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| You're amazing just the way you are | |
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A. Caleb Summers
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: You're amazing just the way you are Mer 27 Juin - 12:43 | |
| Assis négligemment sur un muret, une paire d'écouteurs vissée dans les oreilles, les jambes battant la mesure d'une chanson silencieuse pour les spectateurs extérieurs, le jeune homme aux cheveux bruns ébouriffés surveillait de ses yeux azur la porte battante d'où s'extirpait de temps à autre une jeune fille avec un sac de sport sur les épaules. Bien que toutes levait les yeux vers lui en sortant avec espoir, son visage garda le même masque imperturbable tandis qu'il continuait de fixer la porte en attendant une jeune fille bien particulière. A l'extérieur, il était d'un calme olympien, alors qu'à l'intérieur il bouillonnait littéralement d'impatience. Quand allait-elle se montrer ? Comment allait-elle réagir ? Bien qu'il fréquentait la jeune fille depuis déjà quelques semaines, c'était rester en tout bien tout honneur jusqu'à présent, comme deux amis qui faisaient connaissances et traînaient ensembles. Il lui avait montrer tous les moindre recoins de Manhattan et il savait pertinemment que désormais il n'avait plus d'excuses pour la voir. Du coup, il s'était décidé, aujourd'hui il mettrait carte sur table, aujourd'hui ils ne traîneraient pas en ville ensembles comme deux vieux amis, non aujourd'hui ils auraient un rencard, un vrai, un comme dans les films. Il savait pertinemment qu'inviter une fille pareille à un rendez-vous était risqué. Il ne pourrait pas lui offrir de restaurant luxueux, lui payer une place à l'opéra, où l'inviter à un bal huppé. Non, il ne pourrait jamais rien lui offrir de tout ça. Elle était riche, belle et fabuleuse, lui n'était qu'un pauvre mec un peu paumé qui travaillait dur pour un salaire de misère. Les filles comme elle finissaient avec les Aleksandre Johnson, les Chuck Bass, ou les Nathaniel Archibald, mais pas avec les Dan Humphrey, les Matthew Evans où dans le cas présent, les Caleb Summers. Mais les mecs comme Caleb, Dan ou Matt avaient un petit avantages : ils n'étaient pas des coureurs de jupons manipulateurs comme les premiers, non, eux savaient faire preuve de romantisme et de séduction. Quelques heure plus tôt, Caleb se levait. Il n'était peut-être que 8 heures du matin, mais pour le jeune homme il était extrêmement tôt. Il n'avait eu le loisir de dormir que de quelques heures vu que la veille il avait travaillé au bar jusqu'à deux heures du matin. Le temps qu'il rentre et se couche et il était déjà trois heures et demi. Mais un fois une tasse de café avalée, il se sentait aussi frais qu'un gardon. Il avait une journée très chargée aujourd'hui et il ne pouvait pas se permettre de dormir debout ni de traîner. L'appartement était silencieux, Yoann dormait sans doute encore à cette heure-ci. Caleb se mit immédiatement aux fourneaux. Il cuisina sans relâche et avec une rapidité acquise avec l'habitude. Il n'était certes pas un cuisinier talentueux, mais il se débrouillait assez bien derrière les fourneaux puisque sa propre mère avait toujours été incapable de faire cuire des pâtes. Du coup, très tôt il avait appris que s'il voulait manger, il fallait qu'il se débrouille tout seul. A force ses recettes étaient devenues plus variés. Il avait finalement opté pour un assortiments de petits plats vu qu'il ne connaissait pas tout à fait les goûts de Satine. Il cuisine des spaghettis carbonara, un poulet rôti accompagné de légumes et un steak avec des frites. Rien de très original quoi. Il espérait qu'il y aurait au moins un plat qui ravirait les palais de la mexicaine. Une petite salade de pommes de terre et de betteraves rouges ainsi qu'une autre salade verte cette fois, et le tour était joué. Pour le dessert, il avait triché puisque ce n'était pas lui qui l'avait préparé. Il avait acheté un assortiment de cakes variés à la boulangerie. Il se lava les mains dans l'évier en jetant un coup d'oeil à son menu d'un air morne. C'était très banal et pas très chic comme nourriture tout de même. La jeune femme devait être habituée à mille fois mieux. Mais il s'offrait à elle tel qu'il était, il n'allait pas faire semblant d'être un traiteur juste pour la séduire. Il emballa les plats et pris sa voiture direction l'Empire State Building. Il était tout juste onze heures quand il eut fini d'installer la surprise qu'il préparait à sa danseuse préférée. Satisfait de lui-même, il remonta dans sa voiture et se gara cette fois-ci devant l'école de danse de la jeune fille qui faisait battre son cœur depuis plusieurs semaines. Il sortit de sa voiture et verrouilla derrière-lui avant d'attendre sur son muret l'arrivée de la jeune femme. Enfin, une longue tignasse brune sortit du bâtiment entourée de quelques autres filles. Caleb se redressa aussitôt et descendit de son muret en un simple bond. Le groupe de jeunes filles se retourna vers lui d'un air surpris mais il n'avait d'yeux que pour celle qui le regardait avec un air à la fois surpris, amusé et ravi. Il s'approcha d'elle et tenta d'ignorer la bande de filles qui gloussaient sur son passage et pris la parole d'un air faussement sûr de lui : « Salut ! Je sais qu'on n'avait rien de prévu aujourd'hui, mais ça te dirais de venir déjeuner avec moi si tu as un peu de temps libre devant toi ? ». Il savait d’or et déjà qu'elle avait tout son après-midi de libre, elle l'avait laisser échapper quelques jours plus tôt. Cependant, il n'était pas du tout sûr de lui, il avait peur qu'elle est déjà quelque chose de prévu où bien qu'elle refuse tout simplement, auquel cas il aurait organiser minutieusement toute sa petite surprise pour rien. Il croisa les doigts dans son dos en attendant la réponse de Satine. |
