras. C'était une chic fille vraiment. « Je reviens... » Après lui avoir déposer un baiser sur le front, je partit à la cuisine chercher un verre d'eau bien frais. Une fois dans retour dans la chambre, je vit ma très chère Bonnie endormie. Je remonta la couette sur elle et me posa à coté d'elle, avant de m'endormir à mon tour.

On a oublier de se protéger, on était tellement partie dans nos ébats qu'on a oublié la capote, quand Liam me montra son entrejambe des yeux, j'avoue que j'ai bloqué, ne comprenant pas au début mais au bout de quelques secondes finit par comprendre. je me mordillais la lèvre avant de prolonger le baiser qu'il m'offrait, j'avais la pilule au pire, ce que je lui dis. On continua ensuite, je me sentais bien dans ces bras, cette sensation est la meilleure qui m'est arrivé depuis des mois. C'était vraiment géniale. Tous mes sens ont été en éveil.

Une fois l'acte terminé, Liam se mit à côté de moi, je posais la tête sur son torse. Profitant de ce moment, je n'avais pas besoin de dire quelque chose, c'est ça qu'était bien. Je rigolais un peu avec lui, profitant de son étreinte, je me sentais en sécurité. Je commençais à piquer du nez. « Je reviens... » je lui fis un sourire, avant d'hochais la tête puis il partit, je me retrouvais sur l'oreiller et non plus sur son torse, je fermais les yeux progressivement, je n'essayais même pas de lutter contre la fatigue car je sais qu'elle allait gagner.

[…]

Il y avait déjà un beau soleil, le soleil tapait sur mes cheveux bruns, me donnant de la clerté quand mes yeux étaient fermés. Je ne sais pas quel heure il était, j'ai juste un mal de crâne, pas le mal de crâne du siècle, mais un sacré. La douleur me réveille légèrement, je somnole mais sans ouvrir les yeux, je veux encore dormir. Je me retourne de l'autre côté quand je me retrouve nez à nez avec quelqu'un, j'ouvre alors les yeux et constate que Liam est endormi à côté de moi, je commence à flipper, qu'est-ce que j'ai fait ? Des petits flashback de la soirée me revienne en mémoire mais pas tout. Je regarde autour de moi, ce n'est pas ma chambre, ce n'est même pas mon chez moi. Je regarde sous la couette et je constate que nous sommes nus, tous les deux. J'enroule la couette autour de moi, la tirant à Liam. Je le réveille brusquement en disant « Est-ce que toi.. et moi.. est-ce qu'on.. est-ce qu'on l'a fait ? Par pitié ne me ments pas ! J'ai que les préliminaires qui me revienne en tête, c'est trou noir après ! Putain pourquoi j'ai fait ça avec toi ? Est-ce que tu vas me séquestrer et faire de moi ton exclave sexuel. Répond? Et cache moi.. ta bête, pour le truc du matin, s'il te plait ! » Bonnie où la meuf qui flippe. Je le regardais alors, en sortant du lit, je devais chercher mes affaires un peu éparpillé partout.

J'avais l'air d'une hystérique, dès le matin, en même temps, toute la soirée d'hier, j'en ai de vague souvenirs. Bonnie la râleuse est de retour les amis, tout ce que je me rappelle et encore certaines fois vaguement, c'est qu'on a bu comme des trous dans un bar. Mes questions avaient pas l'air de lui plaire, j'avais toujours la couette sur moi, légèrement pudique alors que bon, il m'a vu nue la nuit dernière car il me dit ses mots. « Oh! Déjà tu te détends s'il te plait, j'ai des voisins. Ensuite, oui on à coucher ensemble et tu était consentante et ne me fais pas le coup de l'alcool ça marche pas avec moi. Et non, t'es libre de te barrer. Et dernière chose, ma bête comme tu dis, si t'avais pas tirer la couette comme une dératé, tu l'aurais pas vu et ensuite hier tu avais l'air de l’apprécier. » de bon matin, ça me réveille. Je le regarde, les yeux comme des soucoupes, non mais pourquoi il me parle comme ça, c'est bon ce n'est que des questions d'une fille qui ne se rappelle pas tellement ce qu'elle a fait, ça arrive à tout le monde. Il a réussi à me faire monter l'adrénaline, dès le matin il est fort. Je n'eus même pas le temps de répondre qu'il s'était cassé dans la cuisine. Ok, sympa, j'enlevais alors la couette autour de moi et mit mes sous-vêtements, c'était déjà mieux que d'arriver à poil devant lui. J'avais envie de jouer la provoc, vu comment il m'a parlé, je me serais rhabillé et filer en vitesse d'habitude, non, là j'arrivais dans la cuisine, en sous-vêtements. Il me demanda si je voulais un café. « Ouais, je veux bien un café avant de remettre les voiles ! » lui dis-je sans expression aucune. Pas de colère, rien. Je me servis un café que je déguster en face de lui, en tenue légère. J'avais décidé de répondre à ses attaques. « J'ai jamais dit que tu m'as violé tout à l'heure, c'est toi qu'à vraiment l'esprit tordu, je t'ai juste posé une simple question. Au tout début. L'autre question était tordue, je l'avoue, mais toi et moi on ne se connait pas. Alors la prochaine fois que tu veux t'exciter contre quelqu'un, fais-le avec quelqu'un d'autre ! Le coup de l'alcool ? Tu crois vraiment que je te mens, je me rappelle juste des préliminaires Liam, après plus rien, maintenant me crois pas ! Je m'en branle. » j'étais assez vulgaire quand j'aimais pas les remarques. Je regardais Liam avant de me lever, je lui fis quand même la bise en lui soufflant un « merci » pour le café hein, faut rien s'imaginer d'autre avant de m'habiller dans l'entrée, de prendre mes affaires et de partir.