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Satine B. Johansson
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| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Mer 27 Juin - 20:43 | |
| Un pas puis un autre, elle sentit une main se poser sur sa taille et elle se tourna vers son partenaire de danse qui l'attirait vers lui. Ils se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre avant qu'elle ne cambre son dos en arrière en même temps que le jeune homme remontait sa jambe gauche avec sensualité, la plaquant contre sa jambe. Alors que la musique faiblissait et que les applaudissements de ses autres camarades se faisaient entendre, elle se remit dans la bonne position, s'éloignant rapidement de son camarade qui ne cessait, depuis qu'elle était arrivée, de la draguer en pensant que ça finirait par marcher ou pas. Aujourd'hui en plus, il avait fallu qu'ils se retrouvent en binôme et comme ils travaillaient en ce moment le tango pour une présentation future, il n'y avait pas mieux qu'une danse langoureuse pour que les corps se rapprochent et qu'il en profite pour la tripoter au passage. Elle allait finir par le castrer s'il continuait, il ne pouvait pas draguer les autres jeunes femmes déjà présentes et qui semblaient totalement sous le charme de cet étalon latino-américain. Elle s'éloigna de lui et elle alla se poster à côté de ses autres camarades, regardant un autre couple passé. Elle ferma les yeux doucement, et elle se laissa emporter par la musique, repensant à ce soir qui avait tout changé en elle. Elle se revoyait donner la main à Caleb, joué au professeur de danse avec lui. Elle n'aurait jamais voulu que la musique s'achève, elle aurait aimé rester dans ses bras.
On lui donna un coup de coude dans les côtés et une de ses amies lui fit un signe de tête pour lui montrer le professeur visiblement mécontent qu'elle se remette à nouveau à rêvasser. Le problème s'est qu'elle n'y arrivait pas, quand elle n'avait rien à faire, son esprit arrivait facilement à dériver vers autre chose et surtout vers une certaine personne. Depuis plusieurs semaines, ils passaient presque tout leur temps libre ensemble, ce qu'elle avait pris pour une rencontre sans lendemain était devenue une amitié solide et durable même si en son fort intérieur, elle savait depuis le première soir que s'ils continuaient à se voir, elle voudrait plus qu'une relation amicale avec lui. Elle n'osait pas lui avouer, gardant cela comme un secret bien précieux, ce qu'il était d'ailleurs à ses yeux. Elle espérait qu'elle le reverrait bientôt, maintenant qu'ils avaient fini le tour de New York, elle ne le verrait surement plus autant que ça, il devait avoir des choses plus intéressantes à faire et elle ne pouvait pas le monopoliser chaque jour. Elle fut heureuse que le cour se finisse enfin et elle récupéra son sac de sport avant de se rendre dans les vestiaires pour prendre une petite douche.
L'eau lui fit un bien fou, elle n'avait pas vraiment eu le temps de se détendre ce matin sous celle qu'elle avait prise en quatrième vitesse quand elle avait vu qu'elle risquait d'être en retard. Heureusement cet après-midi était libre pour une fois et elle allait pouvoir se détendre sans aucun soucis. Elle récupéra une serviette et elle s'en roula dedans avant de rejoindre les autres filles qui étaient pour changer en grande conversation. « Alors Satine, tu vas jouer encore la difficile avec Eric ? Il n'arrête pas de te dévorer du regard ! ». Ce qui déclencha une grimace de la part de la concernée, elle s'en moquait ouvertement alors que toutes les autres voulaient obligatoirement les mettre ensemble. Une fille dont elle était plus proche s'approcha d'elle et lui murmura à l'oreille « Je suis sûre qu'il y a un autre brun qui te fait beaucoup plus chaviré le cœur que notre danseur ». Elle se mit à rougir et elle finit de s'habiller dans le plus grand silence. C'est toutes ensemble qu'elles sortirent de l'école de danse et elle fut surprise de croiser ce fameux brun qu'elle appréciait tout particulièrement. Ses amies se mirent à glousser bêtement, d'autres chuchotaient sur lui, déclenchant une petite pointe de jalousie chez Satine. Elle quitta le petite groupe et elle posa un baiser sur sa joue, prolongeant un peu le contact de ses lèvres sur sa peau. « J'ai toute l'après-midi pour toi ! Justement je voulais t'appeler pour qu'on se fasse quelque chose si toi aussi tu étais libre. » Elle salua d'un signe de main les demoiselles et elle entraîna Caleb loin d'elles, son bras tenant le sien. « Merci d'avoir penser à moi pour un déjeuné» dit-elle en lui souriant chaleureusement.
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A. Caleb Summers
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| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Sam 30 Juin - 19:17 | |
| Caleb se sentit quelque peu mal à l'aise au milieu du groupe de filles qui gloussaient, il avait l'impression qu'elles se moquaient de lui. Il faut croire qu'il ne comprenait rien aux femmes. Satine rougit en le voyant. Il adorait la voir rougir, c'était vraiment adorable et ça la rendait vraiment craquante. Elle l'embrassa sur la joue et il sentit son cœur manquer un battement. C'est dingue ce qu'il s'était attaché à cette fille en aussi peu de temps. Il sourit intérieurement quand il l'entendit dire qu'elle comptait l'appeler. Peut-être avait-il ses chances finalement. « Mais de rien, je n'aurais pu rêver avoir de meilleure compagnie. ». Il la guida jusqu'à sa voiture et l'invita à s'installer à l'avant. Juste au moment où elle mettait sa ceinture, il se glissait à son côté derrière le volant. Il se tourna vers elle et hésita quelques instants avant de prendre un bandeau noir et de se tourner vers Satine. « J'ai une surprise pour toi, il y a une partie de Manhattan que je ne t'ai pas encore montrée, mais j'aimerais que tu me laisse te bander les yeux. ». Il attendit son accord avec anxiété. Et si elle le prenait pour un dangereux psychopathe et refusait ? Mais contre toute attente, elle accepta avec la bonne humeur qui la caractérisait. Elle se retourna alors et le laissa mettre le bandeau. Il leva se dernier et le passa sur les yeux de Satine puis il attacha le bandeau en prenant soin de ne pas trop serrer. Il captura une de ses mèches de cheveux et la caressa doucement en appréciant ce contact, puis quand il se rendit compte de ce qu'il faisait, il relâcha la mèche et posa les deux mains sur le volant. Mal à l'aise, il démarra la voiture et conduisit jusqu'à l'Empire State Building. Sur le chemin il décida de faire la conversation à Satine, elle devait stresser un peu d'être dans la voiture d'un garçon, les yeux bandés et sans connaître sa destination. « C'était bien ton cours aujourd'hui ? T'as appris des pas de danse intéressants ? ». Il se rendit compte à quel point sa tentative de meubler le silence était pathétique. Heureusement il se gara devant le building. Il coupa le contact et descendit de la voiture. Il fit le tour de cette dernière et ouvrit la portière avant gauche. Il aida Satine à sortir et passa une de ses mains sur son bras pour la guider. Ils montèrent dans l’ascenseur jusqu'en haut et descendirent à l'étage du balcon où Caleb avait installé son petit dîner. Il se glissa laissa alors Satine debout devant la table toujours les yeux bandés et se dépêcha d'aller allumer les bougies sur la table. Il repassa les plis de la nappe blanche, retapa les serviettes en tissu pourpre. Il installa la bouteille de champagne au centre de la table puis rejoignit Satine. Tout était parfait, il espérait que ce serait suffisamment romantique pour faire craquer Satine. Il se glissa derrière elle pris une grande inspiration avant de prendre la parole. « J'ai adoré te faire visiter la ville, mais pour être honnête avec toi, ce n'est pas vraiment ce que je recherche. En réalité, tu me plais et je souhaiterais t'inviter à dîner, pas un dîner entre amis, plutôt un dîner romantique donc voilà, j'ai organiser ça pour nous si tu en as envie.» Il lui enleva le bandeau des yeux avec douceur. « Tu te trouves au sommet de l'Empire State Building. Si tu préfères partir, je comprendrais parfaitement... ». Il n'était plus tout à fait sûr de lui tout à coup. Il était peut-être aller trop vite ? Peut-être que Satine n'était pas intéressée par lui. Pire même, peut-être avait-elle déjà un petit ami. C'était la première fois qu'il se confiait de la sorte à une fille, c'était la première qu'il s'investissait vraiment pour une fille. Mais il avait appris que c'était ce qu'on faisait pour séduire une fille, on essayait de lui faire plaisir, de lui montrer qu'on tenait à elle par de petites attentions de ce genre. Bien sûr, ce n'était sûrement pas chez lui qu'il avait appris de telles valeurs, avec une mère prostituée et un beau-père violent, il n'avait pas vraiment compris les notions de romantismes. Non, c'est juste que pour cette fille là, pour cette jeune mexicaine qui souriait tout le temps, rougissait sans cesse. Elle était si merveilleuse à ses yeux, il l'appréciait chaque jour un peu plus, plus il en découvrait sur elle et plus il était ravi par ce qu'il voyait dans son regard. Était-il en train de tomber amoureux ? Peut-être bien. Si c'était le cas, quelque chose n’allait pas tarder à tout gâcher. Que se passerait-il quand elle découvrirait qu'il ne lui disait pas tout à son sujet, qu'il ne lui avait même pas dit son vrai prénom ? Au final, peut-être valait-il mieux qu'elle tourne les talons et refuse d'aller plus loin, comment pourrait-il sortir avec une s'il lui mentait sur sa vie ? Mais il était trop tard maintenant, il ne pouvait pas lui dire la vérité, que dirait-elle s'il lui disait : oh et au fait, mon vrai nom c'est Adam, ma mère est une prostituée et j'ai un casier judiciaire, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas de ma faute j'ai juste été pris en possession de drogue par un flic, mon beau-père m’a violé quand j'étais gamin et ma mère m'a abandonné. Et toi sinon quoi de neuf ? Non, il ne pouvait décemment pas lui dire la vérité. |
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Satine B. Johansson
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| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Lun 2 Juil - 20:53 | |
| Elle le plaignait énormément, depuis qu'il venait la chercher de temps en temps pour lui faire découvrir la ville, il avait eu l'occasion de rencontrer les jeunes filles qui l'entouraient tout le long de la journée et il fallait dire qu'il les rendait assez folle, certaines lui avaient même demandé si Satine pouvait leur donner son numéro de téléphone et qu'entre "amies", elle n'avait pas le droit de leur refuser ça. Elle était jalouse à chaque fois qu'elles se mettaient à glousser et à s'extasier sur lui, depuis quelques temps elle venait tout de suite se coller à lui pour marquer son territoire. Elle n'arrivait pas vraiment à dire si c'était de l'amour qu'elle ressentait pour le jeune Caleb, en tout cas elle était sure qu'elle ne voulait pas une simple amitié avec lui, elle avait sentis dès le début que si elle avait la chance de le revoir, elle attendait plus de cette relation. Elle sourit tendrement au jeune homme avançant avec lui vers la voiture « Heureusement que je pense toujours à prendre une bonne douche et également avoir des vêtements de rechange sur moi car sinon tu ne dirais pas la même chose à cet instant ! ». Elle posa son sac de sport à l’arrière de la voiture avant de s’installer sur le siège du passager. Elle se mordit la lèvre quand elle entendit son ventre grogner, elle commençait à avoir faim, la danse lui ouvrait l’appétit. Elle passa sa ceinture et elle fronça les sourcils quand elle vit le bandeau noir, il comptait faire quoi avec ça. « Une surprise ? Oh c’est vraiment agréable de ta part, j’ai l’impression d’être une princesse depuis que je t’ai rencontré mais … le bandeau est vraiment obligatoire ? » Elle était terriblement curieuse et même si elle adorait les surprises, elle avait tendance à les préférer plus rapidement visible. Elle se laissa finalement faire, essayant d’une main de soulever un peu le morceau de tissu qui était trop bien attaché pour qu’elle puisse découvrir quoique ce soit. Elle sourit un peu en sentant qu’il jouait avec une de ses mèches de cheveux. Elle se mit à jouer nerveusement avec ses doigts une fois qu’elle sentit la voiture se mettre en marche. Elle repensa à sa journée quand il lui demanda si son cours c’était bien passé, elle repensait à son partenaire de danse et elle fut parcourus par un frisson de dégoût. « J’ai appris un peu plus aujourd’hui à danser le tango … C’est extrêmement physique comme danse et très technique, la dernière fois des danseurs professionnels sont venus nous aider. Aujourd’hui on s’entraînait … Et ce vicieux d’Eric a encore tenté de mettre ses sales pattes sur moi. Je le déteste et il me rebute à un tel point … La prochaine fois qu’il me touche je crois que je le castre moi-même ! ». C’était fou comme ce mec pouvait la mettre hors d’elle, elle poussa un gros soupir pour se calmer, elle n’était plus à son cours, elle était avec Caleb, celui qui la faisait chavirer et elle n’aurait pas dit à ce que lui il pose sa main sur elle.
Elle s’accrocha à lui, ne voulant pas tomber. Elle sentit que l’ascenseur les emmenaient bien haut et puis quelques instants après elle ne le sentit plus grande elle. Elle était debout les yeux encore totalement bandés, ses mains cherchant un peu dans le vide pour le retrouver. Elle distingua quelques bruits mais sans vraiment comprendre ce que c’était. Puis elle sentit son souffle dans son cou et elle soupira d’aise à son tour. Elle resta pourtant stoïque quand elle l’entendit dire ce qu’elle rêvait qu’il dise depuis déjà plusieurs jours, il voulait plus. Le bandeau glissa de ses yeux et il lui devint alors impossible de respirer correctement ou même qu’elle dise quelque chose. La table devant elle était ravissante, il avait fait les choses en grand, la nappe blanche, les bougies, les nombreux plats qu’il avait cuisiné tout ça pour elle et seulement elle. Elle tourna la tête pour voir New York qui s’étalait devant elle. Elle s’approcha du bord et elle sourit de la vue qu’elle avait. Elle était au sommet de l’Empire State Building, un lieu qui était quand même touristique et il avait pu leu installer un déjeuner. Elle se tourna vers lui, les yeux pétillants de joie comme une enfant qui découvrait son cadeau le soir de Noël sous le sapin, son cœur ayant du mal à battre correctement tellement elle était émue. « Comment … C’est … Juste fabuleux ce que tu as fais pour moi … Je ». Les mots n’arrivaient pas à sortir de ses lèvres, l’émotion était beaucoup trop forte et elle sentait ses yeux s’embués.
Elle s’approcha doucement de lui, son regard dans le sien, elle ne voulait pas rompre le contact visuel, elle était totalement hypnotisée. Elle posa sa main sur la joue de Caleb et caressa tendrement ses joues la base de sa nuque ; du bout du doigt, elle fit le tracer de son visage, mémorisant chaque trait de celui-ci. Elle passa son doigt sur ses lèvres puis ses mains se posèrent sur ses épaules, une remonta lentement dans les cheveux du jeune homme pendant que l’autre caressait sa nuque, elle frôla ses lèvres de siennes, mordilla légèrement sa lèvre inférieure avant de l’embrasser avec tendresse et sensualité, pressant son corps contre le sien. Les actes valaient bien mieux que les mots.
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A. Caleb Summers
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| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Lun 9 Juil - 8:45 | |
| Caleb se rendit bien compte que le bandeau rendait Satine mal à l'aise et il la comprenait parfaitement. Il espérait qu'elle ne le prenne néanmoins pas pour un cinglé psychopathe et ne décide pas de ne plus jamais le revoir. Il était néanmoins ravi qu'elle lui dise qu'il la traitait comme un princesse, car c'était exactement ce qu'il avait essayé de faire, de la traiter comme si elle était une reine à ses yeux. Il faut dire qu'elle était belle, riche et intelligente, n'importe qui la prendrait pour une princesse. Lui à côté serait juste digne de lui servir de valet, il en était pleinement conscient. Il l'écouta parler, dévorant littéralement ses paroles. Il ne faisait pas partit de ce genre de mecs qui n'écoutait que d'une oreille et se fichait éperdument de ce que la fille racontait tant qu'elle acceptait de venir dans son lit. Lui il était vraiment intéressé par ce qu'elle lui disait. Mais s'il devait être honnête, la plupart du temps il n'écoutait que d'une oreille ce que les filles qui le draguait lui racontait. Sauf que Satine n'était pas n'importe qu'elle fille, et ça il n'avait pas tardé à le comprendre. Il se raidit quand il l'entendit parler d'Eric. Ce n'était pas la première fois qu'elle évoquait son camarade qui avait une fâcheuse tendance à faire des gestes déplacés. Il bouillonnait intérieurement, sa jalousie reprenant le dessus. Il savait qu'il avait un gros défaut à ce niveau : il était d'une jalousie sauvage presque abusive. Alors entendre qu'Eric avait une fois de plus un peu trop profiter de la proximité que Satine lui avait accordé le rendait dingue. Mais elle n'était pas sa copine, il n'avait aucun droit d'être jaloux. Il serra donc les dents et se contenta d'un grommellement compréhensif. Il ne voulait pas que Satine fuit en le voyant avoir des réactions excessivement possessives. Il aurait tant voulu qu'elle soit à lui. Une chose était sûre, si aujourd'hui après qu'il lui ait sorti le grand jeu elle accepte de sortir avec lui, alors il irait peut-être s'expliquer avec le fameux Eric si ce dernier continuait de se coller à Satine. Il était sans doute très macho à ce niveau, mais il refusait de partager, il refusait même qu'on ose avoir une pensée vulgaire à l'encontre d'une fille aussi belle que Satine. Il serra les mains sur le volant et calma sa jalousie intempestive. Il douta au moment où il dénoua le bandeau. Il regretta presque d'avoir emmener Satine jusqu'ici. Peut-être venait-il de griller toutes ses chances, peut-être allait-il se prendre un râteau monumental, peut-être lui rirait-elle au nez en lui rappelant qu'il n'était qu'un pauvre petit barman sans le sou, ou peut-être allait-elle simplement paniqué et s'enfuir en lui demandant de ne plus jamais chercher à la revoir. Oui, il y avait tellement de chances que ça se passe mal, tellement de scénarios envisageable. Il n'y avait pas penser, mais et si elle était une dragueuse invétérée comme Phoenix McQueen, qui cherchait à accumuler les aventures sans lendemain ? Aucun doute que ce serait terrible, Caleb ne voulait en aucun cas être un coup d'un soir. Il était peut-être romantique sur ce point, mais il voulait vivre une vraie histoire, une histoire qui dure, il voulait pouvoir un jour présenter Satine à ses rares amis avec fierté en leur disant : elle c'est ma copine. Il voulait être tout pour elle, un confident, un ami, un frère, un camarade, un amant. Sans doute que vivre avec sa mère qui était une vraie traînée et son beau-père qui ne le respectait pas et couchait à droite et à gauche avait quelque peu traumatisé le jeune homme qu'était Adam à l'époque, si bien qu'il avait décidé d'être exactement l'inverse d'eux. Il voulait être heureux et aimé, était-ce trop demandé ? Il espérait que contre toute attente, Satine renverse les règles fixées par Manhattan et le choisisse lui parmi tous les autres garçons riches, instruits et beaux de New York, qu'elle choisisse le pauvre, renfermé et manuel gosse des quartiers pauvres. Elle ne dit rien. Elle s'approcha du bord et contempla la ville qui semblait si petite à cette hauteur. Caleb ne bougea pas, n'osant pas interférer dans les pensées qui devaient se bousculer dans sa tête. Enfin elle se tourna vers lui, un sourire immense aux lèvres qui fit bondir le cœur de Caleb. Il sentit la joie s'emparer de lui tandis qu'elle lui disait que ce qu'il avait fait était fabuleux. Elle s'approcha de lui en le regardant et lui-même était hypnotisé par ses fabuleux yeux bleus à tel point que même s'il l'avait voulu il n'aurait pu détourner le regard. Elle caressa le contour de sa mâchoire avec douceur et Caleb frissona d'extase à ce contact. Elle posa une de ses mains sur sa nuque et s'approcha doucement tandis qu'il posa l'une de ses mains dans le bas de son dos et de l'autre caressa sa longue chevelure brune. Elle ne le repoussa ce qui l'encouragea, il remonta légèrement sa main et la posa délicatement le long de la nuque de Satine. Leurs lèvres se frôlèrent, c'était un rêve éveillé. Elle posa ses lèvres sur les siennes et ils s'embrassèrent. Il serra plus étroitement Satine contre lui. Ils étaient là, au sommet de l'Empire State Building, avec un dîner aux chandelles qui n'attendaient plus qu'eux, assurés d'être seuls vu que Caleb avait glisser quelques billets au garde, à s'embrasser avec passion et enfin s'avouer qu'ils voulaient être plus que des amis. Si on était dans un film, ce serait la scène finale où le héros embrasse l'élue de son cœur. Mais on n'était pas dans un film, il s'agissait ici de deux jeunes qui se découvraient l'un l'autre et croisaient les doigts pour que ce soit les prémices d'une merveilleuse histoire d'amour. Enfin, leurs lèvres se séparèrent et Caleb sourit. « Eh bien, je crois que j'adore cette réponse en tout cas ! ». Il l'invita d'un geste à le suivre puis tira une chaise et l'invita à s’asseoir. Quand elle fut assise il repoussa doucement sa chaise et se mit en face d'elle. Il découvrit les deux salades qu'il avait préparé. « J'espère que tu aimes ce que je t'ai préparé, je ne connais pas encore tout à fait tes goûts donc j'ai essayé de faire des trucs variés. » Il sortit la bouteille de champagne et la décapsula avant de servir un verre à Satine. |
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Satine B. Johansson
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| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Sam 14 Juil - 13:01 | |
| Elle se sentait pleinement vivante dans les bras de Caleb, elle avait rêvé cette scène depuis quelque temps, elle se demandait souvent comment leur premier baiser se passerait, ayant déjà passé l'étape de savoir s'ils finiraient par s'embrasser ou non. Elle avait imaginé se tourner vers lui et l'embrasser avec passion, passant à l'acte avant une quelconque discussion sur une idylle future. Elle avait ensuite pensé qu'ils auraient passé une soirée ensemble, un moment calme et détendu, pleine d'humour et de douces allusions et une fois sur le pas de la porte, elle l'aurait embrassé juste avant de rentrer, attendant le coeur battant que son téléphone se mette à sonner pour lui dire qu'il avait aimé la soirée et qu'il voulait la revoir rapidement. Elle n'aurait jamais pensé qu'elle partagerait son premier baiser avec Caleb en haut de l'Empire State Building alors qu'un repas avait été fait exprès pour elle et que rien que ses mains sur son corps, la faisait frissonner de la tête au pied. Dès le premier soir, il y avait eu cette alchimie entre eux et même si aujourd'hui elle se demandait comment elle avait pu vivre sans l'étreinte et les lèvres du jeune homme en tout cas elle n'allait plus pouvoir s'en passer à présent. Elle lâcha un petit soupir d'aise quand elle détacha ses lèvres des siennes et elle embrassa tendrement la commissure de ses lèvres à la suite de la réponse de Caleb.
Elle se laissa guider vers la table qui avait été mise juste à côté d'eux et elle s'amusa à regarder chacun des plats, trop curieuse de savoir ce qu'il pouvait y avoir dans chacun d'eux. Le poulet rôti avait une odeur alléchante, quand aux frites elles semblaient cuites comme elle l'aimait et les pâtes carbonara était son pêchés mignon. Salade verte et salade de pommes de terre pour accompagner le reste, c'était juste parfait. Elle n'aimait pas les repas pompeux dans les grands restaurants, où les serveurs venaient à votre table avant même d'avoir adresser un signe à qui que ce soit venait déjà à votre table savoir ce qu'on voulait. Les quelques repas qu'elle avait du faire à l'ambassade comportait un tel protocole qu'elle avait presque un jour failli quitter la table, et elle avait pas la suite préférée décliner ce genre de repas que de mal se présenter face aux gens de la haute société. Elle avait de l'argent certes mais elle préférait les plateaux repas devant la télévision ou aller manger dans les petits restaurants de rue dans le centre de Mexico. « T'ais-je déjà dis que tu étais un amour avec moi ? Tu m'as fait découvrir New York, tu m'as montré les plus beaux endroits, tu as réussis à me supporter jusque là et dieu sait que c'est difficile vu combien je suis une bavarde. Quant à ce repas, il est parfait, et j'en ai vraiment l'eau à la bouche ».
Elle resta quelques instants sans rien faire puis posant sa main sur la table, elle vint entrelacer leurs doigts d'un geste tendre. Elle plongea son regard dans le sien, le fixant avec intensité, elle se mordit la lèvre doucement puis elle approcha sa main pour qu'elle se posa sur la joue de Caleb. « Est-ce qu'à partir d'aujourd'hui je peux utiliser le terme de petit-ami pour parler de toi ou c'est encore un peu trop tôt pour dire ça puisque nous n'avons échangé qu'un seul baiser ? ». Elle resta encore un petit peu dans la position avant de se mettre à le servir des plats qu'il lui avait si gentiment préparé.
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A. Caleb Summers
Achètes toi un rang (a)
| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Jeu 19 Juil - 1:03 | |
| Caleb n'en revenait toujours pas, elle l'avait embrassé, elle la superbe danseuse mexicaine, d'une beauté stupéfiante, la douceur et la grâce incarnée... Elle était tellement parfaite à ses yeux, sa façon de rougir tout le temps, ses yeux d'un bleu stupéfiant, son sourire, ses cheveux... Elle le ravissait, il n'aurait jamais pu croire qu'un jour un type comme lui trouvait une fille comme Satine. Lui, le dealeur, le barman, le serveur, celui qui écumait les petit boulots les moins glorieux pour payer son loyer et avoir de quoi manger chaque jour, lui qui n'avait pas pu faire d'études à cause de ses parents indignes, lui qui traînait dans la rue, avec ses tatouages et sa guitare, le rockeur, le bad boy, et voilà qu'il finissait avec une fille riche, belle, qui avait reçu une éducation stricte. Il avait tellement de chance, lui qui chantait dans ses chansons à quel point la vie était une garce, voilà que maintenant il avait envie de chanter sur sa nouvelle muse. Mais que dirait-elle si elle savait qu'il avait envie d'écrire des chansons pour elle ? Elle le prendrait pour un taré, il allait trop vite, il s'en rendait compte. C'était l'un de ses défaut en amour, il devenait possessif et jaloux et devenait trop vite accro. Il n'était jamais réellement tombé amoureux jusqu'à présent, mais il avait déjà eu des relations qui s'étaient avérées être des échecs cuisants. Les filles finissaient toujours par en avoir marre de lui et de son caractère insupportable, il s'attachait trop. Mais il voulait faire les choses bien avec Satine, il n'aurait pas deux fois une chance pareille. Un sourire étira les lèvres du musicien quand elle lui disait à quel point il était adorable avec elle. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle représentait à ses yeux. S'il l'appréciait autant c'était parce qu'elle n'était pas superficielle et elle n'était pas narcissique comme la plupart des autres filles. Elle se trouvait bavarde mais Caleb buvait littéralement ses paroles, il adorait l'écouter parler, en découvrir toujours plus sur elle, et au vu de son propre caractère, lui qui ne parlait jamais et ne racontait rien à personne sur son passé, il valait mieux être bavard en sa présence sinon on s'ennuyait vite, Caleb était incapable de se montrer bavard. Quoi que, avec Yoann il s'entendait plutôt bien, c'était le seul mec, la seule personne avec qui il parlait franchement. Évidemment, il ne lui racontait pas toute sa vie, mais ils s'entendaient vraiment bien, ils discutaient de tout, et surtout ils se comprenaient. Ils menaient tous les deux la vie dure, avaient tous les deux fait des choses dont ils n'étaient pas fier histoire de gagner un peu leur vie. La seule différence était que Caleb essayait d'éviter de dealer au maximum, il culpabilisait de rendre malade les gens pour de l'argent. Il avait les tarifs les plus bas du marché, il se faisait à peine de bénéfice, et c'était pour ça que les drogués l'appréciait, il était clean, toujours sympa avec ses clients et surtout il se montrait compréhensif, humain. Il n'était définitivement pas fait pour ce job, c'est pour ça qu'il se démenait au bar et au restaurant, pour ne plus avoir à faire ça. Que dirait Satine si elle apprenait ça ? Elle prendrait peur et ne voudrait plus le voir, ça ne faisait aucun doute. Il était terrifié à l'idée que Satine apprenne un jour la vérité à son sujet, il savait que ça finirait par arriver, et si jamais elle tombait sur sa carte d'identité et voyait qu'il ne s'appelait pas Caleb ? Où si elle se lassait de ses esquives et le confrontait sur son passé qu'il refusait de lui raconter ? Un jour ou l'autre elle découvrirait le pot aux roses... Il entrelaça ses doigts avec les siens et plongea son regard dans le sien. Le doute le quitta immédiatement, quand il était avec elle il se sentait bien, comme si c'était exactement là qu'il était censé être. Mais elle posa enfin la question cruciale, celle dont la réponse de Caleb allait décider de si leur relation était officielle et sérieuse, où si au contraire c'était juste un flirt sans conséquence. La deuxième option était la mieux indiquée au vu des mensonges de Caleb sur sa vie, et pourtant il s'entendit répondre « Pour être honnête avec toi, je ne suis pas le genre de mec qui embrasse une fille comme ça, juste pour s'amuser. J'ai envie de sortir avec toi, que tu m’appelles ton « petit-ami », je veux toutes ces choses, je sais que c'est tôt et qu'on se connaît à peine, mais j'ai vraiment envie d'être avec toi. ». Les dés étaient jetés, il n'y avait plus de retour en arrière possible pour Caleb, plus maintenant. |
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Satine B. Johansson
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| Sujet: Re: You're amazing just the way you are Ven 27 Juil - 15:40 | |
| Il y avait des choses dans la vie qui pouvait vous bouleverser comme jamais, pour le meilleur comme pour le pire. Le divorce de ses parents avaient été un cataclysme dans sa vie, elle savait parfaitement qu'à travers le monde, certaines personnes et même beaucoup trop de gens vivaient des choses extrêmement difficile : la faim, la guerre, la mort ou encore devait travailler à l'âge où les enfants devaient jouer, certaines personnes vendaient leur corps pour pouvoir vivre et la mal traitance ne touchait pas seulement les pays en « voie de développement ». Elle n'avait pas à se plaindre, ses parents lui avaient toujours tout offert, elle mangeait parfaitement bien à sa faim, elle avait un grand frère aimant et elle pouvait dire qu'elle avait un avenir assez heureux devant elle, si elle arrivait bien évidemment à vivre de son rêve même si la vie ne s'arrêtait pas à l'argent mais pour elle, elle avait perdu son équilibre et elle avait perdu son équilibre et ça c'était quelque chose qu'elle n'arrivait pas à supporter. Elle avait fuit le Mexique et tous ses proches pour se dire et se promettre qu'elle ne serait plus dépendante de quelqu'un, qu'elle pouvait bien se débrouiller seule sans avoir à se réfugier directement dans les bras d'un protecteur. Pourtant quand elle avait rencontré Caleb dans ce bar, elle s'était sentie tout de suite bien avec lui, il avait été charmant et pendant les jours et semaines qui avaient suivis, il s'était comporté comme un gentleman l'emmenant partout où elle voulait aller sachant pertinemment qu'il jonglait déjà avec deux boulots pour pouvoir s'en sortir. Elle se serait bien proposée de l'aider mais elle ne voulait pas le vexer pour une histoire d'argent.
« Je suis très heureuse que tu ne sois pas ce genre d'hommes qui embrassent et emmènent ensuite la fille avec eux en proposant un dernier verre. De tout manière je l'ai vu tout de suite, tu détestais autant que moi ses groupies qui te dévoraient du regard après avoir chanté ce soir là au bar … Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi moi tu m'as regardé, pourquoi tu m'as demandé de t'attendre alors que je n'avais rien de plus qu'elle. Bon ce que j'avais en plus c'était surement mes vêtements qui couvraient beaucoup plus ma peau que les leurs ! Elles sont terriblement vulgaires ! » Elle se mordit la lèvre en se maudissant de toujours parler trop, elle avait besoin de critiquer tout ce qu'elle voyait et ressentait et ses filles la dégoûtait ouvertement car même en ayant passé un an au Brésil, là où les femmes avaient tendance à facilement se découvrir aux yeux gourmands des hommes, le string était bien originaire de là-bas, elle savait que c'était un jeu sensuel pour la plus part d'entre elles, à New York ça devenait de l'exhibition malsaine.
« On ne se connaît peut-être pas depuis des mois et des mois mais on a passé les dernières semaines ensemble au maximum de notre temps libre, alors si on va continuer à apprendre à nous connaître encore, je sais aussi que je veux être avec toi et si je n'avais pas été une fille sage et adorable, j'aurais surement voulu goûter à tes lèvres dès le premier soir. J'ai toujours été attiré par toi. » Elle caressa doucement sa joue et se pencha pour venir une nouvelle fois goûter à ses lèvres d'un baiser assez léger. « Ne crois pas pour autant que tu pourras échapper toujours à mes questions … J'ai compris que ton passé était douloureux et que tu ne voulais pas en parler mais si on est un couple, l'honnêteté doit être de mise car les mensonges mènent toujours à notre perte et puis on sait tous qu'un jour ou l'autre la vérité resurgit. » Elle ne voulait pas être brutale, ou même le mettre mal à l'aise mais elle avait besoin qu'il comprenne qu'elle avait le droit de savoir qui était la personne qu'elle fréquentait, elle ne voulait pas que le passé vienne interférer dans leur histoire naissante.
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